Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Affaire Belaïz Jr. : le ridicule finira bien par tuer…de rire

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Affaire Belaïz Jr. : le ridicule finira bien par tuer…de rire

    L’affaire de Belaïz Jr. tourne au ridicule, tout le monde s’étant cassé la gueule dans des tentatives mesquines de récupération que l’on veut prolifiques. Reprenons depuis le début.


    Il y a quelques jours, le blog «Algérie-Politique» dévoile déjà l’information selon laquelle le fils du ministre de la Justice «serait placé sous contrôle judiciaire à Oran pour une affaire de contrat avec Naftal ». Tout le monde médiatique l’ignore, chacun pour ses raisons*, jusqu’à ce que «El Watan» envoie sa journaliste «vedette» Salima Tlemçani fouiner dans les dédales du Parquet d’Oran. La papier tombe et est publié par «El Watan» le lundi 19 juillet 2010. Panique en la demeure. L’information se propage telle une traînée de poudre sur le Net.


    Ceux qui, quelques jours auparavant, avaient boudé les révélations du blog «Algérie-Politique» se retrouvent dépassés par les événements et cherchent à rattraper ce «ratage» qui n’en est pas un. La gravité des détails rapportés par «El Watan» engagent tout de suite les relais du Sérail, ou plutôt d’un de ses clans.


    En premier lieu, on aura eu droit à une tentative de sauvetage de l’honneur de toute la famille Belaïz en rapportant que le fils était en fait impliqué dans un scandale financier dans le sillage des affaires concernant la Sonatrach. Peut-être que dans la perception de ces gens, il était moins scandaleux pour un Garde des Sceaux de voir son fils tomber comme «affairiste» que comme «narcotrafiquant»?!


    La réaction finit pas se radicaliser et le procureur général d’Oran réagit avec une rapidité étonnante, «démentant» l’implication, «de près ou de loin», du fils du ministre de la Justice dans une quelconque affaire ou enquête. Un communiqué est rédigé et adressé à toutes les rédactions du pays. On appelle ça une attaque préventive, au cas où il y aurait des aventureux insoucieux qui voudraient relayer l’information publier la veille par «El Watan».


    Le lendemain, c’est-à-dire mardi 20 juillet 2010, on aura eu droit à une surmédiatisation d’une affaire judiciaire mais dans le sens contraire, c’est-à-dire celui du poil et du démenti. Tous les journaux algériens se sont soudains transformés en des canaux de désaveu alors que la règle de base du journalisme veut qu’on n’utilise jamais des phrases à la forme négative.


    Toute la corporation vole au secours du fils Belaïz comme elle l’avait si bien fait pour le fils Ataïlia. Personne n’a pris la peine de mentionner que le procureur général d’Oran prenait tous les Algériens pour des imbéciles en leur disant qu’il s’agissait d’un cas d’«homonyme», c’est-à-dire un gars impliqué dans une affaire de drogue qui porte le même nom que le fils du ministre de la Justice, Belaïz, le même prénom, Djamel, et qui né dans la même ville que lui, mais qui n’est pas lui. C’est un synonyme ça ! Pendant ce temps, le principal concerné n’a pas jugé utile de réagir ne serait-ce qu’au moyen d’un communiqué.


    Pourquoi le fraierait-il, puisque tant d’autres sont là pour le faire…

    Drôle de pays!

    Khalil Mehdi
    ~~~~~~~

  • #2
    Phrase à la forme négative, apparemment interdite pour les journalistes mais pas pour un "forumeur" :

    L'article n'apporte rien de nouveau !

    _
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

    Commentaire

    Chargement...
    X