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L’ancien officier Tigha accuse les services algériens de manipulation

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  • L’ancien officier Tigha accuse les services algériens de manipulation

    Nouveau rebondissement dans l’enquête en France sur l’assassinat des moines de Tibehirine. Interrogé par le juge en charge du dossier, Abdelkader Tigha, ancien officier du DRS au moment des faits en 1996, a accusé la sécurité militaire algérienne d’avoir commandité l’enlèvement des sept religieux français, selon le procès-verbal de son audition publié ce vendredi 11 mars sur le site internet de radio France Inter. Selon France Inter, Abdelkader Tigha devrait être entendu une deuxième fois, dans les semaines qui viennent, afin de préciser certains aspects de son témoignage.

    Abdelkader Tigha a affirmé au juge que l’enlèvement avait pour but de « faire un chantage vis à vis de la France et jeter un discrédit sur les mouvements islamistes ». « Il s'agissait d'un mouvement axé sur la manipulation et l'infiltration permettant de faire du chantage vis-à-vis de la France et de jeter le discrédit sur les mouvements islamistes », a-t-il affirmé au juge français. Ce dernier, après plusieurs tentatives d'audition avortées, avait entendu, en novembre à Amsterdam (Pays-Bas), Abdelkader Tigha.

    Abdelkader Tigha avait affirmé dès 2002 au journal français Libération, trois ans après son départ d'Algérie, que la Sécurité militaire algérienne avait organisé l'enlèvement. Les sept moines trappistes ont été enlevés le 26 mars 1996 et séquestrés pendant deux mois avant d'être décapités.

    Selon M. Tigha, « les GIA, (groupes islamistes armés, ndlr) étaient en train de gagner » et le général Smaïn Lamari, patron de la DCE algérienne (Direction du contre-espionnage) à l'époque « n'avait qu'une seule option, à savoir l'infiltration ». « Les GIA ont enlevé les moines (...) les services secrets avaient organisé l'enlèvement », raconte M. Tigha selon lequel les moines ont ensuite « séjourné dans les locaux militaires de Blida à environ 48 km de Tibéhirine ». Mais « je n'ai pas vu entrer les moines, j'ai vu entrer les véhicules », précise-t-il. Ensuite, « une opération militaire a alors été engagée pour donner l'impression que l'on recherchait les moines de manière sérieuse ».

    L’affaire des moines de Tibéhirine a été en partie à l’origine des tensions entre Alger et Paris ces deux dernières années. Depuis quelques mois, les relations algéro-françaises connaissent un début de réchauffement. Mais ce nouveau rebondissement dans le dossier des moines pourrait replonger les relations entre Alger et Paris dans la tension.

    Jeudi, Mourad Medelci estimait que les relations algéro-françaises « ont été et sont très sensibles et connaissent des hauts et des bas » . « Ce qui est diffusé par les médias français dont les journaux et les télévisions y compris officielles, et l'appel à voir se produire, en Algérie, les évènements survenus en Tunisie et en Egypte n'augure d'aucune évolution dans les relations, sachant que la position de la France était prudente concernant la situation en Algérie », a-t-il ajouté.

    TSA
    Rafik Tadjer

  • #2
    Une émission de France Inter qui aborde ce sujet.
    Visiblement le gouvernement français est en possession de documents qui pourraient révéler des vérités explosives sur les actes infâmes qu'ont commis certains généraux.... il est peut-être temps pour eux qu'ils se procurent des faux papiers et qu'ils passent par la chirurgie esthétique pour les rendre méconnaissables ...et qu'ils expatrient leur nouvelle tronche loin...très loin de l'Algérie et qu'ils laissent les vrais militaires faire leur travail, à savoir protéger le peuple algérien en évitant de déclencher une guerre avec les voisins.
    Intégristes ou DRS ..c'est kif kif




    "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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