Israélien disparu dans le sud algérien: le silence embarassé des autorités
Sonia Lyes
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Les autorités algériennes ont-elles relâché un espion israélien appréhendé dans la zone pétrolière de Hassi Messaoud avec un faux passeport espagnol ? Près d’une semaine après la révélation par la presse israélienne de la disparition d’un citoyen de ce pays dans le sud algérien, le mystère reste entier concernant cette affaire. La piste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique évoquée dans un premier temps par plusieurs médias, semble écartée. Le citoyen israélien a en effet pris contact avec sa famille dès vendredi, selon les médias locaux citant des sources du ministère israélien des Affaires étrangères.
Le quotidien algérien Ennahar, dans ses éditions de lundi et mardi, affirme que l’homme qui a été appréhendé à Hassi Messaoud est un espion israélien travaillant pour le compte du Mossad. Il était détenteur d’un faux passeport espagnol, selon la même source qui précise que l’espion était arrivé à Alger sur un vol en provenance de Barcelone. Ces informations n’ont pas été commentées de sources officielles algériennes. Le gouvernement observe le silence sur cette affaire visiblement embarrassante.
La gestion de l’affaire suscite aussi des interrogations : ni l’ambassade d’Espagne en Algérie ni le Consulat de ce pays n’ont été informés par les autorités algériennes sur ce cas. Or comment les services de sécurité algériens pouvaient-ils savoir que le passeport espagnol était un faux sans l’aide des autorités de ce pays ? La visite éclair du directeur adjoint du FBI jeudi à Alger était-elle liée à cette affaire ? Pour les autorités algériennes, appréhender un espion israélien sur leur sol est un dossier très difficile à gérer. Le relâcher susciterait une forte indignation au sein de l’opinion publique nationale et renforcerait Al-Qaïda au Maghreb islamique qui accuse régulièrement le gouvernement d’être un allié de l’Occident et d’Israël. Le maintenir en détention pour le juger donnera lieu à un bras de fer avec Israël et ses alliés américains et européens et mettrait le gouvernement dans une situation difficile à gérer. C’est cette complexité du dossier qui expliquerait le silence officiel.
30/03/2010 | 13:52 | [IMG]http://www.tsa-************/images/post.png[/IMG] 5
Sonia Lyes
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Les autorités algériennes ont-elles relâché un espion israélien appréhendé dans la zone pétrolière de Hassi Messaoud avec un faux passeport espagnol ? Près d’une semaine après la révélation par la presse israélienne de la disparition d’un citoyen de ce pays dans le sud algérien, le mystère reste entier concernant cette affaire. La piste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique évoquée dans un premier temps par plusieurs médias, semble écartée. Le citoyen israélien a en effet pris contact avec sa famille dès vendredi, selon les médias locaux citant des sources du ministère israélien des Affaires étrangères.
Le quotidien algérien Ennahar, dans ses éditions de lundi et mardi, affirme que l’homme qui a été appréhendé à Hassi Messaoud est un espion israélien travaillant pour le compte du Mossad. Il était détenteur d’un faux passeport espagnol, selon la même source qui précise que l’espion était arrivé à Alger sur un vol en provenance de Barcelone. Ces informations n’ont pas été commentées de sources officielles algériennes. Le gouvernement observe le silence sur cette affaire visiblement embarrassante.
La gestion de l’affaire suscite aussi des interrogations : ni l’ambassade d’Espagne en Algérie ni le Consulat de ce pays n’ont été informés par les autorités algériennes sur ce cas. Or comment les services de sécurité algériens pouvaient-ils savoir que le passeport espagnol était un faux sans l’aide des autorités de ce pays ? La visite éclair du directeur adjoint du FBI jeudi à Alger était-elle liée à cette affaire ? Pour les autorités algériennes, appréhender un espion israélien sur leur sol est un dossier très difficile à gérer. Le relâcher susciterait une forte indignation au sein de l’opinion publique nationale et renforcerait Al-Qaïda au Maghreb islamique qui accuse régulièrement le gouvernement d’être un allié de l’Occident et d’Israël. Le maintenir en détention pour le juger donnera lieu à un bras de fer avec Israël et ses alliés américains et européens et mettrait le gouvernement dans une situation difficile à gérer. C’est cette complexité du dossier qui expliquerait le silence officiel.
30/03/2010 | 13:52 | [IMG]http://www.tsa-************/images/post.png[/IMG] 5
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