Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie 48 ans plus tard

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie 48 ans plus tard

    le Pr Ch. E. Chitour a commis un remarquable article paru dans L’Expression du 15 juillet intitulé: «Le postcolonialisme en action.» L’auteur analyse avec force références la volonté exprimée par la France d’essayer de reconquérir l’Afrique, de plus en plus convoitée par les EUA, la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays européens qui sont à la peine face à une mondialisation dont ces derniers n’ont pu anticiper les effets pervers qu’elle produit aujourd’hui sur eux. Ce n’est pas le lieu de dresser un inventaire des aspects positifs et négatifs des 50 ans d’indépendance que viennent de fêter les Etats de l’ancienne Afrique Noire française.
    Le Pr Chitour pointe d’un doigt accusateur les élites dirigeantes prédatrices qui ont siphonné l’essentiel des ressources de leur pays (le Sénégal frère constitue cependant une exception) et les responsables français qui se sont succédé depuis le début des années 1960 pour installer ou adouber les régimes africains, si ce n’est pour coopter depuis l’Elysée les satrapes qui devaient y officier.

    L’Algérie est un pays totalement indépendant
    Dieu merci, non seulement l’Algérie n’a jamais été dirigée par des responsables désignés depuis l’extérieur (comment du reste eût-il pu en aller autrement au pays du million et demi de martyrs) mais, jamais aussi, depuis son indépendance, notre pays n’a paru aussi libre et aussi détaché de quelque allégeance que ce soit vis-à-vis de quelque puissance que ce soit. Le gouvernement algérien, sous l’impulsion de son Premier ministre, a fait le choix de l’indépendance et opté résolument pour la diversification de ses partenaires. L’Algérie entretient des relations denses et de confiance avec l’ensemble des Etats membres de l’UE, comme vient encore de le rappeler le chef de la diplomatie italienne, F. Frattini (Cf. L’Expression du 15 juillet 2010). Elle s’apprête à accueillir tous les investissements étrangers, de quelque pays dont ils émanent mais à condition qu’ils soient créateurs d’emplois et de richesses et qu’un véritable transfert de technologie soit réalisé au profit des entreprises algériennes, à mesure du reste que celles-ci sont mises à niveau de façon satisfaisante. L’Italie, la Corée du Sud, la Malaisie, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et d’autres pays se sont engagés à respecter le cahier des charges algérien.
    Les entreprises chinoises sont les bienvenues, mais elles doivent se conformer aux normes de sécurités édictées par les pouvoirs publics, lesquelles n’ont d’autre objectif que de protéger un consommateur algérien bien démuni. L’Algérie met également en oeuvre un partenariat stratégique avec les Etats-Unis (hors secteur des hydrocarbures) et développe une coopération militaire nécessaire avec la Russie, même si notre pays n’a pas d’ennemi,- mais il est aussi le 2e pays d’Afrique par sa superficie- et possède des frontières communes avec sept Etats. L’Algérie n’entend dépendre de personne et n’a besoin de personne en particulier. Elle n’entend également être la chasse gardée d’aucune puissance supposée ou réelle. La mondialisation des échanges, l’émergence de nouvelles puissances économiques, la position géostratégique de notre pays en Méditerranée (entre autres, en tant que fournisseur de gaz naturel pour l’ensemble de l’Europe); l’ensemble de ces facteurs lui permet de traiter sur un pied d’égalité avec l’ensemble des Etats du monde.
    L’Algérie doit cependant, se garder de toute infatuation ou arrogance dans un monde interdépendant, à l’évolution imprévisible, et veiller, au contraire, à sécuriser tous les IDE qui répondent à nos attentes (ce qui ne signifie pas que le gouvernement doit s’interdire de modifier la loi, lorsque l’intérêt supérieur du pays ou des exigences financières irrépressibles le commanderaient). Mais primauté doit rester à la stabilité de la règle de droit, car il y va de la crédibilité et de la notoriété de notre pays.

    L’Algérie, un modèle pour les pays africains
    Si les pays africains, encore otages des réseaux parallèles de la «Françafrique», ont besoin d’une inspiration, la politique actuelle de l’Algérie pourrait leur servir de modèle. Qu’on en juge: plus de 530 milliards de dollars inscrits dans deux plans quinquennaux (18 fois le montant du grand emprunt national français) qui vont permettre de développer notre pays, moderniser ses infrastructures, construire des centaines de milliers de logements, créer des centaines de milliers d’emplois durables. Ces sommes colossales n’ont pas pris le chemin de paradis fiscaux ayant pignon sur rue ni de quelque établissement off shore en rupture de ban avec la communauté financière internationale. La gestion de nos réserves de change est des plus rigoureuse, n’en déplaise à un ancien chef de gouvernement qui se laisse aller de plus en plus souvent à la désinformation; le fonctionnement du Fonds de régulation des recettes est transparent, tandis que les placements financiers de l’Algérie dans le monde sont sécurisés, grâce notamment à la diligence du Premier ministre. Si d’ailleurs tel n’était pas le cas, il y a belle lurette que le FMI, qui suit désormais tous les Etats à la trace, aurait tiré la sonnette d’alarme.
    Certes, il y a la corruption, mais outre que celle-ci n’est pas l’apanage de notre pays, une guerre sans merci lui est désormais déclarée: renforcement des moyens des services d’investigation de l’administration fiscale, radiation du Cnrc de dizaines de milliers de fraudeurs au commerce extérieur, taxation des signes extérieurs de richesses (des redressements fiscaux importants viennent de frapper des personnes qui s’autoproclamaient intouchables), instauration de règles très rigoureuses pour la passation des marchés publics (même si cela doit se payer d’un surcroît de bureaucratie).
    Certes, il faudra aller plus avant dans la moralisation de la vie publique et celle des affaires, comme par exemple renforcer les moyens humains et matériels de l’IGF, réhabiliter les fonctions originelles de la Cour des comptes, mettre en place l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption institué par la loi du 20 février 2006 et lui donner les moyens de son indépendance. Mais le gouvernement est irréversiblement engagé sur une voie vertueuse, dont gagneraient à s’inspirer les Etats africains, s’ils veulent, enfin, sortir de la situation calamiteuse qu’a si bien décrite le Pr Chitour.
    Ali MEBROUKINE
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    Bonjour

    Mr Mebroukine,

    Il y a divergence apparemment d'opinion sur ce que vit l'Algérie, concernant les constats et les perspectives.

    Soit. Nous voudrions bien discuter en toute transparence, en toute liberté de cette Algérie, pour en dégager les meilleurs projets et les meilleures solutions.

    Donc, j'invite Mrs les prétendus "défenseurs" de l'Algérie à revendiquer avec les partis dits démocrates, tout au moins, l'ouverture du champs audio-visuel à la libre expression, aux débats publiques, aux partis d’oppositions, aux citoyens, aux associations, aux syndicats, et à toutes les structures défendant les droits du peuples et des citoyens. Laisser libre cours aux instituts de statistiques et de sondages indépendants

    J’aimerais que l’on soit, au moins, d’accord sur ce point sinon tout le reste, toutes les gesticulations, tout ce que nous dirons ne servira à rien et ne servira certainement pas l’Algérie.
    Rebbi yerrahmek ya djamel.
    "Tu es, donc je suis"
    Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

    Commentaire


    • #3
      Si les pays africains, encore otages des réseaux parallèles de la «Françafrique», ont besoin d’une inspiration, la politique actuelle de l’Algérie pourrait leur servir de modèle. Qu’on en juge: plus de 530 milliards de dollars inscrits dans deux plans quinquennaux (18 fois le montant du grand emprunt national français) qui vont permettre de développer notre pays, moderniser ses infrastructures, construire des centaines de milliers de logements, créer des centaines de milliers d’emplois durables. Ces sommes colossales n’ont pas pris le chemin de paradis fiscaux ayant pignon sur rue ni de quelque établissement off shore en rupture de ban avec la communauté financière internationale. La gestion de nos réserves de change est des plus rigoureuse,
      la preuve par lexemple

      cest encore ce quil y a de mieux

      venez voir sur place....les discours en actes !!

      Commentaire


      • #4
        les faits sont pourtant la...bel et bien la...

        et cest partit pour durer !

        - gestion rigoureuses des reserves nationales....

        - diversification des partenaires, avec appel aux compagnies chinoises, indiennes, allemandes, americaines, turques, italiennes, anglaises.....

        voila la combinaison gagnante !


        on est a des annees lumieres de la Francafrique...

        Commentaire


        • #5
          - gestion rigoureuses des reserves nationales....
          Ah oui avec tout les scandales qui éclatent ici et la (et encore merci à la guerre des clans sinon on aurait rien vu passer) on peut dire qu'on a une gestion rigoureuse.
          Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

          Vive Tayri, Vive JSK

          Commentaire


          • #6
            - remboursement integral de la dette exterieure (33 milliards $)

            - reserves en devises de 185 milliards $

            - avoirs dans les banques publiques de plus de 100 milliards $

            - plan initial de relance de 150 milliards $

            - nouveau plan de relance de 186 milliards $

            ..................

            qui dit mieux

            sachant que le pays est un exportateur modeste comparé aux autres membres de lOPEP....qui sont pourtant loin dafficher de telles performances



            ps : je suis a 100% pour les scandales.....plus il y en a et plus limpunité recule

            a comparé aux pays voisins qui nont jamais de scandales

            Commentaire


            • #7
              Ali MEBROUKINE
              bin voyons

              - gestion rigoureuses des reserves nationales....
              mon œil oué ... toi et Ssi MEBROUKINE allez récité votre petit livré rouge a d'autres ... la voilà la réalité
              comme si être loin de la francafrique était un aboutissement ... mais bien sure quand on est soi même confortablement installé en france ou au canada

              285 milliards de dollars au bout d’un seul doigt par Kamel Daoud

              285 milliards de dollars pour quatre ans de dépenses. Le chiffre est énorme, inconcevable même pour un voleur, un chiffre capable de faire revenir l'océan vers le désert ou de fabriquer un pays avec un claquement de doigts. C'est ce que l'actuelle équipe dirigeante a décidé de dépenser pour des projets nationaux de la 3ème tentative de relance.
              Avec l'ancienne enveloppe de la 2ème relance, nous avions eu droit à une autoroute, des chantiers de tramways, des logements et des discours et énormément de choses importées, mangées et oubliées. Aucune usine, pas de grande PME/PMI, aucun label algérien et si peu de plus-value hors hydrocarbures. Nous avons eu aussi droit au plus gros hold-up du siècle si on calcule le chiffre total de l'argent qui est passé sous table, des enquêtes, des inculpations, des rumeurs et pas une seule communication officielle sur notre argent et sur ceux qui l'ont dépensé, volé, placé, épargné ou jeté par des fenêtres pas réceptionnées.

              Que va-t-il se passer avec les nouveaux 285 milliards de dollars à manger en quatre ans ? Le double de ce qui s'est passé avant. Le chiffre faramineux, capable de financer un débarquement d'Algériens sur Mars, et ce n'est pas une blague, ou d'acheter un Royaume moyen en plein océan Indien, a attiré l'attention médiatique internationale et, dans peu de mois, tous les requins, animaux, sangsues, multinationales, courtiers, intermédiaires, experts et bureaux d'études mondiaux. L'Algérie est un homme riche et myope, pressé de devenir moderne mais en gardant la même veste avec ses poches percées, un homme qu'on peut voler, contourner ou détourner. Les 285 milliards de dollars vont nous attirer le meilleur et le pire, mais le pire est ailleurs. Explication : cette somme colossale, capable de nous louer un continent pour des vacances de deux mois pour tout un peuple, va être dépensée sans contrôle populaire, sans Parlement, sans Sénat, sans contre-pouvoirs, sans Cour des comptes réelle, sans opposition politique, sans instrument de surveillance, sans ONG véritables, sans gouvernement indépendant, sans banques transparentes, sans presse libre, sans élus forts, sans police mûre, sans justice puissante, sans un seul mot d'explication pour le peuple qui en est le propriétaire formel. 285 milliards de dollars qui vont être dépensés selon le bon vouloir d'un seul homme ou presque. Pour une mosquée encore plus haute ou une route encore plus large, pour un poster géant ou un bureau d'études favori, pour une humeur ou une vision, mais toujours selon la volonté d'un seul décideur : l'index. 285 milliards de dollars gérés par un index et pas par un peuple.

              Et c'est cela qui terrifie : jamais l'Algérie n'a eu autant d'argent dans le sachet et jamais elle n'a eu un pouvoir aussi faible et renfermé. Ce qui terrifie, c'est de voir cette unique occasion d'être une Corée du Sud en Afrique du nord, passer comme l'argent de toute une famille dans les mains d'un héritier incapable et dépensier. Cela fait peur quand on pense à ses propres enfants, à sa terre à soi, à l'avenir. Jamais nous n'aurons une occasion pareille de nous fabriquer un pays riche et heureux, jamais nous n'aurons autant d'argent, jamais plus. 285 milliards de dollars n'arrivent pas tous les jours. Ce qui arrive tous les jours, c'est ne pas savoir quoi en faire, sauf acheter, manger, construire par d'autres peuples importés puis en voler une part, en perdre une autre pendant le sommeil, s'en accuser, s'y salir ou s'y enrichir, puis se réveiller quatre ans après, avec le même état de l'Etat qu'en 62 ou presque : un peuple nourri au pipeline, gouverné par la force et incapable d'aller au-delà de l'industrie du KMS. A la fin, ce qui terrifie le plus c'est de voir une somme si colossale dépendre de si peu de personnes que nous n'avons presque pas élues et d'une seule main et même d'un seul doigt dans cette main. Le plan quinquennal des 285 milliards est une affaire nationale : nous demandons un référendum.

              Commentaire


              • #8
                .....la caravanne passe.....


                Palestine libre !

                Commentaire


                • #9
                  .....la caravanne passe.....
                  y'a que la vérité qui blesse


                  Palestine libre !
                  je ne voie pas ce que la Palestine l'historique terre des hébreux vient faire ici ... tu vas encore faire capoter une discussion ... je comprends mieux pourquoi on ne cesse de t'enfermer en quarantaine

                  Commentaire


                  • #10
                    blessé .... .... par un fan de Netennnnyahou


                    on croit rever....

                    Commentaire


                    • #11
                      blessé .... .... par un fan de Netennnnyahou
                      l'article n'est pas de moi ... il est de Kamal daoud wella lui aussi est fane de Netanyahou ... a moins que tu ne faisais le rapprochement entre Daoud et david

                      Commentaire


                      • #12
                        pas dantisemitisme primaire svp....

                        Commentaire


                        • #13
                          pas dantisemitisme primaire svp....
                          non mais tu dois être schizophrène ou quoi ... tu te parles a toi même là
                          je préfère te laissé ... t'es incapable de t'en tenir au sujet t'as rien a dire sur le sujet apparemment
                          tu glisses "pavlovievement" (je sais le terme n'existe pas ) vers Israël et la Palestine même en partant d'un sujet de cuisine ou de cosmétique ... et j'ai pas envi de te suivre dans la prochaine quarantaine

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X