La coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a décidé, dimanche après midi, après prés de deux heures de réunion, d'organiser une nouvelle marche dans la capitale samedi 12 mars. Le principe de tenir un meeting populaire à la salle Harcha, à Alger, a été retenu même si aucune date n’a été avancée. Les autorités algériennes continuent d'interdire les marches à Alger mais affirment que l'opposition peut se rassembler librement dans des salles fermées. Cette-fois-ci la Coordination est revenue à l’itinéraire initial : De la place du 1er mai vers la place des Martyrs. Elle a aussi retenu d’appeler à des marches partout sur le territoire national et à l’étranger le samedi d’après, soit le 19 mars.
Le samedi d’après, soit le 26 du mois, la CNCD envisage d’organiser un méga meeting à la salle Harcha à Alger. Si la coordination maintient ainsi le credo pour une marche tous les samedi dans la capitale, elle s’est, au fil des semaines, éveillée à l’impérieuse nécessité d’asseoir cette dynamique sur une charte explicative ainsi que sur un travail de proximité le plus à même à sensibiliser les jeunes dans les quartiers algérois.
La CNCD a, pour se faire, décidé de confier ces taches pratiques à une commission désignée parmi ses membres. Elle a aussi pris conscience qu’il faut impérativement se rapprocher davantage du citoyen pour à la fois le sensibiliser mais aussi pour contrecarrer les campagnes de désinformation dans lesquelles le pouvoir et ses relais médiatiques se sont investis lourdement.
Les participants à la réunion coutumière d’évaluation des actions de la veille ont, tour à tour, pris la parole pour fustiger le pouvoir qui, pour se maintenir, use des pires répressions à l’encontre de citoyens qui militent pacifiquement pour le changement.
Ils ont aussi affiché leur détermination à aller au bout de leur engagement. « Avant ce samedi, je me posai sérieusement la question s’il fallait toujours le principe d’une marche chaque samedi. Ce qui j’ai vécu hier à Hussein-dey d’où je devais marcher vers la place du 1er mai, ma conviction est faite de ce qu’il faut encore marcher, inlassablement jusqu’à la victoire », affirme Lila Ighil, militante engagée dans la coordination.
Président d'honneur de la Ligue algérienne de défens, Ali Yahia a martelé lui qu’il faut continuer à aller de l’avant. « Le 19 mars 1962, il y a eu une décolonisation externe, le 19 mars 2011 il sera question de décolonisation interne. Nous allons libérer l’Algérie et on parviendra », dira-t-il.
La coordination, avant de lever séance, a approuvé la proposition de déposer prés de la Grande Poste, le 8 mars, une gerbe de fleur à la placette Karima Belhadj, militante démocrate assassiné par les terroristes islamistes.
Tout comme les précédentes manifestations, la marche du samedi 5 mars à laquelle avait appelée la CNCD avait été réprimée par les autorités algériennes.
En dépit de la levée de l’état d’urgence, le gouvernement continue d’interdire les marches dans la capitale, interdiction en vigueur depuis juin 2001.
La CNCD, née le 21 janvier 2010 après les émeutes de cinq jours qui avaient ébranlé l'Algérie, s'est scindée le mois dernier entre une faction favorable aux marches dans les rues et une autre, composée notamment de syndicats autonomes, plus favorable à un travail de fond.
DNA Algérie.
Le samedi d’après, soit le 26 du mois, la CNCD envisage d’organiser un méga meeting à la salle Harcha à Alger. Si la coordination maintient ainsi le credo pour une marche tous les samedi dans la capitale, elle s’est, au fil des semaines, éveillée à l’impérieuse nécessité d’asseoir cette dynamique sur une charte explicative ainsi que sur un travail de proximité le plus à même à sensibiliser les jeunes dans les quartiers algérois.
La CNCD a, pour se faire, décidé de confier ces taches pratiques à une commission désignée parmi ses membres. Elle a aussi pris conscience qu’il faut impérativement se rapprocher davantage du citoyen pour à la fois le sensibiliser mais aussi pour contrecarrer les campagnes de désinformation dans lesquelles le pouvoir et ses relais médiatiques se sont investis lourdement.
Les participants à la réunion coutumière d’évaluation des actions de la veille ont, tour à tour, pris la parole pour fustiger le pouvoir qui, pour se maintenir, use des pires répressions à l’encontre de citoyens qui militent pacifiquement pour le changement.
Ils ont aussi affiché leur détermination à aller au bout de leur engagement. « Avant ce samedi, je me posai sérieusement la question s’il fallait toujours le principe d’une marche chaque samedi. Ce qui j’ai vécu hier à Hussein-dey d’où je devais marcher vers la place du 1er mai, ma conviction est faite de ce qu’il faut encore marcher, inlassablement jusqu’à la victoire », affirme Lila Ighil, militante engagée dans la coordination.
Président d'honneur de la Ligue algérienne de défens, Ali Yahia a martelé lui qu’il faut continuer à aller de l’avant. « Le 19 mars 1962, il y a eu une décolonisation externe, le 19 mars 2011 il sera question de décolonisation interne. Nous allons libérer l’Algérie et on parviendra », dira-t-il.
La coordination, avant de lever séance, a approuvé la proposition de déposer prés de la Grande Poste, le 8 mars, une gerbe de fleur à la placette Karima Belhadj, militante démocrate assassiné par les terroristes islamistes.
Tout comme les précédentes manifestations, la marche du samedi 5 mars à laquelle avait appelée la CNCD avait été réprimée par les autorités algériennes.
En dépit de la levée de l’état d’urgence, le gouvernement continue d’interdire les marches dans la capitale, interdiction en vigueur depuis juin 2001.
La CNCD, née le 21 janvier 2010 après les émeutes de cinq jours qui avaient ébranlé l'Algérie, s'est scindée le mois dernier entre une faction favorable aux marches dans les rues et une autre, composée notamment de syndicats autonomes, plus favorable à un travail de fond.
DNA Algérie.
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