Annonce

Réduire
Aucune annonce.

“The Guardian” revient sur la destination Algérie

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • “The Guardian” revient sur la destination Algérie

    “Il faut l’aider à repousser les ombres de son passé”
    Par : Samia Lokmane-Khelil


    Dans ses carnets de voyages, l’envoyée spéciale du quotidien britannique a peint un tableau très flatteur du pays et de sa capitale qu’elle décrit comme la dame blanche de l’Afrique du Nord.

    “N’est-il pas étrange qu’un immense pays comme celui-ci avec des rivages parmi les plus beaux du monde, des chaînes montagneuses à perte de vue et un vaste désert, rehaussé par une capitale, l’une des plus fascinantes que j’ai jamais connues, soit situé à trois heures de vol seulement de Londres, mais ne soit pas visité par les touristes*?” Chloe Arnold ne comprend pas. Envoyée par son journal, The Guardian, pour relater les péripéties des immigrés clandestins à travers l’Afrique, elle a fait une ultime escale à Alger, une ville qu’elle décrit comme “la dame blanche de l’Afrique du Nord”. Subjuguée par la beauté des sites qu’elle a visités durant son séjour et l’hospitalité dont elle a été entourée, la journaliste a peint un profil très flatteur de l’Algérie et de sa capitale. “J’ai eu le plaisir de découvrir de mes yeux un monde qui surclasse par sa beauté les écrits des guides de voyages”, narre-elle dans un carnet de route publié dans l’édition dominicale du Guardian.
    Son article est paru au moment où la polémique autour du contenu du Petit futé, désenfle lentement. Durant son escale à Alger, elle dit avoir côtoyé des gens charmants et plaisants. Ce constant s’applique même aux policiers qui lui ont confisqué sa paire de jumelles à son arrivée à l’aéroport, en invoquant navrés, les impératifs de sécurité, avant de la laisser partir et de lui souhaiter bonne chance. “L’Algérie a une histoire de violence atroce. Il y a eu d’abord le colonialisme puis la guerre civile des années 1990 et qui a coûté la vie à environ 200 000 individus. Encore aujourd’hui, il y a des attaques sporadiques. Mais ce genre de choses ne doit pas occulter la magie de ce pays et sa chaleur humaine”, écrit l’envoyée du Guardian. Assurant avoir été en sécurité partout où elle est allée, Chloe Arnold a décidé de consommer ses derniers frais de mission à Alger. “J’ai tout adoré, le violet exubérant des bougainvilliers, le parfum des mimosas, du pin, des épices, du café et des brochettes d’agneau grillé dans les quartiers en contrebas de La Casbah. J’ai adoré les routes qui surplombent*la mer, les palais ottomans, le front de mer avec ses bâtisses coloniales…J’aurais aimé ne jamais quitter cette ville”, relate la journaliste. Éblouie par les différents tableaux architecturaux de la capitale, elle a marqué une halte dans chacun d’entre eux, à la Grande Mosquée, vestige de la civilisation almoravide et à Notre Dame d’Afrique, un joyau de style néo-byzantin, où l’inscription murale, Notre Dame D’Afrique prie pour nous et pour les musulmans, constitue selon elle, un gage d’espoir.
    Le seul édifice qui n’a pas trouvé grâce aux yeux de Chloe Arnold est le Monument des martyrs, dont elle a trouvé la structure très étrange. Enthousiasmée par ses pérégrinations à travers la capitale, elle pense que l’Algérie a toutes les potentialités, de devenir un État fort et une grande destination touristique si elle parvient un jour à se débarrasser des caciques au pouvoir et des islamistes. Elle imagine Alger comme une nouvelle San Francisco, à la fois proche de la mer et du désert. Du pays, elle garde le souvenir d’une luminosité exceptionnelle. “L’Algérie a besoin que vous la voyez, que vous commenciez à la connaître, que vous l’appréciez et que vous l’aidiez à repousser les ombres de son passé”, dit-elle à l’adresse de ses compatriotes.

  • #2
    sympa ......

    Commentaire


    • #3
      Autant "le petit futé" était excessif dans le "noircissage" du tableau algérien , autant cet article est excessif dans l'étalage de la pommade.

      Commentaire


      • #4
        Autant "le petit futé" était excessif dans le "noircissage" du tableau algérien , autant cet article est excessif dans l'étalage de la pommade.
        la pommade ? il ne te plais pas trop cette article je te comprends. et toi tu décrirais comment l'Algérie ?
        Anakin

        Commentaire


        • #5
          et toi tu décrirais comment l'Algérie
          belle et hideuse a la fois ...
          وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

          Commentaire


          • #6
            N’est-il pas étrange qu’un immense pays comme celui-ci avec des rivages parmi les plus beaux du monde, des chaînes montagneuses à perte de vue et un vaste désert, rehaussé par une capitale, l’une des plus fascinantes que j’ai jamais connues, soit situé à trois heures de vol seulement de Londres, mais ne soit pas visité par les touristes*?
            Honnetement , 3 choses selon moi :

            1 - l'image d'un pays instable ou le meurtre et la violence sont le lot quotidien des habitants ( j'ai parlé d'image , pas de réalité)

            2 - la notion de service quasi inexistante dans un pays qui considère toujours l'occidental (fut il touriste) comme un envahisseur étranger , et ou la mentalité anti coloniale est encore vivace. bref un pays qui ne veut pas tourner la page du passé alors qu'il a l'avenir devant lui ......

            3 - l'absence d'infrastructure hôtelière digne de ce nom .
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

            Commentaire


            • #7
              d'accord avec cell sauf pour la deuxième

              Commentaire


              • #8
                je suis ok avec cell sauf pour les trois

                je trouves ton constat pas totalement faux mais très exagéré, car: "lot quotidien des habitants", "quasi inexistante", "l'absence d'infrastructure hôtelière" est un manque d'objectivité surtout pour quelqu'un qui n y habite pas.
                Anakin

                Commentaire


                • #9
                  Je partage avec toi Ares.
                  Cell tu es un peu trop pessimiste. La culture du tourisme les algeriens ne l'ont pas c'est evident. Mais ils ont la culture de l'accueil comme ses voisins qui ont ensuite appris à avoir la culture du tourisme.
                  Le tableau n'est pas si noir que ça, même si et avec toute la franchise du monde je considere que l'Algerie a 20 ans de retard avec la Tunisie et le Maroc en termes d'infrastructures hotellieres.
                  Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                  "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                  Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

                  Commentaire


                  • #10
                    Je partage avec toi Ares.
                    Cell tu es un peu trop pessimiste. La culture du tourisme les algeriens ne l'ont pas c'est evident. Mais ils ont la culture de l'accueil comme ses voisins qui ont ensuite appris à avoir la culture du tourisme.
                    justement Mehdoche , la culture de l'accueil n'a strictement rien à voir avec la culture du tourisme , une personne que tu acueille chez toi va se contenter de ce que tu lui offre , alors qu'un touriste qui paie pour venir se prélasser chez toi EXIGERA de la perfection et s'attendra à de l'attention ; c'est deux états d'esprit aux antipodes l'un de l'autre , lorsque la personne que tu accueille rangera sa chambre le matin et t'aidera à faire les courses ( même si tu insiste pour qu'il ne le fasse pas ) , le touriste va t'appeler en GUEULANT et t'ordonner de nettoyer sa salle de bain crade et de changer ses draps , et connaissant le tempérament algérien , je crains pour l'intégrité physique de l'interesssé surtout si c'est un français.

                    mais tu a raison sur un point , tout cela peut s'apprendre , à condition d'y mettre les moyens , ce que l'algérie n'a pas encore fait .
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                    Commentaire


                    • #11
                      Slt Cell,
                      aujourd'hui t'as de la chance, je ne trouve rien à dire contre ce que tu dis, je ne sais si c'est l'effet du ramadan qui tire á sa fin ou parceque t'as raison ou les deux á la fois!

                      Commentaire


                      • #12
                        C'est un peu surdosé non? Je préfère un style réaliste (comme celui du Petit Futé par exemple), sinon certains touristes risquent d'être déçus

                        Commentaire


                        • #13
                          La journaliste Samia Lokmane-Khelil a fait plusieurs erreurs en résumant l'article publié dans The Guardian. L'auteur de l'article n'est pas Chloe Arnold (une femme), mais le journaliste/auteur/producteur Horatio Clare (un homme). Aussi, Samia Lokmane-Khelil a mal traduit l'article du Britannique. Horatio Clare ne relatait pas les péripéties des immigrés clandestins en Afrique mais des irondelles (pour son livre consacré à la migration des irondelles "A Single Swallow: Following an Epic Journey from South Africa to South Wales")!

                          C'est vrai que Horatio Clare s'est fait très élogieux sur la beauté et les charmes de l'Algérie mais je trouve cela tout à fait objectif au vu des atouts touristiques indéniables de notre pays. Il a visité la région d'Alger et il a été conquis par sa beauté.

                          Ci-dessous, l'article original de Horatio Clare paru dans "The Guardian".

                          Algiers, north Africa's white lady
                          Few travellers visit Algeria these days but the country's capital – famous for its brilliant light – has a beauty that belies its recent violent history

                          Isn't is strange that a gigantic country with some of the most beautiful coastline on Earth, a luminous hinterland of mountains vast and deserts idle, crowned with the most alluring capital city I know, should be just three hours from London and almost unvisited by travellers?

                          We used to go: well-to-do Victorians loved wintering in Algeria. But modernity has been cruel to this great gorgeous land, and even by the standards of war-torn Africa, Algeria's is an awful story. We associate it with the violent end of French colonialism, civil war in the 90s that cost up to 200,000 lives, and sporadic terror attacks. But this is a gross underestimation of a magical place, and a delightful and beguiling people.

                          With its Phoenician, Roman, Byzantine, Ottoman, Barbary pirate and French colonial heritage, Algeria has a hoard to dazzle any enthusiast of culture, architecture, literature, art, design, ornithology, botany or geography. I went, apprehensively, because I was following migrating swallows from Cape Town to Wales. At the airport, they impounded my binoculars – unwelcome because of "security". Policemen toted Kalashnikovs. "Security!" everyone said, cheerfully. "Bon courage!"

                          As it turned out, I felt as safe there as anywhere in Africa, and had the pleasure of discovering a world beyond guidebooks. I made lucky decisions: with my money and my visa running out, I resolved to throw all that remained of both at Algiers – "Alger la blanche" (Algiers the white). I loved it all: the foaming purple bougainvillea; the scents of mimosa, pine, spice and coffee; the roads floating through hillsides above the great sea; the Ottoman palaces; the scent of grilling lamb in the warren of the casbah; the harbour front with its snowy colonial buildings endlessly colonnaded (the old post office looks like a palace of ice-cream; no wonder Le Corbusier was in awe of Algiers) and the rich dark cafes… I wanted never to leave.

                          The casbah is a Unesco world heritage site, a burnt umber miracle, sweet with the song of goldfinches. The neo-Byzantine cathedral of Notre Dame D'Afrique is remarkable: the inscription within, "Our Lady of Africa, pray for us and the muslims", is a hopeful sentiment.

                          In the casbah, older cafe owners will tell you how they survived French paratroopers. ("We lived in the walls", one said. "In the walls, you understand?") The Great Mosque of Algiers is one of the few remaining examples of Almoravid architecture, with a 14th-century minaret. Just inland from the port, off the main street, is where most of the restaurants are. Follow your nose: mine led me to the most delicious lamb chops I have ever eaten – and as a Welshman I take chops seriously. And Algerian coffee is superb. The Martyrs' Monument is a strange and rather awful triple-pillared concrete structure. It looks like what it is – an outraged howl of mourning raised to the sky.

                          All Algiers goes down to the seafront to relax: here are lovely spaces in which to meet the locals (Algerians treasure their few visitors) and to wonder at the shattered piles of fishermen's houses below the sea wall, where people lived just above the waves.

                          My other good decision was to stay at the expensive but unforgettable El Djazair hotel, popularly known by its former title, the St George. The new wing is excellent. Crucially, the efficient management will fax you a confirmation of your reservation, which you will need for your visa if you go independently. (The Algerian embassy issues visas on the 21st of each month.) Once in Algeria, you are at liberty to travel where you will.

                          If God were to grant Algeria an overdue break, and lift her out of the grasping claws of President Bouteflika's clique and beyond the fists of its tiny extremist minority, Algiers would be the San Francisco of the region, gateway to deserts, mountains and coasts beyond reckoning. (Reputable companies offer tours to Tamanrasset, the Touareg capital of the Sahara.) In the spring the Kabylia region, in the north-east, is said to be like paradise. The coastal town of Tipaza, west of Algiers, is so beautiful that French writer Albert Camus said it taught him the meaning of glory – love without limit.

                          As it is, Algeria has the clearest light I have ever seen, and she needs you – to see her, to appreciate her and, in beginning to know her, to help her out of the shadows.


                          Horatio Clare.

                          Commentaire


                          • #14
                            Je ne pense pas que l'auteur a exagéré, on a un beau pays, la beauté de la ville d'Alger pourra séduire beaucoup de gens

                            Commentaire


                            • #15
                              moi je trouve ces batisses coloniales hideuses ,pour moi alger est moche
                              frimija pour unr fois je suis d'accord
                              Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

                              Gödel

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X