Un groupe des services de sécurité algériens à Bamako pour rechercher des otages
Le gouvernement français a annoncé qu’il coopérait avec l’Algérie dans la recherche des sept otages enlevés au Niger jeudi dernier. Un groupe des services de sécurité algérien est d’ailleurs depuis vendredi à Bamako pour les localiser avec l’aide de personnes connaissant bien la région.
Le porte parole du ministère, Romain Nadal a en effet assuré que la France coopérait avec les pays du sahel, notamment le Niger en matière de lutte contre le terrorisme. « Cette coopération couvre en particulier la formation »a-t-il précisé, ajoutant concernant la possible création d’une base militaire française à Niamey avec 80 militaires et des avions de reconnaissance que « Ce n'est que par un engagement accru entre les Etats de la région que cette action sera efficace. Nous souhaitons également que l'Union européenne s'implique davantage, comme l'ont demandé par écrit à Catherine Ashton, Bernard Kouchner et sept de ses homologues européens ». S’agissant du dispositif opérationnel français au Niger il a préféré renvoyer la presse au ministre de la défense.
Le porte parole a par ailleurs indiqué que la France n’avait reçu aucune revendication, ni aucune preuve de vie, et que les otages pourraient être aux mains d’Aqmi. Questionné sur d’éventuelles inquiétudes sur la continuité de la production d'uranium sur les deux mines d'Areva voire sur l'approvisionnement de la France il a déclaré que « Le site "Conseils aux voyageurs" du ministère classe en zone rouge toute la région d'Arlit depuis plusieurs années. La présence de Français y est donc formellement déconseillée. Le maintien par Areva d'expatriés dans cette région et le dispositif de sécurité associé relevaient en dernier ressort de l'appréciation de l'entreprise, en accord avec les autorités nigériennes ».
21-09-2010
Le gouvernement français a annoncé qu’il coopérait avec l’Algérie dans la recherche des sept otages enlevés au Niger jeudi dernier. Un groupe des services de sécurité algérien est d’ailleurs depuis vendredi à Bamako pour les localiser avec l’aide de personnes connaissant bien la région.
Le porte parole du ministère, Romain Nadal a en effet assuré que la France coopérait avec les pays du sahel, notamment le Niger en matière de lutte contre le terrorisme. « Cette coopération couvre en particulier la formation »a-t-il précisé, ajoutant concernant la possible création d’une base militaire française à Niamey avec 80 militaires et des avions de reconnaissance que « Ce n'est que par un engagement accru entre les Etats de la région que cette action sera efficace. Nous souhaitons également que l'Union européenne s'implique davantage, comme l'ont demandé par écrit à Catherine Ashton, Bernard Kouchner et sept de ses homologues européens ». S’agissant du dispositif opérationnel français au Niger il a préféré renvoyer la presse au ministre de la défense.
Le porte parole a par ailleurs indiqué que la France n’avait reçu aucune revendication, ni aucune preuve de vie, et que les otages pourraient être aux mains d’Aqmi. Questionné sur d’éventuelles inquiétudes sur la continuité de la production d'uranium sur les deux mines d'Areva voire sur l'approvisionnement de la France il a déclaré que « Le site "Conseils aux voyageurs" du ministère classe en zone rouge toute la région d'Arlit depuis plusieurs années. La présence de Français y est donc formellement déconseillée. Le maintien par Areva d'expatriés dans cette région et le dispositif de sécurité associé relevaient en dernier ressort de l'appréciation de l'entreprise, en accord avec les autorités nigériennes ».
21-09-2010
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