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Démantèlement d’un réseau national de blanchiment d’argent

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  • Démantèlement d’un réseau national de blanchiment d’argent

    Les éléments de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Alger ont réussi à récupérer une somme de 14 milliards de centimes sur des comptes détournés dans des banques privées au niveau d’Alger dans le cadre du démantèlement d’un réseau national de blanchiment d’argent.

    Les membres de ce réseau, au nombre de six, ont été arrêtés et présentés la semaine dernière devant le procureur près le tribunal de Bir- Mourad-RaÏs qui a ordonné le mandat de dépôt de 5 des mis en cause et la mise sous contrôle judiciaire du sixième sous les chefs d’inculpations “association de malfaiteurs, blanchiment d’argent dans un réseau organisé, vol multiple des fonds de l’État, falsification de documents officiels et commerciaux, usurpation d’identité, la négligence entraînant le vol des fonds publics ”, puisque parmi eux se trouve un employé au niveau de la poste.

    “Il s’agit de la plus grande opération de démantèlement d’un réseau de blanchiment d’argent traitée récemment”, nous précise une source judiciaire. Les enquêteurs de la brigade économique de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Alger ont réussi à démanteler un réseau national spécialisé dans le blanchiment d’argent dans un temps record, à savoir 48 h. Cette enquête a été appuyée par le procureur près le tribunal de Bir-Mourad-Raïs qui a permis l’arrestation des membres de ce réseau résidant à Alger, Djelfa et Ouargla. Grâce à la promptitude des enquêteurs, ils ont pu ainsi récupérer de justesse une somme d’environ 14 milliards de centimes dans les comptes des complices du chef du réseau. Ce démantèlement a été réalisé suite à une plainte déposée par le trésorier de la wilaya de Médéa qui a constaté un “trou” d’une somme de 17 milliards de centimes.

    L’enquête de la police a permis très rapidement de détecter le fil de l’affaire, et il s’est avéré qu’un chèque a été émis en faveur de l’un des membres du réseau et légalement viré dans son compte ouvert sur la base d’un faux dossier par le biais de chèques postaux. Notre source révèle que la formule du chèque est authentique mais les données mentionnées ont été très bien falsifiées à commencer par la signature du trésorier.
    Chose que les agents ne peuvent pas détecter à l’œil nu. Le chef du réseau, identifié, a été arrêté après avoir été attiré dans le filet des enquêteurs. Ces derniers ont pu remonter jusqu’aux autres membres suite à l’exploitation des faux documents et procéder à leur arrestation dans leur ville natale à savoir Djelfa, Touggourt et Alger. Les policiers ont saisi dans les domiciles des mis en cause un important lot de documents officiels entre autres, des certificats de résidence, extraits de naissance vierges, fausses factures, faux contrats, faux registres de commerce et aussi de faux cachets de différentes institutions et administrations d’État, et 6 fausses pièces d’identité ont pu être récupérées dans cette affaire. Il faut signaler que les enquêteurs ont saisi aussi des extraits de naissance 12 S documents nécessaires pour les passeports biométriques.

    Les éléments de la brigade économique de la PJ de la SW d’Alger ont réussi à bloquer le virement de l’argent détourné dans les comptes des complices et ainsi, ils ont pu récupérer la somme de près de 14 milliards dans des comptes ouverts dans différents établissements bancaires privés avec de faux documents. Le cerveau de ce réseau retirait des sommes d’argent importantes sur la base des contrats et factures falsifiés pour justifier le virement ou le transfert de ces sommes.

    Au total, ce sont 14 milliards de centimes que les policiers ont pu sauver, alors que près de 3 milliards de centimes avaient été détournés sous forme d’investissement. Cette argent, une fois blanchi, était par la suite investi dans des projets en sous-traitance avec des entrepreneurs sur la base de faux dossiers pour pouvoir échapper à tout contrôle fiscal. Parmi ces mis en cause âgés entre 39 et 50 ans, trois d’entre eux sont des repris de justice dans des affaires d’escroquerie et de chèques sans provisions et un autre faisait l’objet d’un mandat d’arrêt et circulait avec une fausse identité.

    Liberté-Algérie
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