Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) s’est élevé contre les “abus” des autorités de Chlef dont sont victimes le responsable de son bureau régional dans cette wilaya, et un journaliste américain qui enquêtait sur les dernières mesures prises par le gouvernement en faveur des jeunes.
“Le responsable du RCD du bureau régional de Chlef, répondant à un journaliste américain enquêtant sur les opérations initiées par le pouvoir pour faire face au chômage de la jeunesse, s’est vu retirer ses papiers d’identité par des policiers dans la matinée du 30 mars 2011”, a dénoncé le parti de Saïd Sadi dans un communiqué rendu public hier.
“Arrivé sur les lieux pour dénoncer l’abus, le secrétaire national à l’environnement a vu aussitôt un convoi de fourgons de police encercler le café où le responsable du RCD discutait avec des jeunes chômeurs en présence du journaliste qui attendait d’être reçu par le directeur de l’Ansej. Aussitôt, le journaliste américain est emmené au commissariat où il sera gardé plus d’une heure avant d’être invité à quitter Chlef. Auparavant, il lui a été demandé de justifier comment et pourquoi il a établi des contacts avec des responsables du RCD”, ajoute-t-il.
Aux yeux du RCD, ces agissements sont un cinglant démenti quant à la volonté de mener une quelconque ouverture politique. “Des marches interdites dans la capitale après la levée de l’état d’urgence, des enseignants réprimés pour avoir demandé leur régularisation, des responsables politiques privés de leurs papiers pour délit de contact avec des journalistes, une télévision, une radio et des journaux toujours aux ordres ; l’annonce d’ouverture du chef de l’État est en fait une initiative pour plus de répression et de régression”, s’offusque le parti de Saïd Sadi, avant de conclure : “Chaque jour qui passe apporte la preuve que le changement de l’intérieur (du système, ndlr) est un non-sens politique”.
par: A.C. Liberté
“Le responsable du RCD du bureau régional de Chlef, répondant à un journaliste américain enquêtant sur les opérations initiées par le pouvoir pour faire face au chômage de la jeunesse, s’est vu retirer ses papiers d’identité par des policiers dans la matinée du 30 mars 2011”, a dénoncé le parti de Saïd Sadi dans un communiqué rendu public hier.
“Arrivé sur les lieux pour dénoncer l’abus, le secrétaire national à l’environnement a vu aussitôt un convoi de fourgons de police encercler le café où le responsable du RCD discutait avec des jeunes chômeurs en présence du journaliste qui attendait d’être reçu par le directeur de l’Ansej. Aussitôt, le journaliste américain est emmené au commissariat où il sera gardé plus d’une heure avant d’être invité à quitter Chlef. Auparavant, il lui a été demandé de justifier comment et pourquoi il a établi des contacts avec des responsables du RCD”, ajoute-t-il.
Aux yeux du RCD, ces agissements sont un cinglant démenti quant à la volonté de mener une quelconque ouverture politique. “Des marches interdites dans la capitale après la levée de l’état d’urgence, des enseignants réprimés pour avoir demandé leur régularisation, des responsables politiques privés de leurs papiers pour délit de contact avec des journalistes, une télévision, une radio et des journaux toujours aux ordres ; l’annonce d’ouverture du chef de l’État est en fait une initiative pour plus de répression et de régression”, s’offusque le parti de Saïd Sadi, avant de conclure : “Chaque jour qui passe apporte la preuve que le changement de l’intérieur (du système, ndlr) est un non-sens politique”.
par: A.C. Liberté
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