Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, a promis ce samedi 8 janvier que le maximum possible de jeunes émeutiers seront traduits devant la justice. « Il y a eu beaucoup de clichés photographiques pris par différents moyens technologiques parce qu'il ne faut pas que ces choses là restent impunies. Les tribunaux seront saisis de la plupart des cas où des jeunes ont été pris en flagrant délit de vandalisme ou de vol », a-t-il affirmé dans un entretien accordé à la Chaine III de la radio nationale.
Pour lui, les émeutiers se sont rendus responsables d' « agissements criminels » contre des biens publics et privés. « Ces jeunes ont répondu à des instincts revanchards ». « Est-ce que le chômage touche les 14-18 ans ? On n'a pas vu dans la rue les adultes, ceux que la crise a vraiment touchés », a-t-il argumenté en précisant que, selon lui, « ces jeunes se sont mis en position de fracture totale par rapport au reste de la société ». Il explique cela comme « le produit de la formation, de la famille qui ne joue pas son rôle, de la rue, du discours fanatique de certains cercles. Tout cela fait que les jeunes ont perdu tous les repères ».
Daho Ould Kablia s'en est également pris aux partis politiques et aux associations qui auraient dû appeler à l'apaisement. « Bien sur des partis ont pris certaines positions avec des déclarations de leurs états majors, mais sur le terrain, nous n'avons vu ni leurs militants, ni les membres des multiples associations agréées » a-t-il déploré.
TSA
Pour lui, les émeutiers se sont rendus responsables d' « agissements criminels » contre des biens publics et privés. « Ces jeunes ont répondu à des instincts revanchards ». « Est-ce que le chômage touche les 14-18 ans ? On n'a pas vu dans la rue les adultes, ceux que la crise a vraiment touchés », a-t-il argumenté en précisant que, selon lui, « ces jeunes se sont mis en position de fracture totale par rapport au reste de la société ». Il explique cela comme « le produit de la formation, de la famille qui ne joue pas son rôle, de la rue, du discours fanatique de certains cercles. Tout cela fait que les jeunes ont perdu tous les repères ».
Daho Ould Kablia s'en est également pris aux partis politiques et aux associations qui auraient dû appeler à l'apaisement. « Bien sur des partis ont pris certaines positions avec des déclarations de leurs états majors, mais sur le terrain, nous n'avons vu ni leurs militants, ni les membres des multiples associations agréées » a-t-il déploré.
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