Le parlement algérien a adopté mercredi un projet de loi visant a relancer le cinéma, quasiment disparu des écrans au cours des années 1990 en raison de l'explosion de la violence islamiste, a indiqué l'agence de presse APS.
Ce texte s'inscrit inscrit dans le cadre de la réhabilitation du cinéma algérien et du développement des capacités nationales dans ce domaine, selon cette source.
Il traduit une nouvelle vision du rôle et des missions de l'ensemble des opérateurs, notamment des pouvoirs publics, dans l'effort de relance de l'industrie cinématographique, a précise APS.
Cette loi prévoit notamment un allégement des procédures dans la production de films réalisés dans le cadre de conventions cinématographiques gouvernementales.
Les salles de cinéma seront soumises à un cahier des charges, instaurant des fonctions d'inspection et de contrôle de ces établissements.
La ministre de la Culture Khalida Toumi avait souligné lors de présentation de ce texte devant la commission de la culture de l'Assemblée nationale que le cinéma algérien était marqué par "une grande anarchie en l'absence de mécanismes d'encadrement et de contrôle adéquats".
"L'objectif de ce texte n'est pas de freiner les initiatives mais de créer des cadres appropriés d'organisation des professions relatives à ce secteur vital", avait-elle dit.
L'âge d'or du cinéma algérien a duré jusqu'au milieu des années 1970 et la Palme d'or à Cannes en 1975 à Mohamed Lakhdar Hamina pour "Chroniques des années de braise".
Le pays comptait alors plus de 400 salles de cinéma, contre une dizaine aujourd'hui) et une cinémathèque réputée. Son déclin a commencé dans les années 1980-1985 lorsque l'Etat s'est désengagé du cinéma.
AFP
Ce texte s'inscrit inscrit dans le cadre de la réhabilitation du cinéma algérien et du développement des capacités nationales dans ce domaine, selon cette source.
Il traduit une nouvelle vision du rôle et des missions de l'ensemble des opérateurs, notamment des pouvoirs publics, dans l'effort de relance de l'industrie cinématographique, a précise APS.
Cette loi prévoit notamment un allégement des procédures dans la production de films réalisés dans le cadre de conventions cinématographiques gouvernementales.
Les salles de cinéma seront soumises à un cahier des charges, instaurant des fonctions d'inspection et de contrôle de ces établissements.
La ministre de la Culture Khalida Toumi avait souligné lors de présentation de ce texte devant la commission de la culture de l'Assemblée nationale que le cinéma algérien était marqué par "une grande anarchie en l'absence de mécanismes d'encadrement et de contrôle adéquats".
"L'objectif de ce texte n'est pas de freiner les initiatives mais de créer des cadres appropriés d'organisation des professions relatives à ce secteur vital", avait-elle dit.
L'âge d'or du cinéma algérien a duré jusqu'au milieu des années 1970 et la Palme d'or à Cannes en 1975 à Mohamed Lakhdar Hamina pour "Chroniques des années de braise".
Le pays comptait alors plus de 400 salles de cinéma, contre une dizaine aujourd'hui) et une cinémathèque réputée. Son déclin a commencé dans les années 1980-1985 lorsque l'Etat s'est désengagé du cinéma.
AFP
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