Entretenir la dynamique
Par : Omar Ouali
Lu : (2140 fois)
Après son baptême du feu de samedi, réussi surtout par son impact psychologique et médiatique, il s’agira d’aller pour elle de l’avant, d’autant que le mur psychologique de la peur, érigé sur la base d’un état d’urgence injustifié, est désormais tombé à Alger. Aller de l’avant pour entretenir la dynamique.
Les participants à la manifestation de samedi, hommes politiques et simples citoyens, ont estimé que l’action était une réussite, en dépit de l’absurde armada policière mobilisée pour la circonstance, et que (c’est le plus important) “quelque chose est née” ce jour. Ce beau bébé, pour filer la métaphore de la naissance, est appelé donc à grandir pour mieux donner vie aux espoirs de changement inscrit au fronton de la CNCD. C’est là tout le défi qui attend, dans les prochains jours et les prochains mois, cette toute jeune structure. Après son baptême du feu de samedi, réussi surtout par son impact psychologique et médiatique, il s’agira d’aller pour elle de l’avant, d’autant que le mur psychologique de la peur, érigé sur la base d’un état d’urgence injustifié, est désormais tombé à Alger. Aller de l’avant pour entretenir la dynamique. C’est précisément à cet objectif stratégique que répond certainement la décision prise hier lors d’une réunion marathon de la CNCD : une nouvelle marche samedi prochain. Reste à espérer que le ministère de l’Intérieur, systématiquement et incompréhensiblement retranché jusque-là derrière la crainte d’un dérapage, laisse enfin faire. L’argument sécuritaire ne tient plus la route, désormais, car les choses, de l’avis général, se sont plutôt bien passées samedi. Du moins côté manifestants, plutôt bon enfant. Ce qui n’a pas été (hélas !) le cas du côté de la police, y compris d’ailleurs les éléments féminins, qui ont fait preuve d’une hargne et d’un zèle injustifiables. Soit dit en passant. À ce titre, on peut considérer la manifestation du 12 comme un test de vérité plutôt positif. Ce qui permet de croire que pour la marche du 19, les autorités donneront leur OK. Quitte à faire appel au même dispositif policier. Mais pour sécuriser les marcheurs cette fois-ci et non pas pour les bastonner ou les embarquer dans les commissariats. Car rien ne justifiera une interdiction, sinon alors la volonté d’empêcher les citoyens de s’approprier la rue pour éructer leur ras-le-bol à ciel ouvert.
Liberté.
Par : Omar Ouali
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Après son baptême du feu de samedi, réussi surtout par son impact psychologique et médiatique, il s’agira d’aller pour elle de l’avant, d’autant que le mur psychologique de la peur, érigé sur la base d’un état d’urgence injustifié, est désormais tombé à Alger. Aller de l’avant pour entretenir la dynamique.
Les participants à la manifestation de samedi, hommes politiques et simples citoyens, ont estimé que l’action était une réussite, en dépit de l’absurde armada policière mobilisée pour la circonstance, et que (c’est le plus important) “quelque chose est née” ce jour. Ce beau bébé, pour filer la métaphore de la naissance, est appelé donc à grandir pour mieux donner vie aux espoirs de changement inscrit au fronton de la CNCD. C’est là tout le défi qui attend, dans les prochains jours et les prochains mois, cette toute jeune structure. Après son baptême du feu de samedi, réussi surtout par son impact psychologique et médiatique, il s’agira d’aller pour elle de l’avant, d’autant que le mur psychologique de la peur, érigé sur la base d’un état d’urgence injustifié, est désormais tombé à Alger. Aller de l’avant pour entretenir la dynamique. C’est précisément à cet objectif stratégique que répond certainement la décision prise hier lors d’une réunion marathon de la CNCD : une nouvelle marche samedi prochain. Reste à espérer que le ministère de l’Intérieur, systématiquement et incompréhensiblement retranché jusque-là derrière la crainte d’un dérapage, laisse enfin faire. L’argument sécuritaire ne tient plus la route, désormais, car les choses, de l’avis général, se sont plutôt bien passées samedi. Du moins côté manifestants, plutôt bon enfant. Ce qui n’a pas été (hélas !) le cas du côté de la police, y compris d’ailleurs les éléments féminins, qui ont fait preuve d’une hargne et d’un zèle injustifiables. Soit dit en passant. À ce titre, on peut considérer la manifestation du 12 comme un test de vérité plutôt positif. Ce qui permet de croire que pour la marche du 19, les autorités donneront leur OK. Quitte à faire appel au même dispositif policier. Mais pour sécuriser les marcheurs cette fois-ci et non pas pour les bastonner ou les embarquer dans les commissariats. Car rien ne justifiera une interdiction, sinon alors la volonté d’empêcher les citoyens de s’approprier la rue pour éructer leur ras-le-bol à ciel ouvert.
Liberté.