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Mort d'un harraga algérien au port d'Alger
Un marin indien écope de 2 ans de prison pour meurtre
La prison à vie, telle est la peine qui a été requise par le tribunal criminel près la cour d’Alger lors du procès qui a eu lieu dans l’après-midi de la journée d’hier avant que le mis en cause ne soit condamné à 2 ans de prison ferme.
L’affaire en question avait fait couler beaucoup d’encre et avait ému l’opinion publique, au moment des faits. C’est l’histoire de trois jeunes adolescents habitant dans la commune de Réghaïa à une trentaine de kilomètres à l’est d’Alger.
Amine et ses deux copains vivent et font vivre leur famille en vendant des cigarettes, au niveau de l’arrêt de bus de Réghaïa menant vers Aïn Taya. Un jour, ayant eu assez de vivre de cette manière, les trois jeunes ont décidé de tenter l’expérience de la harga et de risquer le tout pour le tout. Ils ont donc échafaudé un plan pour quitter le territoire national. Ils se sont dirigés au port d’Alger au mois d’août 2008 et se sont embarqués au niveau de l’un des bateaux nommé Shirley battant pavillon panaméen.
A cinq heures du matin, les trois compères, telles des ombres, étaient déjà sur le bateau. Il ne restait plus que trouver une planque sûre pour s’y cacher le temps que prendra la croisière pour une destination inconnue. Peu importe pour les aventuriers, l’important était de fuir loin de cette misère qu’ils ont connue, faisant fit de tout ce qui pouvait leur arriver au-delà des flots. Ne sachant pas ce qui les attendait, les trois copains étaient contents de découvrir une trappe sur le bateau qui mène à la salle des machines située une quinzaine de mètres plus bas.
Amine lève la trappe pendant que ses deux compagnons glissent à l’intérieur de la salle des machines. S’est à ce moment que l’imprévu arriva, un des marins travaillant au niveau de ce navire, aperçoit les mouvements des trois harraga. Au moment où le troisième s’apprêtait à suivre ses copains, le marin écrase la lourde trappe métallique sur la tête du pauvre qui chavira en avant pour s’écraser une quinzaine de mètres plus bas sur les moteurs du navire. Ne se souciant guère de l’état de santé de ce denier ni des autres harraga, le marin a fermé la trappe qu’il n’ouvrira qu’une heure plus tard. Profitant de l’occasion, les deux adolescents ont pris la fuite.
En quittant le bateau, ils se sont directement dirigés vers le poste de police le plus proche. Aussitôt informées, les forces de sécurité ont avisé la protection civile qui s’est dirigée sur le champ pour prêter secours au jeune blessé. Ce dernier décéda avant son admission à l’hôpital.
Le jour d'Algérie
Un marin indien écope de 2 ans de prison pour meurtre
La prison à vie, telle est la peine qui a été requise par le tribunal criminel près la cour d’Alger lors du procès qui a eu lieu dans l’après-midi de la journée d’hier avant que le mis en cause ne soit condamné à 2 ans de prison ferme.
L’affaire en question avait fait couler beaucoup d’encre et avait ému l’opinion publique, au moment des faits. C’est l’histoire de trois jeunes adolescents habitant dans la commune de Réghaïa à une trentaine de kilomètres à l’est d’Alger.
Amine et ses deux copains vivent et font vivre leur famille en vendant des cigarettes, au niveau de l’arrêt de bus de Réghaïa menant vers Aïn Taya. Un jour, ayant eu assez de vivre de cette manière, les trois jeunes ont décidé de tenter l’expérience de la harga et de risquer le tout pour le tout. Ils ont donc échafaudé un plan pour quitter le territoire national. Ils se sont dirigés au port d’Alger au mois d’août 2008 et se sont embarqués au niveau de l’un des bateaux nommé Shirley battant pavillon panaméen.
A cinq heures du matin, les trois compères, telles des ombres, étaient déjà sur le bateau. Il ne restait plus que trouver une planque sûre pour s’y cacher le temps que prendra la croisière pour une destination inconnue. Peu importe pour les aventuriers, l’important était de fuir loin de cette misère qu’ils ont connue, faisant fit de tout ce qui pouvait leur arriver au-delà des flots. Ne sachant pas ce qui les attendait, les trois copains étaient contents de découvrir une trappe sur le bateau qui mène à la salle des machines située une quinzaine de mètres plus bas.
Amine lève la trappe pendant que ses deux compagnons glissent à l’intérieur de la salle des machines. S’est à ce moment que l’imprévu arriva, un des marins travaillant au niveau de ce navire, aperçoit les mouvements des trois harraga. Au moment où le troisième s’apprêtait à suivre ses copains, le marin écrase la lourde trappe métallique sur la tête du pauvre qui chavira en avant pour s’écraser une quinzaine de mètres plus bas sur les moteurs du navire. Ne se souciant guère de l’état de santé de ce denier ni des autres harraga, le marin a fermé la trappe qu’il n’ouvrira qu’une heure plus tard. Profitant de l’occasion, les deux adolescents ont pris la fuite.
En quittant le bateau, ils se sont directement dirigés vers le poste de police le plus proche. Aussitôt informées, les forces de sécurité ont avisé la protection civile qui s’est dirigée sur le champ pour prêter secours au jeune blessé. Ce dernier décéda avant son admission à l’hôpital.
Le jour d'Algérie
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