Les mères de disparus on rejoint la manifestation pour le changement et la démocratie avant 11h. Elles sont parvenues, avec plusieurs dizaines d’autres qui les ont rejoint spontanément, à marcher malgré les importants dispositifs de police.
Plus nombreux et plus violents que la semaine passée, les policiers ont tout fait pour empêcher les groupes de se former place du 1er mai et de marcher comme prévu. Les manifestants continuent cependant d'être présents sur la place malgré la violence policière.
Les mères de disparus ont, quant à elles, réussi à passer et à marcher en direction de la maison de la presse, accompagnées d’autres représentants de victimes d’octobre 88, de 2001, des victimes de terrorisme et de plusieurs dizaines de jeunes qui les ont rejoint. Leur slogan : « Ouladna, kadiyatena, hata chai mai khaoufna » (Nos enfants sont notre cause. Rien ne nous fait peur).
Les marcheurs ont certes été encerclés par la police qui les suivait de près alors qu’ils étaient en direction de la Maison de la Presse à plusieurs centaines de mètres de la place du 1er mai. La police a tenté de les disperser et les a forcés à reculer vers l’autoroute en frappant violemment les jeunes qui protégeaient leurs mères . Malgré cela, le groupe de plus de 50 personnes a continué à marcher sur l’avenue de l’ALN avec les photos de leurs disparus, en scandant leurs slogans. Leur action est une victoire et un exemple de détermination.
Il faut dire que les mères de disparus ont l’habitude de se rassembler chaque mercredi depuis plus de 10 ans et que malgré les coups, les arrestations, les dispersions violentes régulièrement essuyés, elles tiennent bon et se rassemblent encore devant la CNAS, non loin de la CNCPPDH qui leur est interdite depuis plusieurs mois. Rien ne peut les arrêter car elles savent que la Vérité et la Justice, la démocratie et l’Etat de droit se gagneront par la détermination et le courage.
algerie politique
Plus nombreux et plus violents que la semaine passée, les policiers ont tout fait pour empêcher les groupes de se former place du 1er mai et de marcher comme prévu. Les manifestants continuent cependant d'être présents sur la place malgré la violence policière.
Les mères de disparus ont, quant à elles, réussi à passer et à marcher en direction de la maison de la presse, accompagnées d’autres représentants de victimes d’octobre 88, de 2001, des victimes de terrorisme et de plusieurs dizaines de jeunes qui les ont rejoint. Leur slogan : « Ouladna, kadiyatena, hata chai mai khaoufna » (Nos enfants sont notre cause. Rien ne nous fait peur).
Les marcheurs ont certes été encerclés par la police qui les suivait de près alors qu’ils étaient en direction de la Maison de la Presse à plusieurs centaines de mètres de la place du 1er mai. La police a tenté de les disperser et les a forcés à reculer vers l’autoroute en frappant violemment les jeunes qui protégeaient leurs mères . Malgré cela, le groupe de plus de 50 personnes a continué à marcher sur l’avenue de l’ALN avec les photos de leurs disparus, en scandant leurs slogans. Leur action est une victoire et un exemple de détermination.
Il faut dire que les mères de disparus ont l’habitude de se rassembler chaque mercredi depuis plus de 10 ans et que malgré les coups, les arrestations, les dispersions violentes régulièrement essuyés, elles tiennent bon et se rassemblent encore devant la CNAS, non loin de la CNCPPDH qui leur est interdite depuis plusieurs mois. Rien ne peut les arrêter car elles savent que la Vérité et la Justice, la démocratie et l’Etat de droit se gagneront par la détermination et le courage.
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