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FFS : Ait Ahmed : Des apprentis sorciers mettent en péril l’unité du pays

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    Invité a répondu
    Tout en se disant conscient des « meurtrissures », des « blessures » et des « doutes » du peuple algérien, il enjoint aux militants du Front des forces socialistes à plancher sur « la fermeture brutale de l’espace public », « la fiabilité des statistiques », « le bilan économique », « les voies légales et pacifiques vers la démocratie » ainsi que « les inégalités et les injustices ».
    mes amis algériens n'ont jamais cru aux statistiques officielles, qui ne concordent aucunement avec l'amère réalité de leur bled.................

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    Invité a répondu
    Envoyé par Gironimoo Voir le message
    parcontre l'unité de la kabylie il ne s'est jamais soucié avec sa gueguerre avec le RCD
    l'unité nationale est tout a fait discutable dans sa forme ... moi elle ne me convient pas et je suis pas le seul ... et depuis un moment on est loin d'être les seule ... des voix s'élèvent cette unité n'est pas dans l'intérêt de la kabylie et des kabyles et leur identité ... c'est une assimilation et non une union si ça lui est égale ça se fera sans lui ... nous sommes un peuple et on entend exister officiellement
    Mieux, tu devrais exiger la mention "nation kabyle".

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  • Gironimoo
    a répondu
    Les mises en garde de Hocine Aït Ahmed sur la surenchère régionaliste : « Des apprentis sorciers mettent en péril l’unité du pays »
    parcontre l'unité de la kabylie il ne s'est jamais soucié avec sa gueguerre avec le RCD
    l'unité nationale est tout a fait discutable dans sa forme ... moi elle ne me convient pas et je suis pas le seul ... et depuis un moment on est loin d'être les seule ... des voix s'élèvent cette unité n'est pas dans l'intérêt de la kabylie et des kabyles et leur identité ... c'est une assimilation et non une union si ça lui est égale ça se fera sans lui ... nous sommes un peuple et on entend exister officiellement
    Dernière modification par Gironimoo, 06 juin 2010, 01h13.

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  • FFS : Ait Ahmed : Des apprentis sorciers mettent en péril l’unité du pays

    Les mises en garde de Hocine Aït Ahmed sur la surenchère régionaliste : « Des apprentis sorciers mettent en péril l’unité du pays »


    Les apprentis sorciers qui se livrent à des surenchères oscillent tous entre « le délire individuel et la dérive collective. » La petite phrase de Hocine Aït Ahmed s’adresse aussi bien à Ferhat Mehenni, qui se désigne « président du gouvernement provisoire kabyle », qu’au pouvoir algérien.


    Dans une lettre rendue publique hier lors du conseil national du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed décoche une flèche particulièrement assassine au président du Mouvement d’autonomie de la Kabylie (MAK). « D’aucuns essayent de se mobiliser sur des thèmes à caractère religieux, régionalistes et même ethniques », dit-il, en mettant sur un pied d’égalité ceux qui poussent à une « surenchère régionaliste » en Kabylie et ceux qui « instrumentalisent » l’extrémisme armé à « des fins politiques au Sahel ». « Ni pureté religieuse, ni pureté ethnique et ni pureté idéologique ne peuvent constituer un projet politique viable », tranche-t-il.
    « Ces menées aventureuses, ces politiques de hasard procèdent d’une même approche stratégique qui met en péril l’unité et la cohésion du pays », diagnostique Aït Ahmed, en faisant remarquer qu’un éclatement serait parfaitement conforme au « remodelage des Etats », pensé et voulu par les puissants ; d’autant, pense Hocine Aït Ahmed, que l’Etat est « fragilisé » et le pouvoir « illégitime ». Les piques envoyées aux tenants du régime ne manquent pas d’âpreté. « Les pouvoirs illégitimes, même s’ils auraient des velléités de résistance à ce mouvement sont incapables de faire face ; ils n’ont d’autre choix que de se soumettre et de soumettre leur société par la violence », souligne le président du FFS. Usant du sens de la formule qu’on lui connaît, Hocine Aït Ahmed se montre tour à tour mordant – « Depuis l’indépendance, nous faisons face au même régime qui mène les mêmes politiques » –, amer – « Depuis le coup d’Etat de janvier 1992, l’histoire balbutie en Algérie. Le pays est malade du vide politique voulu et organisé et de l’absence de gouvernants légitimes. C’est le facteur principal d’instabilité dans le pays » – et tranchant – « Certains ont choisi délibérément la vacance de la démocratie dans le pays. » Le président du FFS peut aussi se montrer allusif, laissant penser à ses auditeurs qu’il attaque le frère-ennemi, le RCD : « Il n’appartient pas à un homme ou à un parti politique conséquent de réaliser les fantasmes qu’ils soient individuels ou collectifs. » Rassembleur, il rappelle que les Algériens ont mené une guerre de libération « exemplaire » qui a marqué l’histoire des peuples colonisés.
    « Rejeter les conservatismes au sein du parti »

    « Si les femmes et les hommes de notre pays, écrit Aït Ahmed, ont refusé l’abdication et la soumission devant une des plus grandes puissances coloniales, non seulement sur toute l’étendue du territoire mais aussi en France, c’est qu’ils formaient un peuple uni et solidaire. » Il revient enfin, égal à lui-même, invitant au débat et à la réflexion. « Nous avons besoin de débattre en toute liberté de nos problèmes, de rejeter tous les conservatismes, y compris ceux qui ont cours dans notre parti. Nous devons privilégier l’analyse politique et rigoureuse des faits pour échapper à l’intoxication de l’espace public. C’est le seul moyen de respirer, en phase avec notre société, c’est le moyen d’empêcher que les uns et les autres décident de nos têtes au-dessus de nos têtes », souligne-t-il. De sa retraite genevoise, Hocine Aït Ahmed, 84 ans, réfléchit aux conséquences de la politique exercée actuellement sur les années à venir.
    « Demain sera la conséquence et les résultats de nos actes d’aujourd’hui », prédit-il. Et d’ajouter : « Nous voulons nous montrer dignes de ceux qui nous ont précédés et des générations futures. Notre parti s’inscrit dans la continuité historique du mouvement national et constitue un maillon important, un relais dans la chaîne des luttes d’émancipation menées par les Algériens. » Le président du FFS estime que la survie des Algériens à ce siècle tient au « miracle ». Tout en se disant conscient des « meurtrissures », des « blessures » et des « doutes » du peuple algérien, il enjoint aux militants du Front des forces socialistes à plancher sur « la fermeture brutale de l’espace public », « la fiabilité des statistiques », « le bilan économique », « les voies légales et pacifiques vers la démocratie » ainsi que « les inégalités et les injustices ». Le président du FFS conclut en annonçant la désignation d’une commission d’organisation de la Conférence d’évaluation du parti qui, précise-t-il, « travaille en toute liberté et indépendance, notamment vis-à-vis des instances du parti ».


    Par Amel Blidi
    Dernière modification par Tamedit n-was, 06 juin 2010, 00h54.
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