COMMEMORATION DU DOUBLE ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS NOIR ET AMAZIGH
Marche et meeting à Akbou, Sidi-Aïch et Béjaïa en rangs dispersés
Le Printemps berbère sera encore une fois célébré dans la division cette année. Les deux tendances du mouvement citoyen ont appelé séparément la population à une marche populaire programmée au niveau du chef-lieu de la wilaya appuyée d’une grève générale dans les différents secteurs d’activité pour fêter ce 26e anniversaire de Tafsut Imazighen.
Un recueillement sur la tombe du premier martyr du Printemps noir, à savoir le défunt Massinissa Guermah, est prévu aussi pour la journée d’aujourd’hui mardi à Béni-Douala par les deux ailes des arouch. Pour la journée du 22 avril 2006, toujours en rangs dispersés, une marche populaire suivie d’un meeting aura lieu à Amizour, pour marquer le 5e anniversaire des mémorables évènements du 22 avril 2001 à Amizour où trois jeunes collégiens furent enlevés par des gendarmes de la localité en présence de leur enseignant juste après l’assassinat de Massinissa Guermah, commis par les éléments du même corps de sécurité. Une tragique affaire qui constitue la deuxième mèche à l’origine de l’embrasement de la Kabylie ayant fait plusieurs dizaines de victimes et des milliers de blessés parmi les populations.
Une stèle en hommage à Mouloud Mammeri à Sidi- Aïch
A Sidi-Aïch, la structure locale de l’Intercommunales entend marquer cette année ce double anniversaire des deux dates symboliques de Tafsut Imazighen de 1980 et des évènements tragiques de 2001 d’une empreinte indélébile à travers l’érection d’un buste de feu Mouloud Mammeri sur la place publique jouxtant la salle des fêtes Youcef-Abdjaoui de Sidi-Aïch. Une stèle érigée en hommage à ce pionnier de la revendication amazigh et qui se veut également, selon ses initiateurs, un hommage à tous les militants impénitents de l’amazighité et de la démocratie et aussi “une message aux générations futures pour perpétuer et fructifier le combat de cette figure emblématique en faveur de la citoyenneté”, soulignent encore les animateurs de la structure des arouch de Sidi-Aïch. La stèle en question qui est réalisée par un artiste local sera inaugurée au terme d’une marche populaire qui s’ébranlera de la place Mohamed-Boudiaf, ce mercredi 19 avril 2006 à partir de 10h à l’appel de la structure de la CICB. “Au-delà des structures et des organisations nous voulons que ce soit un hommage d’une population dans le consensus à un homme de consensus”, a tenu à souligner l’un des membres de l’Intercommunales; Bezza Banamansour. Par ailleurs, dans l’après-midi de la même journée de mercredi, Abdennour Abdesselam sera l’invité des arouch pour animer une conférence-débat à la salle des fêtes Youcef-Abdjaoui sous le thème “Mouloud Mammeri : un parcours, un combat pour la citoyenneté”.
Marche pour la refondation nationale à Akbou
A travers une déclaration rendue publique signée par un groupe de militants de la cause amazigh parmi lesquels figurent notamment le chanteur engagé et porte-parole du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, Ferhat M’henni, l’écrivain Younès Adli, Bachir Aït Ahmed et plusieurs délégués des arouch à l’instar de Idir At Mamar ses rédacteurs ont appelé la population à participer massivement à une marche populaire programmée à Akbou pour la journée de ce jeudi 20 avril 2006, coïncidant avec la célébration du 26e anniversaire du Printemps berbère de 1980 et de l’an V des évènements tragiques de Kabylie de 2001. Cette manifestation, qui s’inscrit, selon les signataires du document, dans une dynamique unitaire dans le respect de la mémoire collective de la région et se veut porteuse d’espoir, s’ébranlera à 11h du lycée Haroune- Mohamed pour emprunter le trajet menant vers la stèle des martyrs et la place Colonel-Amirouche. Parmi les mots d’ordre de la marche l’on citera entre autres “une nouvelle approche politique consensuelle et unitaire, la refondation de l’Etat national en dehors de la conception uniciste et centralisée, la reconnaissance officielle de la langue et la culture berbères, le respect des libertés démocratiques et le droit à la vérité et à la justice”. Dans le même document appelant également à “une rencontre régionale où seront mises à contribution l’ensemble des bonnes volontés”, les signataires considèrent que “la refondation nationale en dehors de la conception uniciste et centralisée constitue l’unique voie pour d’édification d’un projet démocratique”.
A. K. (le soir d'Algerie du 18 avril 2006)
"Comme quoi il y a une Algerie qui travaille et une autre qui manifeste; l'une regarde droit devant l'autre dans le retroviseur" ( son2cloche)
CHIFFON DE PAPIER
Marche et meeting à Akbou, Sidi-Aïch et Béjaïa en rangs dispersés
Le Printemps berbère sera encore une fois célébré dans la division cette année. Les deux tendances du mouvement citoyen ont appelé séparément la population à une marche populaire programmée au niveau du chef-lieu de la wilaya appuyée d’une grève générale dans les différents secteurs d’activité pour fêter ce 26e anniversaire de Tafsut Imazighen.
Un recueillement sur la tombe du premier martyr du Printemps noir, à savoir le défunt Massinissa Guermah, est prévu aussi pour la journée d’aujourd’hui mardi à Béni-Douala par les deux ailes des arouch. Pour la journée du 22 avril 2006, toujours en rangs dispersés, une marche populaire suivie d’un meeting aura lieu à Amizour, pour marquer le 5e anniversaire des mémorables évènements du 22 avril 2001 à Amizour où trois jeunes collégiens furent enlevés par des gendarmes de la localité en présence de leur enseignant juste après l’assassinat de Massinissa Guermah, commis par les éléments du même corps de sécurité. Une tragique affaire qui constitue la deuxième mèche à l’origine de l’embrasement de la Kabylie ayant fait plusieurs dizaines de victimes et des milliers de blessés parmi les populations.
Une stèle en hommage à Mouloud Mammeri à Sidi- Aïch
A Sidi-Aïch, la structure locale de l’Intercommunales entend marquer cette année ce double anniversaire des deux dates symboliques de Tafsut Imazighen de 1980 et des évènements tragiques de 2001 d’une empreinte indélébile à travers l’érection d’un buste de feu Mouloud Mammeri sur la place publique jouxtant la salle des fêtes Youcef-Abdjaoui de Sidi-Aïch. Une stèle érigée en hommage à ce pionnier de la revendication amazigh et qui se veut également, selon ses initiateurs, un hommage à tous les militants impénitents de l’amazighité et de la démocratie et aussi “une message aux générations futures pour perpétuer et fructifier le combat de cette figure emblématique en faveur de la citoyenneté”, soulignent encore les animateurs de la structure des arouch de Sidi-Aïch. La stèle en question qui est réalisée par un artiste local sera inaugurée au terme d’une marche populaire qui s’ébranlera de la place Mohamed-Boudiaf, ce mercredi 19 avril 2006 à partir de 10h à l’appel de la structure de la CICB. “Au-delà des structures et des organisations nous voulons que ce soit un hommage d’une population dans le consensus à un homme de consensus”, a tenu à souligner l’un des membres de l’Intercommunales; Bezza Banamansour. Par ailleurs, dans l’après-midi de la même journée de mercredi, Abdennour Abdesselam sera l’invité des arouch pour animer une conférence-débat à la salle des fêtes Youcef-Abdjaoui sous le thème “Mouloud Mammeri : un parcours, un combat pour la citoyenneté”.
Marche pour la refondation nationale à Akbou
A travers une déclaration rendue publique signée par un groupe de militants de la cause amazigh parmi lesquels figurent notamment le chanteur engagé et porte-parole du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, Ferhat M’henni, l’écrivain Younès Adli, Bachir Aït Ahmed et plusieurs délégués des arouch à l’instar de Idir At Mamar ses rédacteurs ont appelé la population à participer massivement à une marche populaire programmée à Akbou pour la journée de ce jeudi 20 avril 2006, coïncidant avec la célébration du 26e anniversaire du Printemps berbère de 1980 et de l’an V des évènements tragiques de Kabylie de 2001. Cette manifestation, qui s’inscrit, selon les signataires du document, dans une dynamique unitaire dans le respect de la mémoire collective de la région et se veut porteuse d’espoir, s’ébranlera à 11h du lycée Haroune- Mohamed pour emprunter le trajet menant vers la stèle des martyrs et la place Colonel-Amirouche. Parmi les mots d’ordre de la marche l’on citera entre autres “une nouvelle approche politique consensuelle et unitaire, la refondation de l’Etat national en dehors de la conception uniciste et centralisée, la reconnaissance officielle de la langue et la culture berbères, le respect des libertés démocratiques et le droit à la vérité et à la justice”. Dans le même document appelant également à “une rencontre régionale où seront mises à contribution l’ensemble des bonnes volontés”, les signataires considèrent que “la refondation nationale en dehors de la conception uniciste et centralisée constitue l’unique voie pour d’édification d’un projet démocratique”.
A. K. (le soir d'Algerie du 18 avril 2006)
"Comme quoi il y a une Algerie qui travaille et une autre qui manifeste; l'une regarde droit devant l'autre dans le retroviseur" ( son2cloche)
CHIFFON DE PAPIER
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