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Alger se débarrasse de ses criminels

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  • Alger se débarrasse de ses criminels

    L’opération coup-de-poing a touché les quatre coins de la capitale. Durant 48 heures, des criminels, des escrocs et des personnes recherchées par les services de sécurité ont été appréhendés. Un véritable coup de pied dans la fourmilière.

    Première escale, Dar El-Beïda. D’emblée des résultats tombent. Des Maliens spécialisés dans l’escroquerie et la sorcellerie sont arrêtés. Plaque tournante des immigrés clandestins, cette localité, située à quelques encablures de l’aéroport d’Alger, a toujours constitué un refuge et une base-arrière pour les Africains, toutes nationalités confondues. Le commandant de compagnie de la Gendarmerie nationale de Dar El-Beïda, le capitaine Abdenour Largat, annonce la couleur : certains Algériens sont prédisposés à croire que la sorcellerie africaine réglerait leurs problèmes et transformerait leur avenir. Foutaise !

    Voilà comment les Maliens arnaquent les Algériens
    La preuve, une mère de famille a été escroquée d’une somme de 400 millions de centimes par des clandestins qui ont recouru à tous les stratagèmes pour arriver à leur fin. La victime, haut cadre d’une banque publique, résidante à Boussaâda, dans la wilaya de M’sila et exerçant à Alger, est tombée dans le panneau. Munie de la photo d’un Malien, celle-ci se présente alors aux gendarmes pour se plaindre. Le Malien sera vite repéré puisqu’il circule à Dergana. Arrêté, il nie les faits. Mais la pauvre dame l’identifie. Il s’agit bel et bien de l’auteur de l’arnaque. Mieux, les gendarmes détiennent une pièce à conviction difficile à démonter : une vidéo de la scène. Ce petit film “réalisé” au moment des faits montre comment les Maliens recourent à la sorcellerie pour tromper cette dame. Après six heures d’interrogatoire, l’auteur avouera tout. Selon la victime, ce Malien lui faisait croire qu’elle était hantée et qu’elle avait des problèmes. Il lui exige 600 euros. Elle lui donnera 500 euros, une somme qu’elle avait dans son sac au moment même de la demande. L’auteur passe alors à la vitesse supérieure pour semer une vraie pagaille dans le foyer de ce cadre de la banque pour lui faire croire, en effet, qu’il détient un pouvoir magique. C’est alors qu’il lui exigera 300 000 dinars, ensuite 137 millions de centimes avant de la dépouiller totalement. Le sorcier fera croire à sa proie qu’il pourrait lui produire beaucoup d’argent en trempant du simple papier dans une solution qui change de couleur. Il lui fera alors une démonstration avec un vrai billet de 1 000 dinars et la dame se jette dans la tentation. Bonjour les dégâts ! Un coffre plein de papier à fabriquer la fausse monnaie lui sera exhibé pour l’accrocher davantage jusqu’à lui subtiliser 4 millions de dinars. C’est que la pauvre dame était, elle aussi, séduite par les beaux dinars que le coffre produirait grâce au pouvoir des Maliens. L’enquête diligentée par les gendarmes aboutira à l’arrestation de l’instigateur et du meneur de jeu. Un autre Malien habillé d’un qamis et muni de gadgets pour se faire passer pour un bon musulman. La fouille corporelle permettra aux services de sécurité de récupérer des euros, des dinars et même des dollars. D’ailleurs, lors de l’opération de mercredi à jeudi dernier, 4 Maliens ont été appréhendés à Ben Zerga. Ils étaient en situation irrégulière.

    Une fille faux flic, une autre, une belle-sœur et chef de gang
    À Aïn Taya, ce sera une autre histoire. Les gendarmes ont mis la main sur une jeune fille qui se faisait passer pour un policier dans la région de Aïn Taya. La mise en cause, qui circule avec des photos prises en uniforme, est âgée de 24 ans. Seule l’enquête en cours déterminera les vraies raisons qui ont poussé cette jeune fille à se mettre dans la peau d’un flic. En revanche, le pire a été évité à Verte Rive, dans la région de Bordj El-Kiffan. Ici même, une famille entière, dont le père est un commerçant très connu, a été attaquée par un gang constitué de 4 personnes, dont une jeune fille âgée de 22 ans. Devant les cris de secours de la maman, les voisins sortent et interviennent en force. Ils reconnaîtront la couleur de la voiture et quelques numéros de la plaque numérologique. Sur les lieux, une hache et un sabre ont été abandonnés par les malfaiteurs dans leur fuite. Mais surtout un téléphone portable ! Une fois les empreintes relevées, en sus des indices fournis par les voisins,les gendarmes déclenchent l’enquête. L’exploitation du téléphone aboutira à la localisation du gang. Suite à quoi, une perquisition sera opérée afin d’arrêter les criminels. À peine 24 heures après les gendarmes élucident l’affaire et démantèlent cette association de malfaiteurs, dont la jeune fille n’est autre que la… belle-fille de cette pauvre famille qui aura vécu un véritable cauchemar. Avant de quitter Dar El-Beïda, on apprendra qu’un individu, recherché depuis 1992, a été appréhendé à El Hamiz alors qu’une saisie de kif traité a été opérée à Béni Merad après l’exploitation d’un téléphone portable abandonné par un dealer qui était en compagnie de consommateurs. Un individu sera arrêté et présenté devant la justice.

    Zéro tolérance contre les braqueurs sur la RN 5
    À la compagnie de Rouiba, pour le commandant Réda Boukhenfouf, l’heure est aux présentations en série des mis en cause devant le tribunal. Affaire saillante en cette période de grandes vacances, l’arrestation de 17 individus, tous auteurs de braquages et d’agression sur la RN 5, et d’un 18e individu lors de cette vaste opération coup-de-poing. Désormais, notera d’emblée notre interlocuteur, des peines allant de dix ans et plus seront prononcées, comme c’est le cas de ce gang d’El-Kerouche, contre tout auteur d’agression contre des automobilistes sur la voie publique. Une bonne nouvelle pour ces milliers d’usagers de la RN 5 afin de rallier Alger en toute quiétude puisqu’un dispositif fixe, en plus d’un travail en profondeur, est déployé par les gendarmes de Rouiba qui veillent sur la sécurité, avec en appoint “zéro tolérance contre les malfaiteurs” aux portes de la capitale. “Nous n’avons enregistré aucune plainte depuis l’arrestation de ce gang. Une chose est sûre, nous n’accepterons jamais qu’un énergumène sème la terreur sur de paisibles citoyens. Hier, il y a eu un vol. Sur place, les éléments de la SSI sont immédiatement intervenus et l’ont arrêté et récupéré le téléphone portable. On frappera très fort car la sécurité des citoyens n’a pas de prix”, expliquera encore M. Boukhenfouf qui se voulait rassurant.


    A Suivre...

  • #2
    Suite

    561 millions subtilisés à un caissier dans la zone industrielle
    L’affaire coïncide avec le premier jour de la descente des gendarmes. Le caissier d’une entreprise privée, basée dans la zone industrielle de Rouiba, s’est fait agresser par deux individus, aux environs de 10h, à la sortie de sa société . Ces derniers, pour accomplir leur forfait, bloquent la route à l’aide d’un tronc d’arbre et aspergent le caissier avec une bombe lacrymogène. La victime se dirigeait vers une banque publique pour effectuer un dépôt. Ses deux cartables seront, évidement, subtilisés de force par les braqueurs qui ont prix la fuite. La plainte déposée, les gendarmes glanent des renseignements au niveau de l’entreprise en question suspectant une complicité interne et directe. À 13h, une personne sera appréhendée. Vivant dans un haouch, celle-ci était près de la cour au moment où la victime est sortie. Elle avait même téléphoné à trois reprises vers un numéro au moment du braquage. En fait, cet individu appelait son demi-frère pour l’informer du mouvement du caissier, une idée diabolique que le gang cuisinait depuis au moins dix jours. Le lendemain, le véhicule, de marque Golf V, sera intercepté et deux complices seront arrêtés alors que les deux auteurs de l’acte demeurent en fuite. Une véritable association de malfaiteurs constituée de 5 individus démantelée, car les deux fuyards n’iront pas loin, selon les éléments de l’enquête. À Rouiba, cette opération aboutira également à l’identification de 377 personnes, 141 véhicules, dont 14 mis en fourrière.

    Encore des Maliens, du Rivotril et des abattoirs clandestins
    Le commandant Farès Maâlem se réjouira de maîtriser la situation sécuritaire au niveau de Zéralda. Point d’agressions sur les routes, la criminalité a sensiblement diminué. Mais lors de cette opération, il y a eu des arrestations, d’abord 5 personnes, dont un repris de justice, pour commercialisation de psychotropes, 20 plaquettes de Rivotril (200 comprimés) saisies à l’intérieur d’un véhicule de marque Maruti, dans la localité de Mahelma. Les trafiquants venaient de Boufarik en direction de Mahelma quand ils sont tombés sur un point de contrôle. Le fournisseur basé à Hadjout sera, lui-aussi, appréhendé. Outre la saisie à Staouéli de marchandises sur la voie publique, un Marocain, originaire de Fès, sera arrêté à Souidania. Journalier de son état, celui-ci avouera avoir transité par Maghnia avant d’atterrir à Nédroma, puis Chéraga. Dans la même localité, un poulailler est transformé en un abattoir clandestin par un éleveur qui sous-traite avec des restos et des bouchers. Plus de 100 kg de viande blanche seront saisis. À Sidi Menif, ce sont 3 agresseurs pris en flagrant délit qui seront mis hors d’état de nuire alors que l’escadron de sécurité routière de Zéralda a mis la main sur un individu recherché par les services de sécurité. Enfin, à Rahmania, c’est une moto, une grosse cylindrée, qui est mise en fourrière pour défaut de papiers. Mais ce n’est pas fini, puisqu’il y a encore des Maliens qui rodent à Chéraga ! En effet, 4 clandestins ont été arrêtés, dont 2 Maliens, pour faux et usage de faux et immigration clandestine, et un Camerounais en situation irrégulière depuis 1998. À Chéraga, les éléments du commandant Hocine Bella ont également saisi 4 900 gilets fluorescents et 2 000 triangles pour véhicule, d’une somme globale de 270 millions, alors que 15 personnes ont été interpellées pour ivresse publique manifeste.

    Qui est Hadj Abderrahmane ? Parole aux témoins…
    Hadj Abderrahmane, originaire de Bougara (Blida), c’est comme ça qu’il se fait appeler. Il a arnaqué et escroqué tout le monde : des dizaines de personnes, des banquiers, des administrateurs, des concessionnaires et son entourage immédiat. Repris de justice, prisonnier en 1975 et en 1980, ce bonhomme de 63 ans (né en 1947) circulait avec plusieurs identités et se faisait passer pour un officier des services de sécurité avant d’être écroué pour 3 ans durant les années 2000. Les gendarmes de la brigade d’Ouled Ferah tombèrent des nues en l’arrêtant avec un faux permis de conduire délivré à Bab El-Oued par un certain Slimane qui rôde à Chevalley. Il possède tous les documents du monde et les délivre par une simple touche sur son PC modifié, un véritable concentré d’usage de faux. Lors de son arrestation, il y avait déjà deux mandats d’arrêt pour faux et usage de faux et émission de chèques sans provision. Circulant à bord d’un 4X4 de marque Foryota (Fendi Motors), Hadj Abderrahmane a acquis 4 voitures, toutes des 4X4, avec des chèques sans provision ! Les chèques, il en possède partout : à Alger, Mostaganem, Ouargla, partout en Algérie. Il habite également partout ! Sa dernière adresse, aux Eucalyptus, est une véritable cache : un carton de faux documents et plusieurs cachets récupérées, en plus d’une unité centrale modifiée et pleine de faux fichiers. Les documents ? 10 permis de conduire, 6 cartes d’identité au nom de plusieurs victimes, des cartes consulaires, des registres de commerce, des permis de conduire pour bateaux de plaisance, des passeports, des visas, des attestations, des documents d’état civil, des cartes jaunes pour véhicules neufs, des quittances de loyers, des diplômes… et passons, son œuvre, une impossible œuvre pour un illettré, est le fruit de ses deux enfants : un garçon de 29 ans et une fille de 28 ans. Tout est manipulé par ces deux “cerveaux”, y compris des documents faisant état de son appartenance au comité de soutien de Bouteflika. Diabétique, Hadj Abderrahmane ne sévira plus. Si un appel à témoin venait à être lancé, il faudra alors une autre opération coup-de-poing, partout où ce vieil homme est passé. Parole aux témoins…

    03/04/2010

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    • #3
      C'est bien là la preuve que les services de sécurité dz savent être très efficaces .... quand ils le veulent.

      Il est juste dommage qu'il faille attendre que des journalistes dénoncent des actes inacceptables pour qu'ils se décident enfin à faire leur boulot !!
      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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      • #4
        sa prouve mes dires, démonstration aujourd'hui, après la médiatisation des troubles, puis on intervient. pour qu'on manifeste jamais contre les militaires " les généraux ", et donc ils peuvent continuer a pomper tranquillement les biens et l'argent du Pays.
        Dernière modification par Maghreb-United, 03 avril 2010, 17h35.

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        • #5
          La preuve, une mère de famille a été escroquée d’une somme de 400 millions de centimes par des clandestins qui ont recouru à tous les stratagèmes pour arriver à leur fin.
          Il lui exige 600 euros. Elle lui donnera 500 euros, une somme qu’elle avait dans son sac au moment même de la demande.
          Mais la pauvre dame l’identifie.
          C’est que la pauvre dame était, elle aussi, séduite par les beaux dinars que le coffre produirait grâce au pouvoir des Maliens.
          Haut cadre de la banque ! Moi à la place des gendarmes j'aurai posé quelques questions à la "pauvre dame" sur l'origine de cette somme d'argent, si ce n'est pas l'inculper pour complicité de tentative de mettre sur le marché national de la fausse monnaie, s'il n'y a pas de receleurs, il n'y aura pas de voleurs.
          Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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          • #6
            Maâk ya l’carta !

            Par : Mustapha Hammouche

            Dans un article de Liberté rapportant les activités de la gendarmerie, il est question, parmi l’énorme récolte d’une nuit, de l’arrestation d’un certain Hadj Abderrahmane, fabricant présumé de faux pour tout ce qui est papiers administratifs, y compris les chèques. Les fichiers découverts dans ses ordinateurs “modifiés” font foi.
            La nature du butin n’étonne pas, si ce n’est par son ampleur. Le faux est un sport national et ne concerne pas seulement les pièces administratives courantes, les chèques et les billets de banque. Ne parlons pas des imitations en matière d’habits, de produits alimentaires, de cosmétiques, de pièces détachées, d’accessoires en tout genre… Et dans un sport massivement pratiqué, il émerge toujours une élite.
            Si Abderrahmane semble être un bon représentant du résultat de cette nécessaire sélection par la performance. Même si les Zendjabil, barons médiatiques renouvelables pour la consommation locale, n’en finissent pas de “tomber” sans que l’offre de produits de tous les trafics ne tombe à son tour. Mais là n’est pas le problème. C’est une loi de la nature : il faut bien que des barons tombent pour que d’autres se relèvent. Comme en biologie, il faut bien que des pieds meurent pour que d’autres naissent.
            Ce qui étonne, par contre, dans le catalogue de faux de Hadj Abderrahmane, c’est la présence de cartes de membre du comité de soutien au président de la République. Pourquoi aurait-on besoin de confectionner la carte de membre d’un comité de soutien politique, par nature ouvert à toutes les bonnes volontés ?
            Il n’est même pas certain, d’ailleurs, que ce genre de comités soient actuellement en activité. Car, en effet, à quoi peut activer un adhérent au comité de soutien, un an après le dernier scrutin présidentiel et quatre ans avant le prochain ?
            À moins que le fait de soutenir un candidat ne confère quelque statut et soit de quelque secours dans la vie quotidienne ou dans la vie active. Il faut bien, en effet, qu’il y ait quelque avantage à détenir cette carte pour tenir à se la procurer, y compris sur le marché parallèle.
            Tant qu’on n’a pas découvert de trafic de cartes de membre des comités de soutien des candidats malheureux, on sera tenté de croire que ce ne serait pas le soutien au candidat qui fait courir les faussaires et leurs clients, mais le soutien au gagnant.
            Ce n’est pas la carte d’identité qu’il faudrait “biométriser”, mais toutes ces cartes qui, tacitement, font la différence entre citoyens. Il y a des cartes comme ça qui font bouger les masses. “Maâk ya l’carta !”
            Jusqu’ici, le clientélisme politique se traduisait par un activisme désincarné, sans idéal, où la conviction laisse place à la stratégie de l’ambition. On épouse des programmes, des discours, des slogans et on soutient des dirigeants pour la bonne cause… personnelle.
            Mais voilà qu’on apprend que certains falsifient leur soutien politique comme d’autres falsifient leur passé révolutionnaire.
            La prochaine évolution sera d’accéder à l’inviolabilité des soutiens, même faux. Et le prochain Mellouk des soutiens faussaires prendra le même risque que celui qui a osé désigner des faux moudjahidine.



            Liberté
            M. H
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              "sa prouve mes dires, démonstration aujourd'hui, après la médiatisation des troubles, puis on intervient. pour qu'on manifeste jamais contre les militaires " les généraux ", et donc ils peuvent continuer a pomper tranquillement les biens et l'argent du Pays."

              Cela prouve également , que nous parlons de tout.
              PAR CONTRE DANS LE ROYAUME DE SIDKOUM, c'est " bouclez la sinon on vous boucle"
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                C'est bien là la preuve que les services de sécurité dz savent être très efficaces .... quand ils le veulent.
                Durant deux decennies, les services de securite essayaient de se proteger eux memes et s'occupaient plutot du terrorisme.

                Acuellement cela semble different. Les gendarmes, les espions et la police s'investissent dans d'autres missions.
                Dernière modification par absent, 04 avril 2010, 11h24.

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