La moitié des 1300 passagers du Tassili II en provenance de Libye sont des étrangers (Libyens, Sahraouis, Marocains, Tunisiens et Américains). Après l’euphorie d’avoir fui un pays soudainement instable, l’angoisse s’est installée : ils ont tout laissé derrière eux.
Sur les derniers rapatriés de Libye, 753, soit donc le plus grand nombre, sont des Sahraouis. Agés de 12 à 25 ans, ces jeunes étaient en majorité dans ce pays pour poursuivre leur scolarité. «Je suis très triste d’avoir quitté la Libye après cinq ans d’une vie que je ne retrouverai pas dans les camps de Tindouf», confie Wahba, 18 ans, scolarisée, à Tripoli, en 9e année moyenne. Le visage blafard malgré son teint joliment basané, Wahba, entourée de ces copines, précise : «On a galéré au port de Tripoli mais la traversée a été bonne, on s’est bien occupé de nous.» Les Sahraouis ont justement souffert avant de monter à bord du Tassili II. Ils ont dû attendre deux jours durant dans des conditions lamentables avant de quitter la Libye.
El Watan
Sur les derniers rapatriés de Libye, 753, soit donc le plus grand nombre, sont des Sahraouis. Agés de 12 à 25 ans, ces jeunes étaient en majorité dans ce pays pour poursuivre leur scolarité. «Je suis très triste d’avoir quitté la Libye après cinq ans d’une vie que je ne retrouverai pas dans les camps de Tindouf», confie Wahba, 18 ans, scolarisée, à Tripoli, en 9e année moyenne. Le visage blafard malgré son teint joliment basané, Wahba, entourée de ces copines, précise : «On a galéré au port de Tripoli mais la traversée a été bonne, on s’est bien occupé de nous.» Les Sahraouis ont justement souffert avant de monter à bord du Tassili II. Ils ont dû attendre deux jours durant dans des conditions lamentables avant de quitter la Libye.
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