Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ali Kafi lors d’une rencontre avec des journalistes : « L’Algérie va vers l’inconnu »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ali Kafi lors d’une rencontre avec des journalistes : « L’Algérie va vers l’inconnu »

    L’Algérie vit une faillite totale et elle se dirige vers l’inconnu », a déclaré l’ex-président du Haut Conseil de l’Etat, Ali Kafi. Dans une rencontre avec des journalistes, tenue avant-hier chez lui, l’ancien colonel de la Wilaya II historique pour « faire des mises au point » au contenu du livre de Saïd Sadi, Amirouche : une vie, deux morts et un testament, Ali Kafi s’est dit « attristé » par ce qui arrive au pays. « Nous avons consacré toute notre vie pour le militantisme depuis le mouvement national, avec des grands espoirs, actuellement tout sombre subitement dans l’obscurité. » Mais à qui la faute ? « Le problème réside dans l’écriture authentique de l’histoire de sorte à permettre aux générations de séparer le bon grain de l’ivraie et pour qu’elles puissent se déterminer. » Plus radical dans sa critique de la situation actuelle et de toute la confusion qui émaille le débat sur l’histoire de la Révolution algérienne, Ali Kafi a estimé que cette confusion « est due à l’absence de l’Etat ».


    L’Etat n’existe pas, il a délaissé son rôle et l’histoire de l’Algérie. Il a sacrifié et détruit la génération actuelle et la génération future. Les partis également ont failli », a asséné M. Kafi. Le chef historique de la Wilaya II a remonté l’histoire contemporaine de l’Algérie pour expliquer l’impasse dans laquelle a sombré le pays. Sans détour, il tranche : « Celui qui a rendu l’Algérie malade c’est Boumediène, il nous a laissé un héritage désastreux qui nous gouverne actuellement. » La messe est dite ! Le chef de la Wilaya II historique, qui s’est adonné à un exercice historique, a appelé les nouvelles générations à rester attachées à la Révolution qui « constitue une source de fierté, faisant fi de la naksa (débâcle) dans laquelle nous nous sommes engouffrés ». Malgré ce constat des plus critiques, Ali Kafi, du haut de ses 82 ans, deux des derniers colonels historiques avec Bentobal, ne perd pas espoir de retrouver « cette l’Algérie de nos rêves. L’injustice disparaîtra et il ne restera dans l’oued que ses galets ».
    Les mises au point de Kafi

    Faisant un aller-retour entre le passé révolutionnaire et l’actualité, l’ancien colonel du Nord-Constantinois, un des fiefs de la guerre de Libération nationale, a tenu à « faire de mises au point » après la polémique suscitée par le livre de Saïd Sadi. Son entrée en scène assure sans doute la relance du débat sur cette période où tout n’a pas été dit jusqu’à présent. Avant de se lancer dans le vif du sujet, tout en disant que sa sortie n’est pas une réponse à Sadi, Ali Kafi s’est interrogé sur le contexte dans lequel le livre a paru. « Je ne réponds pas à Sadi, car il n’est pas historien et il est loin de la marche historique de la Révolution. C’est le timing choisi qui a attiré mon attention. La sortie du livre intervient au cours de cette campagne que mène la France contre les moudjahiddine et ce qu’on appelle communément la famille révolutionnaire. » « Le deuxième point est lié au document criminalisant le colonialisme qui a provoqué une secousse en France. Y a-t-il un rapport ? » « Ou s’agit-il de la faillite de son parti et qu’il veut rebondir en utilisant des figures célèbres et salir la mémoire des honorables hommes ? », a regretté Ali Kafi. Ce sont autant d’interrogations qu’a soulevées Ali Kafi. Avant de juger « irresponsable le fait de douter du patriotisme des révolutionnaires et de jeter l’anathème sur la révolution ». Le colonel de la Wilaya II mis en cause dans le livre de Saïd Sadi a décidé donc de rompre le silence et de livrer sa version des faits. D’emblée, Ali Kafi a rejeté catégoriquement l’idée défendue par Sadi dans son livre qui consiste à dire que « Amirouche a été livré aux Français par Boussouf et Boumediène ».
    Pour Kafi, il s’agit là « d’une contrevérité historique ». « Est-il possible que Boussouf pouvait comploter contre deux colonels qui dirigeaient deux Wilayas historiques, pour qu’ils soient éliminés par les Français ? Prétendre cela, voudrait dire que Boussouf collaborait avec les Français et leur donnait des informations... » « Boussouf ne pouvait pas comploter contre Amirouche. C’est une affabulation et un mensonge grotesque », a affirmé A. Kafi. S’agissant de Boumediène, l’ancien colonel de la Wilaya II a affirmé que c’était un personnage complètement effacé. « Pour ce qui est de Boumediène, il était inconnu. Il était complètement à la marge, il évoluait à l’ombre de Boussouf. De ce fait, il ne pouvait pas comploter contre un géant comme Amirouche. Boumediène ne savait pas où a commencé l’histoire », a indiqué Ali Kafi. « En disant cela, je ne défends pas Boumediène d’autant plus que je ne partage rien avec lui. Bien au contraire, nous n’avons jamais été d’accord. Il a réuni autour de lui la clique de la France (les déserteurs de l’armée française, nldr) et le reste tout le monde le connaît », a affirmé A. Kafi. Pour appuyer ses propos, Ali Kafi est revenu sur cet épisode qui a coûté la vie à deux figures de la Révolution. « Ceux qui étaient à Tunis tombaient souvent dans des conflits et des problèmes internes. Et pour pouvoir les régler, ils faisaient appel aux gens de l’intérieur qui n’ont jamais eu de conflit. En 1959, un conflit a éclaté entre le CCE et le GPRA, après la démission de Mohamed Lamine Debaghine de son poste de ministre des Affaires étrangères. Ils convoquent une réunion des colonels à Tunis pour aider à solutionner cette crise. Nos frères de l’extérieur nous ont contactés, le 15 mars 1959, pour se rendre à Tunis et c’est moi qui étais chargé de contacter Amirouche et Si El Haoues étant donné que le contact direct avec eux n’était pas possible. Le télégramme nous ait parvenu du ministère de la Défense par le biais de Mohammedi Saïd. Il est dit dans ce message : ‘’Vous devriez venir en urgence pour débattre des questions concernant la révolution.
    Il nous est exigé à ce que chacun de nous doit se munir d’un mandat de sa Wilaya. Quand j’ai envoyé le télégramme à Amirouche, j’ai lui ai proposé de passer par la Wilaya II et on fera le chemin ensemble vers Tunis. Il m’a répondu : ne m’attends pas, je prends un autre chemin. Et c’est comme ça qu’il a choisi de passer par le Sud avec Si El Haoues ». « Ils avaient décidé de passer par le Sud, pensant que c’est le passage le plus sûr et qu’il n’y avait pas une forte concentration de l’armée française », a témoigné Kafi. « En cours de route vers Tunis avec Lamine Khane et Hachemi Hadjres et Medour, la nuit avant la traversée de la ligne Morice, nous avons allumé la radio et appris l’assassinat des deux colonels. C’était un coup dur pour la révolution, nous venions de perdre deux géants », a attesté Kafi. Le colonel de la II a également contesté l’information donnée par Sadi dans son livre, selon laquelle Krim Belkacem avait alerté Amirouche sur la nécessité de changer son itinéraire vers Tunis. « Impossible. Il n’avait aucun contact radio avec Amirouche. Les contacts radio vers la Wilaya III passaient par moi. Krim, maquisard depuis 1947 et connaissant parfaitement les techniques de l’ennemi, ne pouvait pas envoyer un message écrit, de peur de tomber entre les mains des Français. Et comme on était pressé par le temps, il ne pouvait pas aussi transmettre le message par le biais d’une personne », a indiqué Ali Kafi.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Congrès de la Soummam…

    Ali Kafi, qui a dit n’avoir pas lu le livre de Saïd Sadi et qu’il a juste pris connaissance du débat qu’il a suscité et des déclarations de Sadi, est revenu sur l’un des passages où il est cité dans le livre, sa participation au congrès de la Soummam. Sadi écrit à ce propos : « Sans qu’on sache vraiment pourquoi à ce jour, Kafi ne figurait pas sur la liste des congressistes » au congrès de la Soummam et « aujourd’hui encore, on n’a pas de témoignages pouvant expliquer ce qui a amené Zighout à écarter Kafi des débats. On sait que ce dernier a vécu cette décision comme un affront personnel et qu’il en conçut un vif ressentiment à l’encontre de Amirouche qu’il soupçonna, à tort, d’avoir été à l’origine de sa mise à l’écart », p119. Pour Ali Kafi, Sadi « affabule ». « Nous étions une délégation officielle, Zighout, Ben Tobbal, Mezhoudi, Rouabhi, Benaouda et moi-même. Amirouche n’était pas avec la délégation de la Wilaya III. Nous n’avons pas parlé ni débattu avec lui (Amirouche). J’ai assisté à deux séances avant que Zighout ne me contacte et me confie la mission d’aller attendre un avion qui va larguer des armes. Mais il n’y avait pas d’avion. Je n’ai pas été écarté et je ne prétends pas que j’ai participé au Congrès, mais je m’interroge sur la mission qu’on m’a confiée », a précisé Kafi.
    Autre épisode sur lequel s’est attardé Sadi dans son livre, c’est « l’esquive » d’Ali Kafi à la réunion des colonels en décembre 1958, qui s’est déroulée à Collo dans la Wilaya II. A ce sujet, le colonel de la II donne une autre version. « Ce n’est pas une réunion des colonels, ils sont venus (Amirouche, Hadj Lakhdar et Bougherra) sans me consulter au préalable. Ils m’ont remis un document m’informant de l’affaire de la Bleuite qui a fait des ravages, et me demandant d’agir comme eux. Cette histoire a jeté le doute dans les Wilayas II, III et IV. Elle a coûté la vie à nos meilleurs cadres et jeunes. J’ai dit à Amirouche : « Si tu es venu chercher ma caution tu ne l’auras pas. Moi je ne doute pas de mes troupes. C’est comme ça que j’ai pu éviter un massacre dans la II. Je leur ai dit : vous êtes les bienvenus chez moi, mais je ne vais pas m’impliquer dans cette histoire. J’ai leur ai envoyé Lamine Khan et je leur ait dit de s’éloigner de moi. C’est ça la vérité et si l’histoire se répétait, je ferais la même chose », a raconté Kafi.
    Tout en admettant qu’il y a eu beaucoup d’erreurs durant la révolution, Ali Kafi soutient que la grande erreur « était d’avoir vidé les wilayas de leurs cadres. Amirouche a été victime d’un complot. La Révolution n’a pas été faite par des prophètes. Il y avait beaucoup d’erreurs graves, mais c’est la révolution tout entière qui en assume la totale responsabilité », a estimé Kafi. Ce dernier se défend de toute haine ou rancœur à l’égard de Amirouche, Krim Belkacem ou Abane Ramdane, « et ce malgré les différends ». « Amirouche était plus qu’un grand frère pour moi. On avait d’excellentes relations, on se voyait régulièrement. Amirouche et Abane, un grand militant qui vient de loin, enfant du PPA-MTLD, n’est pas une propriété de Sadi, ils sont les enfants de la Révolution. Amirouche est un symbole, pourquoi veut-on minimiser ces géants ? », s’est interrogé le colonel de la Wilaya II.
    En parlant toujours d’Amirouche, il a indiqué que la direction de l’extérieur avait envoyé un message, au nom du gouvernement, le félicitant d’avoir accompli sa tâche durant l’affaire de la Bleuite. Et c’est Boussouf qui a envoyé ce message. « C’est moi-même qui le lui avais remis. Il faut dire que Amirouche faisait à chaque fois des rapports à la direction à Tunis. » En décidant d’intervenir dans un débat très complexe concernant la révolution algérienne, le colonel Ali Kafi se dit vouloir « corriger la marche de l’histoire ». Il a invité les historiens à se pencher sérieusement sur l’écriture de l’histoire. Parce que « toutes ces campagnes sont dues au fait qu’il n’y ait pas eu l’écriture de notre histoire, c’est comme s’il y a des Algériens qui ont peur de l’écriture de l’histoire de la Révolution ! », a jugé Ali Kafi. Il a souhaité un débat serein et sérieux sur l’histoire, loin de la politique et des politiciens « afin de corriger la marche de l’histoire qui vient de loin, de l’Emir, des résistances populaires jusqu’à la glorieuse Révolution ».


    Par Hacen Ouali
    el watan
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      « Celui qui a rendu l’Algérie malade c’est Boumediène, il nous a laissé un héritage désastreux qui nous gouverne actuellement. »
      Oui!
      Celui qui a impulsé la culture de la force en lieu et place de la culture de la démocratie c'est bouboum! Et nous cueillons à ce jour, les fruits amères de ce qu'il a semé!
      C'est grâce à lui qu'aujourd'hui, l'Algérie est gouvernée par des "Décideurs", que le président est un candidat du "Consensus", que le général commande au ministre, que le chef du secteur militaire commande au wali, que le chef de brigade est plus important que le maire élu!...etc!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

      Commentaire


      • #4
        Salut à tout le monde,

        Ils fon rire les politiciens (ou pseudo-politiciens) algériens. Il sont doués et ont toutes les solutions lorsqu'ils sont écartés du pouvoir, mais lorsqu'ils sont aux commandes de la nation, ils sont tout autant médiocres que ceux qu'ils blâment.

        En bref, les perpétuels règlements de compte sont une spécificité toute algérienne.

        Commentaire


        • #5
          Au congé de la Soummam, Amirouche a été chargé de l'organisation matériel et logistique des travaux ainsi que de la protection immédiate et éloigné des lieux de réeunions et des séjours des congréssistes.

          Commentaire


          • #6
            C'est devenu une habitude d'El Watan d'aller déterrer d'anciens "partons" de l'État pour leur permettre de s'exprimer et en vouloir à des personnes de ne pas faire ce que eux mêmes, en leur temps, n'ont pas fait.

            Cette démarche aurait pu être positive et fructueuse et témoigner de la bonne foi de ces personnes dans un seul cas de figure. Il faudrait qu'ils nous expliquent qu'est-ce qui les a empêché, au moment où ils en avaient l'occasion, de ne pas avoir les tares qu'ils constatent dans les gouvernants d'aujourd'hui. Est-ce qu'il y a un pouvoir caché qui tient les rênes et qui fait d'eux de simples pantins. Et si oui, que peuvent-ils nous apprendre sur cette mystérieuse force ?

            Autrement, je vois biens ceux qui se font critiquer aujourd'hui (à juste titre) critiquer à leur tour leur successeurs dans 10 ans, et les suivants faire de mêmes, etc., etc.
            Dernière modification par Loubia, 08 mai 2010, 19h37.
            -
            Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
            -

            Commentaire


            • #7
              Ali Kafi lors d’une rencontre avec des journalistes : « L’Algérie va vers l’inconnu

              bonjour monsieur Ali KAFI,

              De grâce arrêter de remuer les morts. Ce sont vos compagnons d'armes, dans une révolution qui ne fait pas d'erreurs.
              Ne tirez pas la couverture vers vous. Vous avez fait des erreurs. Mais quand on lit les vivants à croire que cette révolution a été faite par eux seuls. Et si on continue à les interroger un par un on va s'apercevoir qu'ils ne peuvent pas se gober. Mon dieu personne n'aime personne. Elle a été faite dans les coulisses "el ghiba oue namima".
              Si des colonel tels que SI ELHOUES OU AMIROUCHE NE SONT RIEN OU ON VA, il devrait dire. laissez nous au moins rëver d'une revolution pure et dure y a L'khaoua.
              Si ABANE Ramdane n'est rien, AMIROUCHE zero, BOUMEDIENNE WALOU, le peuple ,ghabit, y a sahbi ouin rayhine c'est pas où va l'ALGERIE devrai t on dire.
              Je réponds à Monsieur KAFI quand il se dit que l'ALGERIE va vers l'inconnu, par une anecdote bien de chez nous à la wilaya II qu'il a dirigée et qu'il connait bien des endroits tels que djebel bouhenche, guerrouche etc.. A un pauvre citoyen à qui on demandait comment reconnaitre un vrai maquisard d'un faux il leur a dit c'est simple il n'y a qu'à aller questionner nos vieilles femmes, elles les conaissent un par un, vu qu'elles les ont hébergé et donné à manger.

              VOUS NOUS AVEZ CONFISQUE LA REVOLUTION LAISSER NOUS NOS MARTYRS.
              NE FAITES RIEN POUR L'HISTOIRE LAISSEZ LA TELLE QU'ELLE EST ELLE EST BIEN LA OU ELLE EST. ON LA CONNAIT ON SAIT QUI EST QUI.
              Dernière modification par che1, 08 mai 2010, 19h35.

              Commentaire


              • #8
                On s'est habitué à votre mutisme, on vous a même effacé de nos mémoires, juste un vague souvenir après votre brillant passage au sommet de l'état, vous qui n'arriviez même pas à mémoriser entres "mes frères"... Et "mes soeurs" sans que vous ne regardiez la feuille du discours qu'on vous a écrit, je termine avec ceci :
                Il vaut mieux demeurer silencieux et passer pour un idiot que d’ouvrir la bouche et dissiper tout doute.
                Dernière modification par RoboCop, 08 mai 2010, 20h06.
                Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

                Commentaire


                • #9
                  lui il doit cesser toute affaire cessante la gnole
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                  Commentaire


                  • #10
                    Le politique est démissionnaire mais le peuple l'est davantage dans des proportions qui me poussent à pleurer l'Algérie.
                    On n'a que le gouvernant qu'on mérite.

                    Commentaire


                    • #11
                      honte a lui, honte au journalistes qui le font parler, cest vraiment lamentable...
                      Mais soyons sérieux ya jmaâ ! Il a le droit de donner sa version de l'histoire dont il est l'un des rares témoins vivant ! Moi je pense qu'il a le devoir de le faire.
                      Et en quoi ça serait une honte qu'un journaliste rapporte le témoignage d'un Moudjahid qui a vécu ce douloureux épisode ?
                      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

                      Commentaire


                      • #12
                        quel connard ce kafi.
                        Et dire qu il a été chef d état.
                        En tant que maquisard tout le monde vous dira qu il ne vaut pas le dernier des joundis.
                        La crème des moujahidines de sa wilaya à été foutue en prison en 1963
                        L inflation des chiffres d anciens moujahidines des faux c sa wilaya.
                        Connard
                        Dernière modification par bledard_for_ever, 08 mai 2010, 23h21.
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                        Commentaire


                        • #13
                          Si c'est lui qui vient à en dire ça, c'est que l'Algérie est vraiment dans un état grave! Depuis quand Ali Kafi en vient à faire un bilan aussi mauvais? lui même qui a toujours vu la médiocrité comme une normalité, je vous laisse deviner ce que voudrait dire un pays qui n'avance pas à ses yeux, vraiment Allah Yestorna, il faut qu'on en finisse.

                          Commentaire


                          • #14
                            Ali Kafi, ancien président et colonel de la wilaya ii : «je n’ai pas lu le livre mais voici ma version»
                            Ali Kafi a réagi — sans même l’avoir lu — au contenu du livre écrit par Saïd Sadi. Le président du Haut Conseil d’Etat a profité d’une rencontre avec la presse pour s’en prendre aux colonels Amirouche et Boumediène et pour dresser un tableau noir de la gouvernance de Abdelaziz Bouteflika.

                            Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Lors d’une rencontre avec des journalistes des quotidiens Liberté, El Watan, El Fedjr et El Khabar, organisée jeudi en son domicile, Ali Kafi a réagi au livre Amirouche : une vie, deux morts, un testament. Le président du HCE, qui avoue ne pas avoir lu l’ouvrage de Saïd Sadi, conteste à l’auteur le droit d’écrire sur la Révolution algérienne. «Saïd Sadi n’a pas le droit d’écrire sur l’Histoire. Il est psychiatre et non pas historien. De plus, n’étant pas un acteur de la Révolution, il est très loin du processus historique de notre Révolution. Il ne l’a pas vécue, donc il ne peut pas s’en imprégner (…) Au vu de la faillite qui a gagné son parti (le RCD), veut-il peut-être rebondir sur la scène en enfourchant le cheval de la grandiose Révolution qui a libéré le pays ? Si Amirouche était encore en vie, il aurait exécuté son propre fils ainsi que Saïd Sadi.» Si l’on s’en tient aux propos de Ali Kafi, aucun Algérien n’est disposé à écrire l’histoire de l’Algérie. «Nos historiens sont des lâches et des entremetteurs. Ils n’écrivent pas. Pourquoi on n’écrit pas notre histoire ? La France a-t-elle peur que l’histoire de l’Algérie soit écrite ? Y aurait-il des Algériens qui seront dérangés par l’écriture de l’histoire?», s’est-il interrogé. Revenant sur le contexte historique de l’époque, Kafi — alors colonel de la Wilaya II — a reconnu avoir été écarté des travaux du Congrès de la Soummam. «Nous étions une délégation officielle, Zighout, Ben Tobbal, Mezhoudi, Rouabhi, Benaouda et moi-même. (…) J’ai assisté à deux séances avant que Zighout ne me contacte et me confie la mission d’aller attendre un avion qui allait larguer des armes. Mais il n’y avait pas d’avion. Je n’ai pas été écarté et je ne prétends pas que j’ai participé au Congrès, mais je m’interroge sur la mission qu’on m’a confiée». Ne manquant pas de traiter Saïd Sadi «d’affabulateur », Ali Kafi confirme, néanmoins, les informations publiées par le président du RCD. Assénant ses vérités, Kafi s’en prendra de face aux colonels Boumediène et Amirouche. Du président de la République il dira : «Moi, Boumediène je l’ignore. Il est entré à la Révolution en 1956 grâce à une lettre de recommandation d’Ahmed Ben Bella. Il ne connaît pas les tenants et les aboutissants de la guerre de Libération (…) Celui qui a rendu l’Algérie malade c’est Boumediène, il nous a laissé un héritage désastreux qui nous gouverne actuellement (…) Il a ruiné le pays. Les deux seules bonnes décisions qu’il avait prises, ce sont la nationalisation des hydrocarbures et la révolution agraire». Pour ce qui est du colonel Amirouche, Ali Kafi tiendra des discours diamétralement opposés. Dans un premier temps, il prendra le ton de l’offense en évoquant le colonel de la Wilaya III historique : «On appelait Amirouche “Taxi Ami Salah”» rapporte- t-il en prenant soin d’évoquer dans le détail sa «fuite» face à l’ennemi. «On s’est retrouvés tous dans une maison à Michelet. Repérant Amirouche, isolé dans un coin tout empêtré dans sa kechabia, Abane l’avait sermonné devant tout le monde en le traitant de tous les noms d’oiseaux. Il lui cria à la figure : ‘’J’emmerde celui qui t’a nommé officier” (inal bouh lisemak dhabet)», raconte Kafi. Mais ce dernier semble finalement se reprendre : «Amirouche était plus qu’un grand frère pour moi. On avait d’excellentes relations, on se voyait régulièrement ». Et il qualifiera «d’impardonnable » la séquestration des corps de Amirouche et Si Haouès après la Révolution. «Cela ne fait pas très longtemps que je suis au courant de cette affaire. Mais je la considère comme un crime impardonnable contre les chouhada. » Au-delà de l’aspect historique, la sortie médiatique de Ali Kafi se caractérise aussi par des critiques à l’égard de la gouvernance de Abdelaziz Bouteflika. Un constat d’échec sans appel. «L’Algérie vit une faillite totale et elle se dirige vers l’inconnu. Nous avons consacré toute notre vie pour le militantisme depuis le mouvement national, avec de grands espoirs, actuellement tout sombre subitement dans l’obscurité.»

                            T. H.
                            Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

                            Commentaire


                            • #15
                              C'est hallucinant à quel point il peut raconter des sottises !
                              -
                              Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
                              -

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X