Le retrait des élèves algériens scolarisés dans des écoles étrangères établies en Algérie s'effecturera dès la rentrée scolaire prochaine . Les élèves seront redirigés vers des établissements publics ou privés agrées par le ministère de l’Education nationale.
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Le ministère de l’Education nationale procédera, avant la prochaine rentrée scolaire, au retrait de l’ensemble de nos élèves scolarisés dans les écoles étrangères établies sur le territoire national. Ce sont les établissements publics ou privés agréés qui prendront en charge ces élèves inscrits depuis des années dans ces écoles.
C’est ce que le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale, M. Khelaf, a indiqué en marge de la journée d’étude sur le nouveau système d’évaluation pédagogique tenue, hier, à Alger. Même s’il a n’a pas démenti ce que M. Benbouzid avait affirmé samedi dernier quant à la fermeture des écoles saoudiennes et égyptiennes qui ont refusé de se conformer au programme algérien, l’intervenant a précisé que le ministère, conformément à la loi, ne peut procéder à la fermeture de ces établissements.
«Les établissements ne seront pas fermés, mais nous avons décidé de retirer nos élèves pour les placer dans nos établissements», a-t-il expliqué. Ces écoles, faut-il le préciser, fonctionnent conformément aux règles édictées par leurs ambassades et aucune école n’introduit dans son enseignement le programme officiel algérien.
Combien ces écoles sont-elles à l’échelle nationale ? M. Khelaf n’a avancé aucun chiffre. Il n’a pas non plus évoqué le nombre des élèves algériens concernés par ce transfert. Le même responsable a rappelé qu’un accord a été signé entre l’Algérie et l’école saoudienne, depuis déjà quelques mois, selon lequel nos élèves doivent être transférés dans des établissements étatiques.
Quelles sont les dispositions et les modalités de ce transfert ? Jusqu’à présent, le ministère de l’Education nationale n’a pas encore tranché les modalités de cette opération. La priorité est d’expliquer aux parents que les élèves algériens doivent impérativement suivre le programme officiel établi par le ministère.
Rappelons qu’un scénario similaire s’est produit le mois dernier, lorsque le ministère avait décidé de transférer les élèves scolarisés dans des écoles privées vers les établissements publics, avant qu’il ne change d’avis et de proroger le délai à septembre prochain.
Le ministère accorde donc, pour cette fois-ci, le temps indispensable aux élèves pour achever leur année scolaire. En dehors des deux établissements saoudien et égyptien, le chef de cabinet n’a pas donné de précision quant aux autres écoles étrangères existant éventuellement à l’échelle nationale.
M. Benbouzid, faut-il le rappeler, avait affiché, mercredi dernier lors d’un point de presse, son souhait d’appliquer le principe de réciprocité avec ces écoles étrangères. Autrement dit, ces écoles doivent, au même titre que nos écoles établies à l’étranger, introduire la langue et les programmes du pays d’accueil dans leur enseignement.
Dans un autre registre, les participants à la journée d’étude ont proposé la mise en place d’un système de rattrapage dans les établissements du moyen et du primaire. Etant donné que ce système est déjà institutionnalisé dans les écoles primaires, à travers les deux sessions de l’examen d’entrée en 6e, il a été proposé d’appliquer la même mesure dans le moyen, permettant ainsi aux élèves plus faibles d’atteindre la moyenne de 10/20.
Ce dispositif, qui est au service de la réussite de l’élève, consacre à l’écolier n’ayant pas atteint la moyenne exigée des séances de rattrapage uniquement dans les matières où il enrtegistre des insuffisances. M. Abbasi, directeur d’évaluation et d’orientation du nouveau système d’évaluation pédagogique au niveau du ministère, a affiché son souhait d’institutionnaliser cette approche, dont l’étude était, hier, au programme des travaux en ateliers.
Par Le jeune Indépendant
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Le ministère de l’Education nationale procédera, avant la prochaine rentrée scolaire, au retrait de l’ensemble de nos élèves scolarisés dans les écoles étrangères établies sur le territoire national. Ce sont les établissements publics ou privés agréés qui prendront en charge ces élèves inscrits depuis des années dans ces écoles.
C’est ce que le chef de cabinet du ministère de l’Education nationale, M. Khelaf, a indiqué en marge de la journée d’étude sur le nouveau système d’évaluation pédagogique tenue, hier, à Alger. Même s’il a n’a pas démenti ce que M. Benbouzid avait affirmé samedi dernier quant à la fermeture des écoles saoudiennes et égyptiennes qui ont refusé de se conformer au programme algérien, l’intervenant a précisé que le ministère, conformément à la loi, ne peut procéder à la fermeture de ces établissements.
«Les établissements ne seront pas fermés, mais nous avons décidé de retirer nos élèves pour les placer dans nos établissements», a-t-il expliqué. Ces écoles, faut-il le préciser, fonctionnent conformément aux règles édictées par leurs ambassades et aucune école n’introduit dans son enseignement le programme officiel algérien.
Combien ces écoles sont-elles à l’échelle nationale ? M. Khelaf n’a avancé aucun chiffre. Il n’a pas non plus évoqué le nombre des élèves algériens concernés par ce transfert. Le même responsable a rappelé qu’un accord a été signé entre l’Algérie et l’école saoudienne, depuis déjà quelques mois, selon lequel nos élèves doivent être transférés dans des établissements étatiques.
Quelles sont les dispositions et les modalités de ce transfert ? Jusqu’à présent, le ministère de l’Education nationale n’a pas encore tranché les modalités de cette opération. La priorité est d’expliquer aux parents que les élèves algériens doivent impérativement suivre le programme officiel établi par le ministère.
Rappelons qu’un scénario similaire s’est produit le mois dernier, lorsque le ministère avait décidé de transférer les élèves scolarisés dans des écoles privées vers les établissements publics, avant qu’il ne change d’avis et de proroger le délai à septembre prochain.
Le ministère accorde donc, pour cette fois-ci, le temps indispensable aux élèves pour achever leur année scolaire. En dehors des deux établissements saoudien et égyptien, le chef de cabinet n’a pas donné de précision quant aux autres écoles étrangères existant éventuellement à l’échelle nationale.
M. Benbouzid, faut-il le rappeler, avait affiché, mercredi dernier lors d’un point de presse, son souhait d’appliquer le principe de réciprocité avec ces écoles étrangères. Autrement dit, ces écoles doivent, au même titre que nos écoles établies à l’étranger, introduire la langue et les programmes du pays d’accueil dans leur enseignement.
Dans un autre registre, les participants à la journée d’étude ont proposé la mise en place d’un système de rattrapage dans les établissements du moyen et du primaire. Etant donné que ce système est déjà institutionnalisé dans les écoles primaires, à travers les deux sessions de l’examen d’entrée en 6e, il a été proposé d’appliquer la même mesure dans le moyen, permettant ainsi aux élèves plus faibles d’atteindre la moyenne de 10/20.
Ce dispositif, qui est au service de la réussite de l’élève, consacre à l’écolier n’ayant pas atteint la moyenne exigée des séances de rattrapage uniquement dans les matières où il enrtegistre des insuffisances. M. Abbasi, directeur d’évaluation et d’orientation du nouveau système d’évaluation pédagogique au niveau du ministère, a affiché son souhait d’institutionnaliser cette approche, dont l’étude était, hier, au programme des travaux en ateliers.
Par Le jeune Indépendant
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