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L'état d'urgence levé en Algérie

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  • #76
    genre les militaires et gendarme auront plus de vacances et moins d'alerte qu'avant

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    • #77
      Revenons donc à cette fameuse éventuelle levée, il est où le texte ?
      Si c'est acquis, la décision a été prise en conseil des ministre hier, dés que le Journal Officiel est publié (faut quelques heures ) ça devient effectif !

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      • #78
        Le ministre de l'interieur algérien va donner dans quelques minutes une interview sur la levée de l'état d'urgence,sur FRANCE 24

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        • #79
          enfin
          plus de barrage
          tchek tchek tchek

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          • #80
            genre les militaires et gendarme auront plus de vacances et moins d'alerte qu'avant
            j'aime ça et je continue

            genre ''club des pins'' sera restituer au peuple

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            • #81
              Qu'est ce qui va changer concrètement?

              Avec la levé de l'état de siège qu'est ce qui va changer concrètement?
              Est ce que cela signifie qu'il n'y aura plus de barrages sur les routes? si oui nos routes ne seront plus sûres et l'insécurité va revenir!!!!

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              • #82
                euh juste le nom
                c'etait etat d'urgence maintenant c'est rien
                La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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                • #83
                  Avec la levé de l'état de siège qu'est ce qui va changer concrètement?
                  Il serait très utile de rappeler que c'est l'état d'urgence qui a été levé. Normal, puisqu'on n'était pas en état de siège.

                  Ce dernier (état de siège) consiste en un transfert de la mission de maintien de l'ordre aux autorités militaires. Pour l'état d'urgence, la mission du maintien de l'ordre reste dévolues aux autorités civiles, avec un recours aux forces armées pour des opérations nécessitant des moyens et militaires.

                  L'état d'urgence, selon sa codification par le pays concerné - Parce que les effets sont différents d'un pays à un autre, donne les prérogatives aux autorités pour la restrictions de certaines libertés (de manifester, d'expression, de la presse ....).

                  Donc, des barrages on verra encore et encore (tant que la dernière vermine n'aura pas été éradiquée). C'est les restrictions des libertés individuelles, partisanes et de la presse qui seront levées.

                  Le dilemme était de lever l'état d'urgence (donc renvoyer l'armée dans les casernes) et continuer à lutter contre le terrorisme (essentiellement par le biais de l'armée) : C'est le but des textes (de loi) concomitant à la levée de l'état d'urgence et qui permettront à l'armée de continuer sa mission d'éradication des larves.
                  Dernière modification par jawzia, 25 février 2011, 12h40.

                  Commentaire


                  • #84
                    Autre remarque : Que ce soit l'état de siège ou l'état d'urgence, les droits civils doivent être respectés et notamment par les pays signataires du Pacte International portant sur les Droits Civils et Politiques

                    Pays signataires (ça ne fera pas plaisir à nos amis Zek et Adama)

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                    • #85
                      Que signifie vraiment la fin de l'état d'urgence en Algérie?


                      Par Pauline Tissot, publié le 25/02/2011 à 12:30

                      C'est la fin de l'état d'urgence en Algérie. La décision a été publiée ce jeudi au Journal Officiel du pays. Pourquoi maintenant? Quelles en sont les conséquences? LEXPRESS.fr fait le point.


                      L'état d'urgence, c'était quoi?

                      Selon le correspondant de France 24 en Algérie, Ahmed Tazir (reportage ci-dessous), l'état d'urgence, mis en place le 9 février 1992 pour contrer la menace islamiste, sortie victorieuse aux élections législatives de 1991, reposait sur trois dispositions.

                      Tout d'abord, aucun rassemblement - manifestations, ou réunion d'ampleur dans une salle - n'était autorisé sans l'aval du pouvoir. Ensuite, selon Ahmed Tazir, l'état d'urgence justifait tout internement administratif: "On pouvait mettre en détention provisoire n'importe qui sans décision de justice. Et c'est ce qui s'est passé dans les camps du Sud où de nombreux islamistes ont été internés." Enfin, le pouvoir algérien d'avant 2011 avait accepté la réquisition des forces militaires par les autorités civiles: "C'était l'armée dans la rue en gros".

                      En quoi la situation va-t-elle changer?

                      Même si Barack Obama s'est félicité d'une telle mesure, pour beaucoup d'analystes, rien ne va véritablement changer. Selon l'AFP, s'appuyant sur les trois ordonnances et le décret présidentiel publiés au Journal Officiel, les militaires garderont une partie du pouvoir que leur conférait l'ancienne disposition d'état d'urgence, afin de poursuivre la lutte anti-terroriste, en vertu d'une nouvelle loi prochainement annoncée.

                      En effet, les islamistes restent présents au Sahara, où une touriste italienne a récemment été enlevée. "Il s'agit maintenant de savoir si ce statut quo du pouvoir de l'armée sera liberticide ou non", indique Ahmed Tazir de France 24.

                      D'autre part, ce qui ne va pas changer, c'est le peu de libertés politiques dont disposent les partis politiques de l'opposition algérienne. Le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a annoncé ce jeudi que le gouvernement "n'envisageait pas pour le moment" d'autoriser de nouveaux partis politiques, alors qu'au moins sept formations attendent leur agrément.
                      Une situation d'autant plus frustante que l'état d'urgence a toujours empêché les partis politiques de se déployer, alors qu'en 1989 le pluralisme politique était reconnu.

                      Par ailleurs, l'interdiction des manifestations toujours maintenue à Alger fait redouter aux opposants du régime Bouteflika une stabilité des mesures coercitives vis-à-vis des rassemblements de contestataires, comme ceux des samedi 12 et 19 février derniers.

                      Enfin, au sujet de la fin des internements arbitraires, rien n'a été annoncé. Dans une interview accordée à la chaîne France 24, et reprise par le site Biladi.fr (qui s'adresse aux Maghrébins vivant en France), le ministre de l'Intérieur algérien Daho Ould kablia a seulement déclaré que "les manifestants arrêtés [lors des dernières manifestations de février] ont été tous libérés, malgré parfois la lourdeur des charges" retenues contre certaines d'entre eux.


                      Pourquoi un tel retournement maintenant?

                      Selon le ministre Daho Ould kablia, "l'idée de la levée de l'état d'urgence était assez ancienne et n'a pas été prise sous la contrainte des événements qu'a connus le pays au début du mois de janvier dernier".
                      L'idée de la levée de l'état d'urgence était assez ancienne et n'a pas été prise sous la contrainte



                      "La dernière fois que cela a été évoqué c'était lors de la réunion d'évaluation du secteur de l'Intérieur par le président de la République durant le mois de Ramadhan dernier, au cours de laquelle la possibilité de la levée de l'état d'urgence a été envisagée", a ajouté le ministre.
                      Ainsi, selon lui, le régime ne s'est pas senti "menacé " par les manifestations du 12 et du 19 février, ajoutant que cette fin d'état d'urgence faisait partie d'un plan plus global concernant l'emploi et le logement.

                      Pour Riadh Sidaoui, directeur du Centre de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps), interrogé par France 24: "Cette annonce répond d'abord à un impératif médiatique." "C'est aussi un signe adressé à l'Occident, pour montrer que le pouvoir algérien est fort et a confiance en lui", ajoute-t-il.
                      Annoncées le 3 février dernier, les mesures pour contrer le chômage, phénomène important en Algérie et qui a largement conduit aux manifestations de janvier dernier, se font néanmoins toujours attendre.

                      Cette mesure va-t-elle contenter les opposants?

                      Saïd Sadi, leader du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), et plus largement porte-parole de la contestation algérienne, a rapidemment annoncé la couleur. "C'est un effet d'annonce, c'est une manoeuvre, car l'état d'urgence est maintenu dans la capitale", a-t-il affirmé au téléphone à l'AFP, en faisant référence à l'interdiction de rassemblements dans les rues d'Alger, une mesure adoptée en 2001 après une manifestation sanglante de Kabyles.

                      Saïd Sadi a ainsi réitéré la détermination de la toute nouvelle Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD, née le 22 janvier) et dont le RCD fait partie, à parvenir "à un changement du système" politique, à l'instar de la Tunisie puis de l'Egypte. "Toutes les semaines il y aura des marches", a-t-il ajouté.
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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