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Les origines de Yennayer

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  • #16
    Yannayer mot arabe emprunté du latin
    Les berbères utilisent ce mot avant l'arrivée des arabes, comme les arabes, ils ont emprunté le meme mot latin, les arabes disent yanayer et non yennayer.

    le dialecte berbère pur n'existe plus
    Et le dialecte arabe pur, ca existe ?

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    • #17
      Yenayer veut dire simplement le premier mois
      alors qu'il été le dernier , bizzare quand mm

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      • #18
        La fête de Yennayer : pratiques et présages

        "Ad ffɣen iberkanen, ad kecmen imellalen"(1). Par cet adage est annoncé le premier jour de l’an "ixef useggwas" ou yennayer dans certains villages de Kabylie. Ce moment marque la séparation entre deux cycles solaires, passage des journées courtes, "noires" aux journées longues, "blanches" est fêté dans la quasi totalité des régions du Nord de l’Afrique. Dans son livre (1929), "La femme chaouia de l’Aurès", Mathéa GAUDRY, citant E. MASQUERAY, rappelle que yennayer est appelé "Ass n Ferɛun". (le jour du Pharaon). Selon la légende, "les Chaouis fêtaient ce jour-là la mort du Pharaon tombé dans la mer". Cette évocation populaire qui se nourrirait de la victoire des Libyens sur l’Egypte et de l’installation du Roi Chechonq 1er au sommet de la 22e dynastie pharaonique en 950 av. JC. D’ailleurs, en 1968, l’Académie Berbère, l’association berbériste, fondée en 1966 par Mohand Arab BESSAOUD à Paris, porta son choix sur cette date qui devint le point de départ de l’actuel calendrier berbère. Inscrit dans le mouvement de la revendication identitaire berbère du XXe siècle, l’usage de ce calendrier reste emprunt d’une valeur fortement symbolique et permet aux Imazighen de passer du temps cyclique de la tradition et du vécu à un temps linéaire, historique.
        Ce bref rappel nous permet de noter que, désormais, le calendrier berbère relève de deux temps, le temps historique, objet d’une connaissance événementielle et le temps sacré qui repose sur la réactualisation des mythes qui contribuent à la structure de la société. Décrire les pratiques liées à Yennayer et les représentations sociales de cette période de l’année nous permettra d’oublier un moment la dimension événementielle pour nous intéresser au vécu et la quotidienneté nord africaine.

        La lumière et l’abondance :

        La veille de yennayer les femmes se chargent de recouvrir les murs à la chaux "aruccu s tumlilt" et changent le trépied du feu (lkanun). Dans l’Aurès ce rituel se fait deux ou trois jours avant yennayer et porte le nom de "bu ini" (jour du trépied). Le nettoyage intensif se termine par un grand coup "d’emezzir" (balai de bruyère). Afin d’assurer l’abondance de la nouvelle année, on verse des céréales entre les jarres en terre (ikufan). Cette notion d’abondance souhaitée et préparée pour conjurer le sort se retrouve dans le repas de yennayer dont le mets principal reste le couscous de blé. Le recours à la semoule d’orge est, ce jour-là, banni n’est-elle pas noire et ne constitue-t-elle pas en temps ordinaire le repas du pauvre ?
        Le couscous est préparé avec une sauce à base de légumes secs, selon les régions, on mélange deux à sept légumes (pois cassés, lentilles, fèves concassées "abiṣar", haricots blancs, cornilles ou doliques à oeil noir, pois chiches...) et l’incontournable volaille. D’une contrée à une autre on propose des explications différentes au choix de la volaille. Certains diront, par son chant matinal, le coq annonce la naissance de la lumière (le lever du jour), d’autres expliqueront, par ses œufs, la poule incarne la fécondité donc l’abondance. Les croyances populaires méditerranéennes nous apportent d’autres éclaircissements sur cette préférence vouée à la volaille. Par exemple les Grecs et les Romains auraient adopté le coq comme oiseau protecteur ce qui s’apparenterait à l’usage d’"asfel" (offrande) dans l’ensemble de l’Afrique du Nord.
        Dans la préparation des autres mets qui accompagnent le couscous, les femmes en appellent toujours à la prospérité et à la profusion, aussi composent-elles "uftiyen" ou "iɛrecmen", un mélange de céréales entières, passées à la vapeur ou grillées huilées, servies aux enfants le matin du 12 janvier (tasebḥit n yennayer) ou simplement jetées sur les arbres des jardins dans l’attente d’une bonne récolte. Selon les moyens dont disposent les familles, "uftiyen" sont complétés par un mélange de fruits secs disposés généreusement dans un plat en bois ou en terre mis sans restriction à la disposition des enfants. Dans la même journée de "amenzu n yennayer" (le premier jour de l’an), sont proposées plusieurs denrées à base de pâte qui lève ou qui s’étale, "lesfenǧ" ou "lemsmmen". Une pâte qui gonfle ou qui s’étend facilement annonce forcément une année riche et généreuse.


        Les présages :

        Le repas "imensi n yennayer" est servi dans le respect du nombre des membres de la famille élargie, on rajoute le couvert de l’absent, éventuellement "iminig" (le voyageur), la fille mariée et surtout du gardien de la demeure "aɛssas buxxam". La tradition exige que l’on ne vide pas les plats ce qui signifie que l’on ne doit pas avoir faim.
        Dans la soirée, la maîtresse de maison dépose sur le toit quatre coupelles en terre remplies de sel représentant chacune les mois de yennayer, furar, meɣres et yebrir (janvier, février, mars, avril). Au matin de la journée de yennayer, le niveau d’humidité du sel annonce un mois arrosé ou non. En ce jour de yennayer, la nature est fortement mise à contribution, elle est observée et écoutée, aucun geste ne doit la contrarier car elle est porteuse de "lfal" (le présage). Ainsi la femme kabyle ou tachaouit vérifie scrupuleusement ce qui se trouve sous les pierres qu’elle ramasse pour renouveler le trépied de son "kanun", la présence d’un ver blanc laisse entrevoir la naissance d’un garçon, une herbe verte signifie une moisson abondante, les fourmis symbolisent l’augmentation du bétail...


        L’ensemble de ces éléments plus ou moins perpétués ou simplement conservés dans les récits témoignent du caractère agraire du calendrier berbère.


        Malha BENBRAHIM
        Historienne spécialiste de l’oralité.

        (1) "Sortiront les journées noires et entreront les journées blanches."
        Bibliographie :
        - Gaudry M ; La femme chaouia de l’Aurès ; LOPG, Paris, 1929
        - Mercier G. ; Le chaouia de l’Aurès : Mœurs et traditions de l’Aurès, Paris, 1896.
        - Servier J. ; Tradition et civilisation berbères, les portes de l’année ; Ed. du Rocher, Paris, 1985.
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #19
          C’est la seule fête non musulmane commune à tous les peuples d’Afrique du Nord.

          Ce moment marquant la séparation entre deux cycles solaires, passage des journées courtes, «noires» aux journées longues, «blanches», est fêté dans la quasi-totalité des régions du nord de l’Afrique.
          Et le mot Yennaye: Yen Ayyar. Yen: le chiffre1 (Yiwen:yen) et Ayyur: lune, en tout ça donne première lune ou premier mois. Vers 1968, l’Académie amazighe a proposé de créer une «ère amazighe» et a fixé comme an zéro du calendrier amazigh les premières manifestations connues de la civilisation amazighe, au temps de l’Égypte ancienne, lorsque le roi libyen Chechonq Ier (Cacnaq), fondateur de la XXIIe dynastie égyptienne monta sur le trône et devînt pharaon en Égypte. Avant d’envahir la Palestine, il réunifia l’Égypte. À Jérusalem, il s’empara de l’or et des trésors du temple de Salomon (un grand évènement cité dans la Bible).
          l'expression
          Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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          • #20
            Nos historiens à la noix de coco font honte! Si Yennayer vient de yen(1er) + ayyur(mois) alors Shakespeare vient Sheikh Zoubir.

            Dire que Chechonk 1er était berbère c pareil que dire que les présidents américains Clinton, Bush sont anglais et Obama kenyan.

            Ça fait un peu "désespéré pour un passé, alors prenons celui d autres" de la part de certains berberistes. Ils essayent d'inventer des mythes à la mode de certains arabistes.

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            • #21
              YENAYER : IXF OUSSEGAS
              Début de l’année. C’est la fête de la fécondité et du renouveau. Il est d’usage de remplacer tout ce qui est vieux, usagé dans la maison. Tous les travaux, dont le tissage doivent être achevés avant cette fête. On repasse à la chaux les murs de la maison et on la pare de verdure il est d'usage de se faire une coupe de cheveux ce jour là. Le repas, préparé pour la circonstance Imensi u menzu n yennayer (le dîner du 1er jour de janvier), est assez copieux et différent du quotidien. Les rites « yennayériques » sont effectuées d'une façon symbolique. Ils sont destinés à écarter la famine, augurer l'avenir, consacrer le changement et accueillir chaleureusement les forces invisibles auxquelles croyait le berbère. Pour la préparation de « imensi n yennayer », le Kabyle utilise la viande de la bête sacrifiée (asfel), il faut que ça soit de la volaille souvent c'est un coq élevé a cet usage, mélangée parfois à la viande séchée (acedluh) pour agrémenter le couscous). le repas de yennayer marque la fin d'une période difficile, pendant laquelle il a fallu se priver.Yennayer est une grande fête, la tradition veux qu’elle soit accompagnée d’un carnaval.

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              • #22
                Ça fait un peu "désespéré pour un passé, alors prenons celui d autres" de la part de certains berberistes. Ils essayent d'inventer des mythes à la mode de certains arabistes.
                en effet

                comme si on devait travestir notre histoire pluri-millénaire pour en etre fier...

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                • #23
                  Je vois pas ce qu'il y a de desespéré. Sheshnaq était Berbere. Tout comme Massenssen 7 siécles plus tard. C'est plutot le fait de le renier qui fait de certains des compléxés..

                  Et je confirme: j'ai toujours appris que le début du calendrier Berbere correspondait à la victoire de Sheshnaq sur le Pharaon.

                  ∑ (1/i²) = π²/6
                  i=1

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                  • #24
                    Yanayer ce n est pas arabe, c est latin , ca ressemble trop á l allemand par xe.!

                    Yenayer :Januar
                    furar :februar
                    Mars März
                    Yebrir: April
                    mayou: Mai
                    YounYou: Juno/Juni
                    Youlyouz: Juli
                    Rhoucht: Aougust
                    Choutenber :september
                    Octoubere :Oktober
                    Nouwanbir :November
                    Doujanbir: Dezember

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                    • #25
                      Yanayer ce n est pas arabe, c est latin , ca ressemble trop á l allemand par xe.!
                      c'est totalement Latin, du Latin berberisé/arabisé...

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