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Le satellite algérien Alsat2-A mis sur orbite

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  • #31
    mansali

    Succès du lancement du satellite ALSAT-2A
    12 juillet 2010
    Observation de la Terre, ALSAT-2 & Earth Observation Services
    Des images de très haute qualité pour l’Algérie

    ALSAT-2A, conçu et construit par Astrium, a été lancé ce matin à 05h52 (heure française) par la fusée indienne PSLV depuis la base de lancement de Sriharikota pour le compte de l’agence spatial algérienne (ASAL). ALSAT-2 est le premier satellite d’observation de la Terre de la famille AstroSat100. Il intègre la plate-forme Myriade et la nouvelle génération d’instruments optiques NAOMI développées également par Astrium.

    Le contrat prévoit la conception et le développement de deux satellites identiques : le premier, ALSAT-2A, a été construit, intégré et testé chez Astrium. Le second, ALSAT-2B, doit être intégré en Algérie par les ingénieurs de l’ASAL. Le programme comprend également la mise en œuvre de deux segments sol de contrôle et d’un terminal image permettant la programmation et l’exploitation des satellites depuis le territoire algérien, ainsi qu’un programme de transfert de savoir faire et de support à la maitrise d’œuvre suivi par une trentaine d’ingénieurs algériens à Toulouse. Le premier segment sol de contrôle et le terminal image ont été installés à Ouargla pour être opérationnels dès le lancement d’ALSAT-2A. L’ASAL, responsable du programme et du lancement, assurera l’exploitation en orbite des satellites ALSAT-2. Astrium assure les opérations de mise à poste depuis un centre de contrôle installé au site de Toulouse.

    ALSAT-2 permettra à l’Algérie d’obtenir des images de très haute qualité qui seront utilisées dans une large gamme d’applications : cartographie, gestion des ressources agricoles, hydriques, forestières, minières et pétrolières, lutte antiacridienne, gestion des catastrophes naturelles, aménagement du territoire.

    =============================



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    • #32
      Programme Alsat

      Programme Alsat

      Le programme Alsat est une famille de satellites artificiels algérien. Tous les satellites sont sous la direction de l'Agence spatiale algérienne (ASAL).

      Alsat-1
      C'est le premier satellite artificiel algérien.
      Alsat-1 est un micro-satellite de cartographie. Il a pour objectif principal la gestion des ressources naturelles du territoire algérien. Mais il fait également partie du programme Disaster Monitoring Constellation (DMC), visant à prévenir les catastrophes naturelles dans le monde.
      Il a été conçu dans le Centre spatial de Surrey (SSTL) au Royaume-Uni et lancé par un lanceur Cosmos-3M de la base russe de Plesetsk, le 28 novembre 2002. Son orbite est héliosynchrone et il a été placé à une altitude approximative de 700 kilomètres sur inclinaison de 98°.
      Après la période de réglages, les premières véritables images d'Alsat-1 ont été reçu le 17 décembre 2002, dans la station de réception se trouvant dans les locaux du Centre National des Techniques Spatiales (CNTS) d'Arzew.
      Le satellite se présente sous la forme d'un cube de 60 centimètres de côté, pour une masse totale d'environ 92 kilogrammes. La puissance totale des panneaux solaires est d'approximativement 240 watts.
      Le système d'imagerie couvre le vert, le rouge et le proche infrarouge, pour une résolution de 32 mètres.








      Alsat-2
      Le 1er février 2006, EADS Astrium annonce la signature d'un contrat visant à la réalisation de deux satellites (Alsat-2A et Alsat-2B) faisant parties du programme Alsat-2.
      Alsat-2A sera intégré et testé en France, dans les locaux d'EADS Astrium avec la participation de 29 ingénieurs algériens. Ces derniers participeront à l'intégration d'Alsat-2B au sein de l'Unité de développement de petits satellites (UDPS) de Sidi El-Bachir (Oran).
      Le programme Alsat-2 comprend également la mise en œuvre de deux segments au sol de contrôle et d'un terminal image permettant l'exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien.
      Caractéristiques techniques
      Les deux satellite seront basés sur plate-forme Myriade du Centre national d'études spatiales (CNES) et placé sur une orbite héliosynchrone polaire. Ils auront les caractéristiques suivantes :
      • Satellite agile stabilisé 3 axes
      • Masse au lancement : 130 kg
      • Mémoire de masse embarquée : 64 Gbits
      • Charge utile : Télescope en carbure de silicium
      o Résolution en mode panchromatique (TDI) : 2,5 m
      o Résolution en mode multi-spectral (4 bandes couleur) : 10 m
      o Largeur de bande : 17,5 km

      Alcomsat-1
      Alcomsat-1 sera un satellite de télécommunications.

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      • #33
        1er satellite 100% algérien lancé fin 2011

        Le premier satellite artificiel 100% algérien sera lancé à la fin de l'année 2011, a annoncé jeudi à Alger le directeur général de l'Agence spatiale algérienne, Azzedine Oussedik. La réalisation de ce troisième satellite algérien, Alsat2-B, qui sera cette fois-ci entièrement réalisé par des ingénieurs algériens à Oran et plus exactement dans la commune de Bir El-Djir, sera entamée à la fin de l'année, le lancement étant prévu fin 2011. Le N°1 de l'ASAL a affirmé en outre, devant un parterre de journalistes, que «Alsat-2B a une haute précision avec une image par jour». Le satellite Alsat 2B, qui devait initialement être lancé fin 2009, une année après son «aîné» Alsat2-A, sera construit à Bir El Djir, dans l'annexe du Centre national des techniques spatiales (CNTS) d'Arzew, par une équipe d'une trentaine d'ingénieurs algériens formés par le groupe EADS Astrium à Toulouse. Leur formation avait débuté en 2004 pour réaliser sur le territoire algérien le satellite Alsat2-B.

        Depuis 2006, l'Algérie a entamé, un peu plus de quatre années après le lancement à partir d'une base spatiale russe de son premier satellite, Alsat-1 (23 novembre 2002), un vaste programme de développement de la recherche spatiale, la formation d'ingénieurs nationaux et la construction de satellites d'observation. Ce programme, doté d'une enveloppe financière de plus de 82 milliards de dinars, couvre la période 2006 - 2020 et prévoit la conception et la réalisation de systèmes spatiaux d'observation de la Terre à différentes résolutions spatiales et spectrales et un système spatial de télécommunications Alcomsat - 1. C'est dans ce contexte qu'ont été prévus les deux satellites d'observation de la terre, Alsat2-A, lancé le 12 juillet avec succès par une fusée indienne, et son «jumeau» ou son petit frère «Alsat2-B», dont le lancement est prévu, si le programme se déroule normalement, fin 2011. Et pour réaliser ce programme avec des compétences nationales, l'Agence spatiale algérienne a formé une trentaine d'ingénieurs dans les centres de recherche spatiale en France et dans certains pays européens, notamment en Grande-Bretagne pour assurer le développement, le suivi du programme national et surtout pour préparer l'après-Alsat-1.

        Par ailleurs, le directeur général de l'ASAL a affirmé que le satellite Alsat2-A, lancé à partir du centre spatial indien de Sriharikota, dans le sud de l'Inde, «sera fonctionnel dans un mois avec la réception d'une image tous les trois jours. Le lancement d'Alsat-2A constitue une première concrétisation, pour l'Algérie, sur le plan technologique, de son programme spatial horizon 2020, adopté par le gouvernement en 2006. M. Oussedik a précisé que «cet exploit d'une trentaine d'ingénieurs algériens a été réalisé en partenariat avec des universités internationales». Alsat2-A est complémentaire au premier satellite lancé en 2002, Alsat-1, réalisé au Royaume-Uni. Ce satellite est, depuis son lancement, contrôlé à partir du centre spatial d'Arzew. Ce premier satellite algérien, qui aura coûté quelque 11 millions de dollars, avait été lancé avec succès le 23 novembre 2002 à partir de la base de lancement de Plesetsk en Russie. Il ouvrait la voie à une véritable conquête de l'espace pour les ingénieurs et techniciens algériens, et inaugurait réellement l'ère spatiale algérienne. Après la «fin de sa mission», d'une durée de cinq années, il sera remplacé par un Alsat-1, dont la programmation n'est pas encore en «chantier». Quant au satellite Alsat2-A, lancé le 12 juillet dernier, il sera contrôlé à partir de Ouargla, dans le Sud du pays, dont «la position géographique demeure intéressante», selon M.Oussedik. Pour autant, le programme spatial algérien accuse du retard sur ses prévisions : les deux satellites de la seconde génération, Alsat2 A et B devaient être mis sur orbite et opérationnels fin 2009, au plus tard. Un retard de programmation qui n'a pas été expliqué par le Directeur général de l'ASAL, même si, globalement, lancer un satellite avec un retard d'une à deux années pour un pays qui débute dans l'ère spatiale est déjà en soi une gageure.

        le quotidien d'oran.
        عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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        • #34
          bjr
          dans une emission sur canal algerie un ingenieur algerien a inventé un
          systeme anti fuite d eau qui consiste a empecher les fuites d eau juste
          apres avoir ferme le robinet un deuxieme clic qui s effectue juste a l'arrière mais voila comme cela a été regardé par tt le monde et les allemands ont copie le systeme et l algérie n a que ses yeux pour pleurer parce qu'il fallait avant tout déposer un brevet puisque ce monsieur l'a étudié pendant 12 années.

          est ce que ces inventions que l'on nous montre sont protégées tt est la question.

          Hugo Chavez : "Maudit sois-tu, Etat d’Israël tueur d enfants
          Dernière modification par mousmous, 17 juillet 2010, 09h29.

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          • #35

            Après le lancement d’Alsat-2A, Alsat-2B prévu pour 2011


            Par Mounir Kechar,
            samedi 17 juillet 2010 à 00:56

            Quelques jours après le lancement d’Alsat-2A, l’Algérie, compte entamer, avant la fin de l’année en cours, la conception d’Alsat-2B.

            Son lancement est prévu en 2011.

            Alsat-2AAlsat-2B est d’une haute précision, avec une image par jour. Il sera le jumeau d’Alsat-2A. C’est ce qu’a affirmé Azeddine Oussedik, directeur général de l'Agence spatiale algérienne (ASA), précisant que ce satellite pourrait être très utile dans différents domaines, notamment ceux de l'environnement, de l'urbanisme et de la circulation routière. S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier au siège de l’ASA, à Bouzaréah, il est revenu sur cet événement, qu’il a qualifié d’«exploit».

            «Le lancement d’Alsta-2A est un exploit relevé par une trentaine d'ingénieurs algériens ayant travaillé en partenariat avec des universités étrangères », a-t-il souligné, estimant que cette opération est un grand pas dans la réalisation du programme spatial national à l’horizon 2020 adopté par le gouvernement en 2006.

            Le 12 juillet dernier, Alsat-2A a été lancé depuis le site de Sriharikota, à Chennaï, dans le sud de l'Inde.

            Réalisé à Toulouse (France), il sera opérationnel dans un mois, avec une image tous les trois jours. Ces mêmes ingénieurs s’attelleront à mettre en place le satellite Alsat-2B. «Alsat-2A est un satellite algérien d'observation de la terre à haute résolution, avec une résolution spatiale de 2,5 m.

            Il est complémentaire d’Alsat-1 qui, lui, a une résolution de 32 m», a précisé Azedine Oussedik. Le programme Alsat est une famille de satellites artificiels algériens. Ils sont tous placés sous le contrôle de la direction de l'Agence spatiale algérienne.

            Alsat-1, le premier de la série, a été réalisé au Royaume-Uni et est contrôlé depuis Arzew. Alsat 2A l’est depuis Ouargla.


            L’activité spatiale de l’Algérie est dans un cadre pacifique

            Quelles répercussions aura le lancement du deuxième satellite sur le développement de l’Algérie ?


            Il faut souligner la complémentarité opérationnelle d’Alsat 2 par rapport à Alsat 1 en offrant une meilleure résolution spatiale des images satellitaires et donc un accroissement du champ d’application.

            En effet, dans le cadre de la mise en œuvre des projets d’application spatiale inscrits dans le Programme spatial national, horizon 2020 (86 projets) avec la collaboration de l’ensemble des secteurs utilisateurs nationaux, le recours à un système spatial national à haute résolution revêt un intérêt économique et technologique appréciable, notamment en diminuant l’utilisation des images des systèmes spatiaux internationaux, donc en réduisant les coûts d’acquisition.

            L’autre intérêt réside dans le renforcement de notre autonomie en matière de disponibilité et de couverture en données satellitaires.

            Alsat 2 nous permet également d’améliorer et d’actualiser la cartographie de base et thématique sur l’ensemble du territoire national.


            Pourquoi avoir choisi l’Inde précisément ?

            La sélection de l’agence de lancement a été effectuée conformément à la réglementation en vigueur en Algérie.

            Dans ce cadre, les critères de sélection qui avaient été arrêtés s’appuyaient entre autres sur les paramètres suivants :

            la compatibilité du lanceur avec le satellite Alsat 2A, le nombre de lancements antérieurs et le taux de succès, le coût et la date de lancement la plus proche. L’agence spatiale indienne ISRO a été retenue pour avoir rempli l’ensemble des critères évoqués, avec le coût de lancement le plus avantageux et une succession de 15 lancements réussis avant celui d’Alsat 2A.


            L’Algérie a-t-elle les capacités lui permettant de maîtriser les technologies spatiales ?

            L’émergence et la mobilisation d’une ressource humaine de haut niveau dans les domaines liés aux technologies spatiales constituent l’élément-clé pour le succès du Programme spatial national (PSN), à l’horizon 2020.

            Un Programme national de recherche (PNR), consacré aux technologies spatiales et applications, prévoit le développement de projets par les universitaires et les chercheurs nationaux, en relation avec l’Asal.

            La formation et la recherche constituent les préoccupations prioritaires du PSN car elles permettent la mise en place d’une compétence humaine capable de porter ce programme dans toute sa consistance et sa complexité.


            Où cela a-t-il lieu ?

            Cinq grandes universités nationales (Alger, Constantine, Oran, Sétif et Tlemcen) participent activement à la formation doctorale de près de 50 candidats par promotion depuis 2007.

            Les spécialités couvertes par cette école doctorale, à laquelle participe le Centre des techniques spatiales d’Arzew, concernent le traitement d’images et les systèmes d’information géographique, les télécommunications spatiales, l’instrumentation spatiale, l’informatique embarquée et l’optique spatiale.

            Depuis 2006, nous enregistrons la formation de 20 docteurs, 160 masters, 200 ingénieurs et 220 licences dans les domaines liés aux technologies spatiales et leurs applications.

            La formation des compétences se multipliera dans les années à venir à travers une coopération plus dense avec l’ensemble des universités nationales, une mobilisation plus grande des compétences algériennes établies à l’étranger et une coopération internationale bien ciblée.


            Quelle est justement la place de l’Algérie dans le domaine du spatial ?

            La mise en orbite de ce deuxième satellite d’observation de la Terre traduit la volonté de l’Algérie de poursuivre son programme au bénéfice du développement durable et du bien-être des populations, et d’inscrire l’activité spatiale nationale dans le cadre de l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique.

            En effet depuis 2002, date du lancement d’Alsat 1, l’Algérie participe activement à la Charte internationale espace et risques majeurs mise en place par l’ONU, en mettant à sa disposition les images satellitaires des zones touchées par des catastrophes.

            A titre d’exemple, nous citerons les images de Alsat 1 prises sur l’Indonésie après le tsunami, sur les Philippines après des inondations, sur la Grèce et le Portugal après des incendies de forêt, sur les pays du Sahel lors des invasions acridiennes.


            Quel apport pour l’Afrique, par exemple ?

            Au niveau africain, l’Algérie fait partie des pays leaders dans ce domaine, avec l’Afrique du Sud et le Nigeria. Elle joue un rôle moteur dans la mise œuvre du projet de constellation satellitaire African Ressource Management (ARM) destiné à la connaissance, à la gestion et au suivi des ressources naturelles africaines.

            D’ailleurs, la troisième Conférence africaine sur les technologies spatiales pour le développement, organisée récemment à Alger, a donné lieu à des recommandations fortes visant la généralisation de l’outil spatial à l’ensemble des pays africains pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté dans ce continent.

            L’Algérie préside cette conférence jusqu’en 2011. En marge de cette manifestation, a été signé un accord entre l’ASAL et le Bureau des affaires spatiales des Nations unies pour la mise en place, à Alger, d’un bureau d’appui régional pour la prévention et la gestion des catastrophes naturelles par utilisation de l’outil spatial, et ce, dans la région de l’Afrique du Nord et du Sahel.

            Le choix porté par les Nations unies sur l’Algérie a été guidé par le niveau atteint par notre pays dans ce domaine et par la volonté politique du gouvernement algérien de mettre en œuvre un programme spatial ambitieux.

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            • #36
              Après le lancement d’Alsat-2A, Alsat-2B prévu pour 2011

              Par Mounir Kechar,
              samedi 17 juillet 2010 à 00:56

              Quelques jours après le lancement d’Alsat-2A, l’Algérie, compte entamer, avant la fin de l’année en cours, la conception d’Alsat-2B.

              Son lancement est prévu en 2011.

              Alsat-2AAlsat-2B est d’une haute précision, avec une image par jour. Il sera le jumeau d’Alsat-2A. C’est ce qu’a affirmé Azeddine Oussedik, directeur général de l'Agence spatiale algérienne (ASA), précisant que ce satellite pourrait être très utile dans différents domaines, notamment ceux de l'environnement, de l'urbanisme et de la circulation routière. S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier au siège de l’ASA, à Bouzaréah, il est revenu sur cet événement, qu’il a qualifié d’«exploit».

              «Le lancement d’Alsta-2A est un exploit relevé par une trentaine d'ingénieurs algériens ayant travaillé en partenariat avec des universités étrangères », a-t-il souligné, estimant que cette opération est un grand pas dans la réalisation du programme spatial national à l’horizon 2020 adopté par le gouvernement en 2006.

              Le 12 juillet dernier, Alsat-2A a été lancé depuis le site de Sriharikota, à Chennaï, dans le sud de l'Inde.

              Réalisé à Toulouse (France), il sera opérationnel dans un mois, avec une image tous les trois jours. Ces mêmes ingénieurs s’attelleront à mettre en place le satellite Alsat-2B. «Alsat-2A est un satellite algérien d'observation de la terre à haute résolution, avec une résolution spatiale de 2,5 m.

              Il est complémentaire d’Alsat-1 qui, lui, a une résolution de 32 m», a précisé Azedine Oussedik. Le programme Alsat est une famille de satellites artificiels algériens. Ils sont tous placés sous le contrôle de la direction de l'Agence spatiale algérienne.

              Alsat-1, le premier de la série, a été réalisé au Royaume-Uni et est contrôlé depuis Arzew. Alsat 2A l’est depuis Ouargla.


              L’activité spatiale de l’Algérie est dans un cadre pacifique

              Quelles répercussions aura le lancement du deuxième satellite sur le développement de l’Algérie ?


              Il faut souligner la complémentarité opérationnelle d’Alsat 2 par rapport à Alsat 1 en offrant une meilleure résolution spatiale des images satellitaires et donc un accroissement du champ d’application.

              En effet, dans le cadre de la mise en œuvre des projets d’application spatiale inscrits dans le Programme spatial national, horizon 2020 (86 projets) avec la collaboration de l’ensemble des secteurs utilisateurs nationaux, le recours à un système spatial national à haute résolution revêt un intérêt économique et technologique appréciable, notamment en diminuant l’utilisation des images des systèmes spatiaux internationaux, donc en réduisant les coûts d’acquisition.

              L’autre intérêt réside dans le renforcement de notre autonomie en matière de disponibilité et de couverture en données satellitaires.

              Alsat 2 nous permet également d’améliorer et d’actualiser la cartographie de base et thématique sur l’ensemble du territoire national.


              Pourquoi avoir choisi l’Inde précisément ?

              La sélection de l’agence de lancement a été effectuée conformément à la réglementation en vigueur en Algérie.

              Dans ce cadre, les critères de sélection qui avaient été arrêtés s’appuyaient entre autres sur les paramètres suivants :

              la compatibilité du lanceur avec le satellite Alsat 2A, le nombre de lancements antérieurs et le taux de succès, le coût et la date de lancement la plus proche. L’agence spatiale indienne ISRO a été retenue pour avoir rempli l’ensemble des critères évoqués, avec le coût de lancement le plus avantageux et une succession de 15 lancements réussis avant celui d’Alsat 2A.


              L’Algérie a-t-elle les capacités lui permettant de maîtriser les technologies spatiales ?

              L’émergence et la mobilisation d’une ressource humaine de haut niveau dans les domaines liés aux technologies spatiales constituent l’élément-clé pour le succès du Programme spatial national (PSN), à l’horizon 2020.

              Un Programme national de recherche (PNR), consacré aux technologies spatiales et applications, prévoit le développement de projets par les universitaires et les chercheurs nationaux, en relation avec l’Asal.

              La formation et la recherche constituent les préoccupations prioritaires du PSN car elles permettent la mise en place d’une compétence humaine capable de porter ce programme dans toute sa consistance et sa complexité.


              Où cela a-t-il lieu ?

              Cinq grandes universités nationales (Alger, Constantine, Oran, Sétif et Tlemcen) participent activement à la formation doctorale de près de 50 candidats par promotion depuis 2007.

              Les spécialités couvertes par cette école doctorale, à laquelle participe le Centre des techniques spatiales d’Arzew, concernent le traitement d’images et les systèmes d’information géographique, les télécommunications spatiales, l’instrumentation spatiale, l’informatique embarquée et l’optique spatiale.

              Depuis 2006, nous enregistrons la formation de 20 docteurs, 160 masters, 200 ingénieurs et 220 licences dans les domaines liés aux technologies spatiales et leurs applications.

              La formation des compétences se multipliera dans les années à venir à travers une coopération plus dense avec l’ensemble des universités nationales, une mobilisation plus grande des compétences algériennes établies à l’étranger et une coopération internationale bien ciblée.


              Quelle est justement la place de l’Algérie dans le domaine du spatial ?

              La mise en orbite de ce deuxième satellite d’observation de la Terre traduit la volonté de l’Algérie de poursuivre son programme au bénéfice du développement durable et du bien-être des populations, et d’inscrire l’activité spatiale nationale dans le cadre de l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique.

              En effet depuis 2002, date du lancement d’Alsat 1, l’Algérie participe activement à la Charte internationale espace et risques majeurs mise en place par l’ONU, en mettant à sa disposition les images satellitaires des zones touchées par des catastrophes.

              A titre d’exemple, nous citerons les images de Alsat 1 prises sur l’Indonésie après le tsunami, sur les Philippines après des inondations, sur la Grèce et le Portugal après des incendies de forêt, sur les pays du Sahel lors des invasions acridiennes.


              Quel apport pour l’Afrique, par exemple ?

              Au niveau africain, l’Algérie fait partie des pays leaders dans ce domaine, avec l’Afrique du Sud et le Nigeria. Elle joue un rôle moteur dans la mise œuvre du projet de constellation satellitaire African Ressource Management (ARM) destiné à la connaissance, à la gestion et au suivi des ressources naturelles africaines.

              D’ailleurs, la troisième Conférence africaine sur les technologies spatiales pour le développement, organisée récemment à Alger, a donné lieu à des recommandations fortes visant la généralisation de l’outil spatial à l’ensemble des pays africains pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté dans ce continent.

              L’Algérie préside cette conférence jusqu’en 2011. En marge de cette manifestation, a été signé un accord entre l’ASAL et le Bureau des affaires spatiales des Nations unies pour la mise en place, à Alger, d’un bureau d’appui régional pour la prévention et la gestion des catastrophes naturelles par utilisation de l’outil spatial, et ce, dans la région de l’Afrique du Nord et du Sahel.

              Le choix porté par les Nations unies sur l’Algérie a été guidé par le niveau atteint par notre pays dans ce domaine et par la volonté politique du gouvernement algérien de mettre en œuvre un programme spatial ambitieux.
              tout cela sannonce vraiment tres bien

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