Comment prendre en charge en Algérie des enfants orphelins sans pour autant les adopter ? La Forem a trouvé la solution : le parrainage. 3 000 enfants en bénéficient déjà. L’objectif de la fondation est d’en faire profiter 10 000 autres.
Privilégiant le fait que les enfants ayant perdu un ou les deux parents restent dans leur milieu familial, la Forem a mis en place un système de parrainage. Ce dernier, basé sur une adhésion libre des parrains, permet à ces derniers de subvenir aux besoins matériels des enfants, de suivre leur scolarité et éventuellement de tisser des liens.
La Forem a fixé cette aide financière à 3 000 DA. Son président, le professeur Khiati, explique que «bien que modeste, cette somme leur permettra d’avoir une scolarité correcte, une couverture de leurs besoins en santé et assurer un minimum de leurs loisirs».
La Forem qui a fait de la journée du 30 mars la Journée de l’orphelin, compte sur la générosité des parrains pour pouvoir venir en aide à un maximum d’enfants.
La Forem assure avoir mis en place un système assurant un maximum de transparence. Des assistantes sociales sont chargées de vérifier que les enfants parrainés profitent pleinement des aides allouées par les parrains. Ces derniers se montrent souvent très généreux et donnent aux enfants des montants supérieurs au seuil fixé par la fondation.
Si cette dernière fixe l’âge limite du parrainage à la fin de la scolarité au niveau du cycle secondaire, certains parrains restent cependant engagés vis-à-vis des enfants au-delà des études supérieures.
Une alternative à la kafala qui avait elle-même été choisie pour contourner l’adoption proprement dite.
De l’avis de Mohamed Benredouane, l’ancien ministre des Affaires religieuses, la problématique de la kafala s’était posée avec acuité dans le début des années 1990.
Il reconnaît que beaucoup de critiques avaient été faites à l’époque mais que la kafala paraissait, à l’époque, la meilleure solution puisque, dit-il, l’adoption est un principe étranger à la religion.
Grâce à la kafala, les enfants adoptés n’avaient plus la mention SNP ou «nés sous X» sur les documents de l’état civil puisqu’ils pouvaient porter le nom de la famille adoptive sans que cela n’induise une filiation.
L’ex-ministre estime, cependant, qu’il ne serait pas superflu d’ouvrir le débat sur la kafala pour, justement, faire le point sur les avantages et les inconvénients de ce choix fait par le législateur algérien.
Par le Soir
Privilégiant le fait que les enfants ayant perdu un ou les deux parents restent dans leur milieu familial, la Forem a mis en place un système de parrainage. Ce dernier, basé sur une adhésion libre des parrains, permet à ces derniers de subvenir aux besoins matériels des enfants, de suivre leur scolarité et éventuellement de tisser des liens.
La Forem a fixé cette aide financière à 3 000 DA. Son président, le professeur Khiati, explique que «bien que modeste, cette somme leur permettra d’avoir une scolarité correcte, une couverture de leurs besoins en santé et assurer un minimum de leurs loisirs».
La Forem qui a fait de la journée du 30 mars la Journée de l’orphelin, compte sur la générosité des parrains pour pouvoir venir en aide à un maximum d’enfants.
La Forem assure avoir mis en place un système assurant un maximum de transparence. Des assistantes sociales sont chargées de vérifier que les enfants parrainés profitent pleinement des aides allouées par les parrains. Ces derniers se montrent souvent très généreux et donnent aux enfants des montants supérieurs au seuil fixé par la fondation.
Si cette dernière fixe l’âge limite du parrainage à la fin de la scolarité au niveau du cycle secondaire, certains parrains restent cependant engagés vis-à-vis des enfants au-delà des études supérieures.
Une alternative à la kafala qui avait elle-même été choisie pour contourner l’adoption proprement dite.
De l’avis de Mohamed Benredouane, l’ancien ministre des Affaires religieuses, la problématique de la kafala s’était posée avec acuité dans le début des années 1990.
Il reconnaît que beaucoup de critiques avaient été faites à l’époque mais que la kafala paraissait, à l’époque, la meilleure solution puisque, dit-il, l’adoption est un principe étranger à la religion.
Grâce à la kafala, les enfants adoptés n’avaient plus la mention SNP ou «nés sous X» sur les documents de l’état civil puisqu’ils pouvaient porter le nom de la famille adoptive sans que cela n’induise une filiation.
L’ex-ministre estime, cependant, qu’il ne serait pas superflu d’ouvrir le débat sur la kafala pour, justement, faire le point sur les avantages et les inconvénients de ce choix fait par le législateur algérien.
Par le Soir