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Que veulent les algériens?

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  • #16
    Exemples: beaucoup de démocraties, malaisie, liban, pays scandinaves, japon, etc..
    ALGERIAN

    Pour la Malaysie je ne sais pas grand chose sur leur système ou histoire, comme l'exemple de la Tunisie le démontre, les apparences sont trompeuses.

    Pour le Liban, are you joking? C'est le pays le plus sectaire de la region, et à moins qu'ils ne se réveillent, ils continueront comme ça.

    L'Europe est plus vieille (politiquement) de plusieurs siècles que notre région, ses peuples ont construit leur systèmes politiques sur des siècles!!! Ils ont à leur compte deux guerres mondiales et d'innombrables guerres tribales.

    Cela dit, on n'a pas besoin de faire le même parcours pour apprendre les mêmes leçons qu'ils ont fini par apprendre. Du moins je l'espère!
    Dernière modification par Tchektchouka, 17 janvier 2011, 11h09.

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    • #17
      Tchektchouka

      Je ne suis pas d'accord. Les Algériens agissent quand ils se sentent en urgence de le faire, j'ai vu de mes propres yeux comment notre peuple agit comme un seul homme dans les situations les plus critiques (je ne parle pas que de l'épisode du foot lol). Ce qui nous manque c'est la leadership, pas nécessairement en haut, mais au niveau de la société civile. Ensuite, il faut aussi savoir choisir ses alliances internes et externes, parce que l'Algérie fait partie d'un monde et c'est un pays stratégique en Afrique et dans la région. Donc, il faut être vigilant et éviter la naiveté aussi.
      Le travail à faire s'étend sur plusieurs décennies, c'est plusieurs générations.

      Càd la misère, le chomage, les inégalités ..etc qui deviennent des gros problèmes même dans les pays occidentaux seront encore là au moins pendant 20 et 30 ans. Et encore 30 ans si on commence tout de suite, ce n'est pas demain la veille.

      Enfin, adopter la logique de développement à l'occidentale en s'endettant, en polluant, en exploitant les hommes est un pari extrêmement risqué puisque le système capitaliste mondiale est en crise chronique et qui ne manquera pas de trembler encore et encore.

      Adopter une idéologie pareil qui mets une bonne partie de la population à l'écart à cause des inégalités qu'il génère risque de provoquer des embrasements sociaux incontrôlable.
      Dernière modification par Gandhi, 17 janvier 2011, 11h14.
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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      • #18
        Pour le Liban, are you joking? C'est le pays le plus sectaire de la region, et à moins qu'ils ne se réveillent, ils continueront comme ça.
        eh bien c'est une raison de plus!

        Ils sont chrétiens, musulmans, sunnites, chiites, ils se détestent pour beaucoup mais cohabitent, font un gouvernement selon le résultat des urnes, et démissionnent, ils s'allient et cessent les alliances quand ils ne sont plus d'accord, c'est peut être sectaire, mais c'est surtout démocratique!

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        • #19
          Politique et production

          Du moulin à vent au réacteur nucléaire, du muscle animal à la combustion pétrolière, du mouvement de l’eau aux feux du soleil, le développement des sources d’énergie consone avec le déploiement de l’activité humaine. Pour suppléer la faiblesse du corps et accomplir les desseins de l’esprit, il a fallu s’adjoindre des forces motrices et calorifiques. Bientôt le bœuf et le bois n’y ont plus suffi.

          En Europe et dans le Nouveau Monde, le capitalisme industriel, entravé par la pénurie de main-d’œuvre, a tâché de substituer les machines au travail humain. Un mode de production s’est imposé qui ne dévore pas seulement les producteurs, mais engloutit aussi des quantités colossales de combustible.

          Avec le doublement de l’espérance de vie et le sextuplement de la population mondiale au cours des XIXe et XXe siècles, les besoins ont crû à un rythme effréné. Pour les assouvir, on a recouru à des matières abondantes mais non renouvelables — charbon, pétrole, gaz — et, à moindre échelle, aux installations hydroélectriques, nucléaires, éoliennes.

          Catalyseur de la course économique, l’exploitation de ces ressources a engendré une industrie elle-même mondialisée, modelée par les intérêts conjoints du capitalisme et des Etats. La rente y côtoie le marché ; la politique favorise les stratégies de puissance au dépens de l’intérêt des peuples. Et, dans l’ombre des cathédrales industrielles, le spectre de la guerre emboîte le pas à Prométhée.

          Le Monde Diplomatique
          Rebbi yerrahmek ya djamel.
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          Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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          • #20
            Les Algériens veulent un toit, plus grand pour leur famille nombreuse, un travail bien rémunéré en relation avec le cout de la vie, un systéme éducatif compétent pour leur enfants, et surtout et avant tout des dirigeants intégres.

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            • #21
              Dans l'une des vidéos, une phrase de Dilem m'a interpellée...il a dit un truc dans ce sens: "On s'en fout si les algériens ne veulent pas tous la même chose, ce qui est important c'est que nous savons tous ce que nous ne voulons pas/ plus"
              Dilem travaille pour un journal qui appartient à des "hommes de l'ombre" de l'Algerie qui sont contre Boutef.

              Dilem n'est pas un démocrate il aboit dans le sens de ses maître.

              Ce que nous ne voulons pas en Algerie...nous algériens responsables et pacifiques......c'est la guerre civile et la violence.


              Je ne suis pas sûr que ce Dilem (et ses maîtres) veuille la même chose que nous.

              Ce Dilem, son journal et leurs boss veulent jeter de l'huile sur le feu.

              Pourquoi Dilem et son journal ne font pas la promotion de la démocratie en Algerie en ouvrant les colones du journal à tous les partis algériens et en leur donnant la parole??
              Dernière modification par Vollens, 17 janvier 2011, 13h08.

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              • #22
                Un peu de lecture

                La puissance des pauvres constitue un vibrant plaidoyer pour un autre développement, autonome, endogène, solidaire, humain que ses auteurs opposent au développement imposé par l’Occident et ses institutions, qui privilégient la rationalité économique et la mesure quantitative du bien-être. La progression du capitalisme fait apparaître la pauvreté comme une construction politique détachée de la puissance des individus et des sociétés et nourrie de leur dépendance à l’égard du marché. Corrompue par ceux-là mêmes qui prétendent la soulager, elle dégénère en misère.


                Tout d’abord, une clarification fondamentale : pauvreté n’est pas misère. La seconde tend même à chasser la première, ainsi que l’expliquait un précédent ouvrage d’un des deux auteurs, dont celui-ci prolonge la réflexion . Et cette confusion, commune, a des conséquences désastreuses. Ses présupposés fondamentaux sont ceux « d’un langage fondamentaliste qui, au nom de la lutte contre la pauvreté, empêche toute réflexion sur les modes de vie si divers des peuples du monde. Ce langage a en outre servi a imposer une pensée unique qui justifie le remplacement de ces multiples modes d’être, de vivre et de produire par les impératifs d’un système de production hégémonique ; il est de surcroît parvenu a désenchâsser le concept de besoins de tous les contextes humains, historiques et culturels pour le mettre au seul service d’une économie essentiellement concernée par ses propres impératifs d’expansion et de profit. Ce même langage, cette même pensée unique, ce même système qui, joignant le bâton à la carotte, ne promettent aux pauvres la jouissance future des conforts et privilèges jusque-là réservés aux riches que pour leur fermer toute autre voie que celle du mode de production hégémonique, leur faisant croire que seule leur intégration à ce système pourra les garantir contre la misère. En réalité, le système économique moderne est unique dans l’histoire : aucun mode de production antérieur n’a jamais produit une telle masse de misères comparables à celles dont souffrent aujourd’hui les deux tiers de l’humanité » (p. 39).


                Cette longue citation positionne les différents éléments du raisonnement et du plaidoyer que construisent les deux auteurs en une alternance de dialogues et de démonstration fondamentales, en s’appuyant sur Ivan Illich, Karl Polanyi, Serge Latouche, Spinoza, Gorz, Harendt, Deleuze, Ellul, et d’autres, dont on regrettera d’ailleurs que les œuvres citées ne soient pas regroupées en une bibliographie récapitulative. Cet ouvrage est un traité d’éthique, mais aussi un discours énergiquement critique du capitalisme hégémonique et de l’écologie qu’il instaure. Il entremêle en une grande fresque l’histoire occidentale et celle de la domination capitaliste dans les pays dits « en développement ».


                Le langage économique confond et nie les distinctions entre pauvreté et misère. C’est autour de l’idée de dépendance, et de la perte de puissance qui en découle, que s’articule l’ensemble du raisonnement. Il ne s’agit pas que d’un enjeu linguistique, ou de désignation : « Les chiffres, qui n’ont pas de substance, permettent de réduire le sens de ce qui est bon, de ce qui est suffisant et de ce qui est superflu ici et maintenant en valeurs abstraites, universelles et interchangeables », qui rendent l’économiste incapable de comprendre la nature de cette différence (p. 50-51). De surcroît, « le pauvre certifié, objet potentiel d’intervention des pouvoirs publics, est le produit de l’internalisation d’une hétérodéfinition – littéralement : une définition par d’autres, par un pouvoir extérieur » (p. 53). Il est défini seulement comme un individu ne gagnant que un ou deux dollars par jour (p. 21), ce qui est « non seulement une aberration, mais une insulte à sa condition » (p. 26).


                Or la pauvreté « ne peut être considérée que dans son contexte historique et culturel, dans ses formes culturellement incarnées ou « inculturées ». De fait, dans la plupart des cultures, le pauvre est tout simplement l’homme commun, l’humble dont le nombre constitue le commun des mortels, et sa condition – la pauvreté – est indissociable d’un mode de vie, d’un art de vivre et de faire » (p. 41). La pauvreté est un état d’être, lié à la production de subsistance, qui implique une vulnérabilité aux catastrophes naturelles mais une relative autonomie au regard du marché. Elle peut apporter une « joyeuse liberté » (p. 13), une « plénitude simple » (p. 16). Les auteurs se défendent toutefois d’un regard romantique ou nostalgique sur cette pauvreté, et pour ce faire en appellent aux registres philosophique, sociologique, économique et écologique, qui s’enracinent dans la notion de puissance, la potentia de Spinoza, maîtrise et plénitude intérieures alors que la potestas, ou pouvoir, est un pouvoir extérieur dont l’essence est l’exercice d’une force d’intervention sur les autres (p.43). Un chapitre entier de l’ouvrage est d’ailleurs consacré à Spinoza.


                C’est la corruption de la pauvreté qui engendre la misère. Tout se joue autour du processus de modernisation économique, qui a exproprié les pauvres de leur capacité de subsistance, et dont les auteurs retracent les principales étapes : marchandisation croissante du monde et de ses ressources naturelles, prolétarisation et salarisation, expropriation et dévalorisation des modes de vie autres. Le processus de marchandisation a obligé plus de la moitié de l’humanité à « troquer leur force de travail et leur puissance d’agir contre un salaire de moins en moins suffisant pour satisfaire leurs nouveaux besoins « fabriqués » (p. 19), à les « déraciner des milieux naturels ou humains où [ils] pouvaient vivre avec dignité des fruits de leur travail » (p. 21).


                Un chapitre analyse la pauvreté en tant que relation au travail : « Durant deux siècles, pour la plupart des hommes des pays « développés », leur relation au travail est ce qui déterminé leur statut : pauvres ou misérables ». Cette ligne de clivage est « destinée à devenir aussi importante que la plus grande des différences sociales ». « La pauvreté fut censée inciter au travail et le travail soulager la pauvreté » (p. 172). Et « le travail apparaîtra comme la rédemption des pauvres de la misère, alors que les miséreux seront simplement les pauvres qui ne trouvent pas ou de veulent pas de travail » (p. 171). Cette violence, bien connue, procède par l’expropriation des tiers domaines, communaux, domaines de relative gratuité, par la disqualification des formes de solidarité et de partage et des richesses relationnelles, culturelles et autres qui étaient une protection contre la misère. La définition du travail devient unifiée comme travail salarié, fondé sur la destruction des activités paysannes : c’est à ce travail-là qu’est destiné le pauvre devenu miséreux, indigent. La multiplication des détours de production ont aliéné le travailleur du produit de son travail : l’individu social ne produit plus rien de ce qu’il consomme, et ne consomme rien de ce qu’il produit.


                L’économie moderne, « en pourchassant cette condition humaine qu’était la pauvreté sous ses formes vernaculaires, a eu une part prépondérante dans la production des misères modernes » (p. 30). Les « manques » endémiques créés par la production systématique de biens et de services censés satisfaire des besoins – besoins socialement fabriqués – ont déjà produit de telles dépendances qu’il devient de plus en plus difficile, voire impossible, pour les majorités, de retrouver les modes de vie simples, conviviaux et divers qui faisaient toute la richesse de leur pauvreté » (p. 39-40). De plus, cette dépendance reproduit une tension entre l’augmentation programmée de leurs revenus et leur dépendance accrue aux besoins socialement fabriqués par cette même croissance, reconduisant le mécanisme de la rareté et rendant leur situation de plus en plus précaire (p. 275).


                Le développement, fût-il durable, est une « imposture » (p. 149), qui s’inscrit dans cette histoire longue : « Étranger aux réalités locales, non enchâssé dans des relations culturelles, le développement nourrit mal les pauvres tout en les rendant dépendants du marché » (p. 156). Il met tout en œuvre pour rendre ces « vaincus » de l’économie moderne, toujours plus dépendants des causes de leur puissance perdue (p. 26). Il fonctionne sur le principe du « syndrome de la loterie, [illusion qui] fait miroiter le mirage que les gagnants aux jeux du marché capitaliste incluent aussi les plus pauvres. Comme, à ce jeu, gagner ne serait par seulement une affaire de chance, mais de déploiement d’un éventail de qualités qui, tels ‘l’intelligence économique’, le goût de ‘l’intérêt’ et de ‘l’argent bien placé’ ou simplement la délivrance de modes de vie intenables et dépassés, la concurrence économique tous azimuts, serait la chose la plus naturelle et la mieux partagée du monde » (p. 282).


                Les politiques de soulagement de la pauvreté, en particulier celles de la Banque mondiale, se servent du langage tautologique de l’économie, qui font de la pauvreté « une collection quantifiable de manques soulagée par la seule économie », pour en appeler « au sens de la compassion et occulter le fait que ces mêmes politiques servent à moderniser la pauvreté, c’est-à-dire produire et renforcer les formes modernes de la misère » (p. 45). Définissant le pauvre par son revenu, et ne proposant que des voies d’augmentation de ce revenu, ces politiques visent l’intégration des pauvres dans le système même qui menace leur autonomie, ne pourra satisfaire leurs nouveaux besoins engendrés par cette intégration, et les transformera en miséreux.
                Rebbi yerrahmek ya djamel.
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                • #23
                  Au delà d’une guerre de civilisation, c’est donc bien une guerre de savoirs qui se joue, qui invite les porteurs de savoirs de subsistance à se considérer comme une espèce en voie de disparition : ces savoirs « sont déclarés caducs, leurs capacités obsolètes, passibles de programmes de rééducation ou de développement » (p. 83). « La pénétration de la civilisation occidentale a toujours été une invasion de savoirs aussi impénétrables que la dureté minérale de ses armes. Dans un premier temps, cette pénétration ne fait pas appel à la raison mais plutôt aux affects qui tendent à influencer le désir des pauvres, afin de les éduquer, ou de les développer, dans le sens recherché par le système. Le paquet des savoirs rationnels occidentaux a besoin, avant d’être accepté, demandé et redemandé, d’être précédé de cette vague irrationnelle de mépris inculqué envers les flexibles, subtils et intimes savoirs locaux, vague de choc qu’Ivan Illich qualifiait de disvaleur » (p. 84-85). Cette intériorisation constitue la clé de ce que les auteurs désignent comme une forme de servitude volontaire : « internalisation des désirs qu’il faut avoir, envie des savoirs des autres, mépris pour les siens propres, qui peut aller jusqu’à la honte intime » (p. 273).


                  Ce livre défend la conviction qu’il est temps de définir les moyens pour atteindre cet autre développement, autonome, endogène, humain, que Gandhi avait imaginé (p. 157). Mais il n’existe pas de solutions rapides, tant l’ordre établi et nos modes de pensée sont devenus figés en une logique de système. Pour autant, les systèmes de corruption, de destruction et de séduction dont disposent les sociétés de marché ne sont pas infaillibles, mais minés de l’intérieur par des fissures et des contradictions. Le mythe, ou l’idéologie du développement, continuellement plébiscités par les grandes assemblées mondiales, a en effet perdu sa crédibilité. Les « décrochages », les « désadhésions », les initiatives d’entraide, de solidarité et de convivialité, les luttes pour le maintien de la gratuité, se multiplient. Il faut stimuler la puissance des soumis et des vaincus, aujourd’hui en marche, « inspirée par les traditions philosophiques de libération qui émergent de petits et de grands mouvements de résistance » (p. 20), inverser les rapports de subordination entre les « savoirs hégémoniques affichés et les « savoirs vernaculaires, de subsistance » (p. 263) et sortir de l’idée qu’il n’y a pas d’autre possible que le capitalisme marchand.


                  Tout homme ou toute femme dispose en effet d’un fond de puissance qui lui est propre, qu’il peut mettre en jeu avec les autres, et défendre contre les forces de l’aliénation, pour unir désir et raison, liberté et nécessité. Plutôt que dans des institutions, ou dans des solutions proposées par des experts, l’espoir se situe dans les multitudes de devenirs minoritaires, qui ne sauraient s’agréger en une majorité abstraite, dans l’enrichissement des rencontres que notre conatus, ou notre désir et notre appétit de vivre, nous permettront d’établir avec d’autres vivants. Il se situe donc dans des processus qui « sont les devenirs, [qui] ne se jugent pas au résultat qui les terminerait, mais à la qualité de leurs cours et à la puissance de leur continuation », ainsi que l’écrivait Deleuze (p. 11). C’est la mise en quotidien de ce devenir révolutionnaire, le travail sur soi et la transformation intérieure, l’émergence de nouveaux rapports sociaux, qui en recèlent la puissance, à laquelle les « modèles révolutionnaires antérieurs avaient été aveugles » (p. 232).



                  La « réinvention permanente du présent, à la fois aux plans personnel et social, est la clé de la liberté » (p. 277), et c’est par les marges que ces lignes de résistance à l’économie hégémonique continueront de passer. C’est un projet politique, que les auteurs inscrivent toutefois dans les limites de la nécessité, et différencient des voies radicales du refus de la technique et de tout modernisme et d’une « idéologisation à rebours » qui exigerait des pauvres un renoncement fondamental (p. 283). En outre, si certaines servitudes sont imposées ou manipulées, certaines servitudes volontaires sont assumées en un impératif éthique, et mues aussi par l’envie de pouvoir vivre sous le régime de Droit des pays « riches ».

                  par Blandine Destremau

                  La vie des idées
                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
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                  • #24
                    avec le temps...

                    ...il n'est pas interdit de vouloir remonter ou de vouloir reprendre les scènes mythiques des jeunesses de la conscience, du moins pour ce qui concerne la structure et les possibilités constructives d'une ère humaine,..., la recherche d'origine ayant façonné le substrat humain n'en est pas moins active depuis, d'ailleurs difficile à chacun de retrouver cette commune valeur, tant de guerres, tant de conflits, tant d'avidités s'y sont comportées pourtant, au plus certain de la nature humaine des chemins bien plus serviables se tiennent aux abords de chaque destinée... attendons de voir quelques heures pour s'entretenir à certaines logiques espérées...

                    ...Salam, merci...
                    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

                    Commentaire


                    • #25
                      Changer les gens qui sont au pouvoir et qui font rien, virer les corrompus, virer les beni oui oui, mettre des personnes compétentes dans des postes qui correspondent a leur connaissances et expériences!
                      meilleures conditions de vie (salaire en augmentant le smic, logement pour les familles nombreuses coincées dans un F1, adapter les prix au salaire....)
                      Un meilleur système éducatif, améliorer les formations pour en faire des jeunes compétents et surtout les garder.
                      .....etc

                      Commentaire


                      • #26
                        ce que les algériens veulent je ne sais pas trop ....surement des chose différentes de l'un a l'autre ....donc cette question n'est pas pertinente en soi ...ce qui devrait l’être ...c'est comment savoir ..par quels mécanisme les algériens peuvent exprimer leur vouloir être ....dire leur différences ...et chercher par delà a les confronter a celle des autres ....dans un seuls soucis : le vivre ensemble et j'appelle cela : la démocratie .

                        il n'y a que deux façons différente de diriger un peuple

                        la première consiste a considérer au nom d'une valeur ou morale prétendument supérieure .d'une légitimité historique...ou au nom d'une idéologie particulière ...ou au nom d'une divinité ...ou d'une race ....vouloir faire le bonheur des gens et cela donne le communisme ou le fascisme ... l’apartheid ou les théocratie

                        la deuxième c'est celle qui consiste a mettre au cente l’élément premier CAD l'individu responsable a la recherche de son bonheur individuel ...et que l'ensemble harmonisé de cette recherche ...puissent faire une société heureuse par des choix continues des adaptations et cela donne la démocratie

                        tel est le choix !!!

                        Commentaire


                        • #27
                          -virer DRACULA et sa tribus qui sucent le sang du peuple.
                          - virer les moustiques qui nous gênent par leurs piqures quotidiennes dans les barrages .
                          - virer el BARGHOUT ( puces)qu' on côtoient chaque jour dans les administration assis derrière des guichets en atttente de nous sauter dessus.
                          - virer les sangsues qui parle a notre nom sur la tele publics.
                          - virer les microbes qui nous persécutent même dans les espaces libres du net.
                          en sommes exterminer toutes la vermines qui ronge notre pays.
                          "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                          Commentaire


                          • #28
                            Vollens

                            Pourquoi Dilem et son journal ne font pas la promotion de la démocratie en Algerie en ouvrant les colones du journal à tous les partis algériens et en leur donnant la parole??
                            Pourquoi c'est à eux d'ouvrir leurs colones à tous les partis? A ma connaissance, les lois du pays n'interdisent pas la création de nouveaux journaux et revues, celui qui a quelque chose à dire n'a qu'à ouvrir un journal et donner des colones à ceux et celles qui partagent son avis

                            Je pense que les algériens ont beaucoup à dire, y a qu'à voir le temps qu'ils passent à parler au téléphone.

                            Commentaire


                            • #29
                              Pourquoi c'est à eux d'ouvrir leurs colones à tous les partis? A ma connaissance, les lois du pays n'interdisent pas la création de nouveaux journaux et revues, celui qui a quelque chose à dire n'a qu'à ouvrir un journal et donner des colones à ceux et celles qui partagent son avis

                              Je pense que les algériens ont beaucoup à dire, y a qu'à voir le temps qu'ils passent à parler au téléphone.
                              Dilem sera ministre de l'information, quand les général pour qui il travaille sera au pouvoir!!!

                              Commentaire


                              • #30
                                le peuple algérien aspire a vivre dignement et que la distributions des richesse soit équitable ...une améliorations des service public et surtout du boulot




                                que leur religion soit sauvegarder et que leur traditions respecter toutes les traditions

                                Commentaire

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