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Echorouk a rencontré Abd-el-Djabbar, l’émir repenti, quelques jours seulement après sa reddition dans le cadre de la réconciliation nationale. Sa dernière opération a été le kidnapping à Boghni d’Ammi Ali. Convaincu de l’illégitimité du djihad, l’émir qui a reporté sa décision de se rendre pendant plus de cinq ans, apporte son témoignage sur la réalité de l’organisation et les raisons d’adhérer à la réconciliation.
* De son vrai nom Ahmed Mansouri, Abd-el-Djabbar, 34 ans, de la région d’Aomar à Bouira nous a reçu à son lieu de résidence à Alger. Avant de nous entretenir de l’organisation armée et de son devenir, il a évoqué les raisons qui l’on poussé à se repentir, soit l’appel de ses parents pour qu’il quitte le pseudo-djihad et la décision de Hassan Hattab, l’émir national d’abandonner une lutte infondée.
* Abd-el-Djabbar a révélé à Echorouk que sa reddition était programmée depuis 6 ans. Mais considérant que la réussite de réconciliation nationale devait s’opérer dans les fiefs, il a contribué par ses contacts avec des émirs repentis du GSPC à empêcher plusieurs attentats suicide.
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* L’émir repenti a estimé la faction d’El-Farouk à 80 éléments armés divisés en 4 brigades dont le champ d’action s’étend de Boghni aux confins de la wilaya de Bouira à l’est et Boumerdès à l’ouest en passant par les maquis de la Kabylie.
* L’élimination de l’organisation est imminente selon Abd-el-Djabbar du fait des frappes ininterrompues des services de sécurité, qui à ce rythme, en arriveront à bout au plus en deux années. La perte du soutien logistique et financier et l’altération de la conviction des éléments armés quant au bien-fondé de leur action ont provoqué l’indiscipline, les critiques, la désobéissance au quotidien même de la part de la plus simple recrue.
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* Abd-el-Djabbar n’écarte pas la chute de Droudkal. Il a indiqué que plusieurs complots se trament dans son dos et des informations rapportent que son renversement n’est pas loin.
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* Nombre d’émirs et d’hommes armés appuient la réconciliation nationale et collaborent de leurs fiefs avec des émirs repentis, selon Abd-el-Djabbar qui ajoute que les mouvements de Droudkal ne sont plus un secret et pire, des éléments de confiance de l’organisation affichent leur vœu de repentir et la meilleure preuve en est qu’ils sont devenus des sources d’information, tant leur conviction sur l’illégitimité du djihad est grande.
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* La marginalisation des recrues étrangères a semé le doute parmi leurs rangs et beaucoup ont déserté la vie de privations du djebel pour retourner dans leurs pays en particulier ceux qui ne font l’objet d’aucun avis de recherche. Les autres aspirent à une réconciliation qui leur permettrait de rentrer au bercail.
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* D’anciens émirs du GIA, pour leur grand âge, leur santé déclinante et les divergences avec l’actuel émirat se sont retranchés dans les djebels de Lakhdaria observant une trêve tacite et s’apprêtent à adhérer à la réconciliation nationale. Quelques uns, victimes des luttes intestines, avaient été purement liquidés.
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* Abd-el-Djabbar ne cache pas son admiration pour le soulèvement des habitants de Boghni, qui a profondément secoué l’organisation. L’ex-émir a souhaité que la révolte se reproduise plus souvent car les éléments armés sont incapables d’affronter une marée de citoyens soudés pour un objectif commun.
* ECHOUROUK ONLINE
* De son vrai nom Ahmed Mansouri, Abd-el-Djabbar, 34 ans, de la région d’Aomar à Bouira nous a reçu à son lieu de résidence à Alger. Avant de nous entretenir de l’organisation armée et de son devenir, il a évoqué les raisons qui l’on poussé à se repentir, soit l’appel de ses parents pour qu’il quitte le pseudo-djihad et la décision de Hassan Hattab, l’émir national d’abandonner une lutte infondée.
* Abd-el-Djabbar a révélé à Echorouk que sa reddition était programmée depuis 6 ans. Mais considérant que la réussite de réconciliation nationale devait s’opérer dans les fiefs, il a contribué par ses contacts avec des émirs repentis du GSPC à empêcher plusieurs attentats suicide.
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* L’émir repenti a estimé la faction d’El-Farouk à 80 éléments armés divisés en 4 brigades dont le champ d’action s’étend de Boghni aux confins de la wilaya de Bouira à l’est et Boumerdès à l’ouest en passant par les maquis de la Kabylie.
* L’élimination de l’organisation est imminente selon Abd-el-Djabbar du fait des frappes ininterrompues des services de sécurité, qui à ce rythme, en arriveront à bout au plus en deux années. La perte du soutien logistique et financier et l’altération de la conviction des éléments armés quant au bien-fondé de leur action ont provoqué l’indiscipline, les critiques, la désobéissance au quotidien même de la part de la plus simple recrue.
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* Abd-el-Djabbar n’écarte pas la chute de Droudkal. Il a indiqué que plusieurs complots se trament dans son dos et des informations rapportent que son renversement n’est pas loin.
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* Nombre d’émirs et d’hommes armés appuient la réconciliation nationale et collaborent de leurs fiefs avec des émirs repentis, selon Abd-el-Djabbar qui ajoute que les mouvements de Droudkal ne sont plus un secret et pire, des éléments de confiance de l’organisation affichent leur vœu de repentir et la meilleure preuve en est qu’ils sont devenus des sources d’information, tant leur conviction sur l’illégitimité du djihad est grande.
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* La marginalisation des recrues étrangères a semé le doute parmi leurs rangs et beaucoup ont déserté la vie de privations du djebel pour retourner dans leurs pays en particulier ceux qui ne font l’objet d’aucun avis de recherche. Les autres aspirent à une réconciliation qui leur permettrait de rentrer au bercail.
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* D’anciens émirs du GIA, pour leur grand âge, leur santé déclinante et les divergences avec l’actuel émirat se sont retranchés dans les djebels de Lakhdaria observant une trêve tacite et s’apprêtent à adhérer à la réconciliation nationale. Quelques uns, victimes des luttes intestines, avaient été purement liquidés.
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* Abd-el-Djabbar ne cache pas son admiration pour le soulèvement des habitants de Boghni, qui a profondément secoué l’organisation. L’ex-émir a souhaité que la révolte se reproduise plus souvent car les éléments armés sont incapables d’affronter une marée de citoyens soudés pour un objectif commun.
* ECHOUROUK ONLINE