l'Islam est plus prioritaire que la nation pour la moitié des Algériens!
Dans l'histoire politique algérienne, tous les mouvements se réclament peu ou prou de novembre . Le seul à avoir essayé de substituer un autre référentiel, c'est bien l'islam politique. Souvenez vous, ou interroger ceux qui ont vécu ces moment où des encadrants parcouraient les rues d'Alger avec le drapeau wahabit en étendard.
Le mot d'ordre était "La mithaq, la Doustour; qall El Llah Qal Errasoul!"; il faut reconnaitre que c'est là un substitut total au référent national dans le quel se reconnaissent toutes les forces politique. Il s'est traduit par "Edimouqratia Koufr" et le déni de toute souveraineté populaire.
Même mieux, il a introduit une innovation (Bid3a n'est ce pas) dans le dogme musulman: Sawtukum amana tusalouna salaha yaoum el qiyama. Ainisi l'algérien, le jour du jugement dernier ne serait pas comptable des cinq piliers de l'Islam; mais de six.
On voit bien que le politique, qui est par définition dans le champ du profane, perverti le religieux qui relève, lui, du sacré. Tout comme le religieux, étouffe et inhibe le politique en introduisant les certitude du sacré dans un domaine ou la diversité d'opinion et la divergence sont fructueuses.
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