Une révolution en Algérie !
Le conseil du gouvernement a examiné et adopté un projet d'ordonnance qui vise à régir l'Armée Nationale Populaire. Jamais un gouvernement algérien n'a rédigé le moindre texte officiel regissant l'ANP. La gestion de l'armée etait toujours laissé aux militaires.
Ceci est à mon avis est un tournant historique pour l'Algérie qui comme chaque pays moderne a pour devise "la primauté du poltique sur le militaire".
En France quand Chirac decide de faire revenir le Clemanceau en France. La Ministre de la défénse n'a qu'a se plier ! car la régle c'est que : la politique prime sur le militaire.

Stanislas
Source : la tribune
Le conseil de gouvernement, qui s’est tenu hier, a examiné et adopté un projet d’ordonnance portant statut des personnels militaires. Le communiqué du conseil de gouvernement explique que «ce texte vient mettre à jour une législation en la matière qui remonte à plus de trois décennies. Il est destiné à servir de socle juridique aux statuts particuliers devant régir les différentes composantes de l’Armée nationale populaire». On note en premier lieu que c’est pratiquement la première fois que le conseil de gouvernement propose un texte juridique régissant l’ANP. Ce qui suggère la primauté du politique sur le militaire et met un terme à la gestion de la chose militaire en vase clos. A ce propos, le communiqué précise que «le projet d’ordonnance se distingue par l’importance qu’il accorde à la modernisation et à la professionnalisation des forces armées du pays, notamment à travers la valorisation poussée de la formation et de la compétence, la généralisation de la sélection par les concours précédant la formation, l’adaptation de la fonction militaire au droit national et au droit international relatif pertinent, ainsi que les conditions adaptées envisagées pour permettre le développement de la place de la femme dans les rangs de l’Armée nationale populaire». Manifestement, ce projet d’ordonnance vise à parachever le processus de professionnalisation de l’ANP après son retrait de la scène politique. Ses nouvelles missions, en plus de celles définies dans la Constitution, sont déterminées par les exigences géopolitiques et régionales et où l’interopérabilité devient le mot clé de la coopération militaire internationale, elle-même déterminée par les nouvelles exigences de lutte antiterroriste, de lutte contre le grand banditisme transfrontalier et en haute mer, contre la traite des humains et d’autres menaces nouvelles.
Ces missions nouvelles sont définies par les instances politiques conformément aux engagements de l’Algérie et de ses accords internationaux. C’est dans ce sens que l’on comprend «l’adaptation de la fonction militaire au droit national et au droit international relatif pertinent».
Le conseil de gouvernement a également examiné et adopté le projet de programme complémentaire pour le développement des wilayas des Hauts Plateaux. Ce projet sera présenté au Conseil des ministres dans les prochains jours. Le programme complémentaire répond aux deux objectifs suivants : en premier lieu, améliorer les conditions de vie de la population, ce à quoi le projet de programme examiné par le conseil de gouvernement apporte une réponse substantielle dans tous les secteurs, en second lieu, préparer et réunir les conditions requises pour orienter désormais l’investissement et le développement vers les régions de l’intérieur du pays, dans le respect du programme national d’aménagement du territoire adopté par le pays et consolidé par une loi. Là, également, le projet de programme complémentaire pour les Hauts Plateaux englobe des moyens importants destinés à la création d’une dynamique de développement de l’investissement et au renforcement des infrastructures de base.
Le conseil du gouvernement a examiné et adopté un projet d'ordonnance qui vise à régir l'Armée Nationale Populaire. Jamais un gouvernement algérien n'a rédigé le moindre texte officiel regissant l'ANP. La gestion de l'armée etait toujours laissé aux militaires.
Ceci est à mon avis est un tournant historique pour l'Algérie qui comme chaque pays moderne a pour devise "la primauté du poltique sur le militaire".
En France quand Chirac decide de faire revenir le Clemanceau en France. La Ministre de la défénse n'a qu'a se plier ! car la régle c'est que : la politique prime sur le militaire.

Stanislas
Source : la tribune
Le conseil de gouvernement, qui s’est tenu hier, a examiné et adopté un projet d’ordonnance portant statut des personnels militaires. Le communiqué du conseil de gouvernement explique que «ce texte vient mettre à jour une législation en la matière qui remonte à plus de trois décennies. Il est destiné à servir de socle juridique aux statuts particuliers devant régir les différentes composantes de l’Armée nationale populaire». On note en premier lieu que c’est pratiquement la première fois que le conseil de gouvernement propose un texte juridique régissant l’ANP. Ce qui suggère la primauté du politique sur le militaire et met un terme à la gestion de la chose militaire en vase clos. A ce propos, le communiqué précise que «le projet d’ordonnance se distingue par l’importance qu’il accorde à la modernisation et à la professionnalisation des forces armées du pays, notamment à travers la valorisation poussée de la formation et de la compétence, la généralisation de la sélection par les concours précédant la formation, l’adaptation de la fonction militaire au droit national et au droit international relatif pertinent, ainsi que les conditions adaptées envisagées pour permettre le développement de la place de la femme dans les rangs de l’Armée nationale populaire». Manifestement, ce projet d’ordonnance vise à parachever le processus de professionnalisation de l’ANP après son retrait de la scène politique. Ses nouvelles missions, en plus de celles définies dans la Constitution, sont déterminées par les exigences géopolitiques et régionales et où l’interopérabilité devient le mot clé de la coopération militaire internationale, elle-même déterminée par les nouvelles exigences de lutte antiterroriste, de lutte contre le grand banditisme transfrontalier et en haute mer, contre la traite des humains et d’autres menaces nouvelles.
Ces missions nouvelles sont définies par les instances politiques conformément aux engagements de l’Algérie et de ses accords internationaux. C’est dans ce sens que l’on comprend «l’adaptation de la fonction militaire au droit national et au droit international relatif pertinent».
Le conseil de gouvernement a également examiné et adopté le projet de programme complémentaire pour le développement des wilayas des Hauts Plateaux. Ce projet sera présenté au Conseil des ministres dans les prochains jours. Le programme complémentaire répond aux deux objectifs suivants : en premier lieu, améliorer les conditions de vie de la population, ce à quoi le projet de programme examiné par le conseil de gouvernement apporte une réponse substantielle dans tous les secteurs, en second lieu, préparer et réunir les conditions requises pour orienter désormais l’investissement et le développement vers les régions de l’intérieur du pays, dans le respect du programme national d’aménagement du territoire adopté par le pays et consolidé par une loi. Là, également, le projet de programme complémentaire pour les Hauts Plateaux englobe des moyens importants destinés à la création d’une dynamique de développement de l’investissement et au renforcement des infrastructures de base.
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