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Devaluation masquee du Dinar pour un peu plus de Misere

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  • Devaluation masquee du Dinar pour un peu plus de Misere

    Quotidien El Watan du 1er Avril 2011

    «Voilà qu’on change maintenant les billets de banque comme on change les timbres de poste ! La décision a été prise sans concertation avec les spécialistes et les experts du ministère !» L’agacement de ce cadre du ministère des Finances en dit long sur l’ambiance qui règne chez les trésoriers du pays depuis l’annonce, jeudi dernier, par la Banque d’Algérie d’émettre un nouveau billet de 2000 DA. «Une décision prise dans la précipitation», souligne-t-on encore au ministère.

    Seule certitude : de nombreuses zones d’ombre entourent le dossier, puisqu’à la Banque d’Algérie, seuls quelques responsables étaient au courant. «C’est tout de même étonnant d’apprendre la nouvelle comme tout le monde, alors qu’il s’agit d’une affaire délicate qui relève de la souveraineté nationale et de la stabilité monétaire du pays, cela nécessite une longue réflexion», s’étonne un responsable de la banque qui ignorait cette opération. Mais que s’est-il passé dans la tête du gouverneur Mohammed Laksaci ? «Personne ne nous a sollicités pour que nous donnions notre avis sur la question ; j’ai appris la décision, comme tout le monde, par la presse, confie également un haut responsable de la direction des impôts. Le ministre des Finances se serait lui-même opposé à cette mesure d’urgence. C’est le gouverneur de la Banque d’Algérie – après concertation ou instruction de la présidence de la République – qui aurait tranché tout seul en faveur d’un nouveau billet…» Officiellement interrogé sur les effets de l’introduction prochaine du billet de banque de 2000 DA sur la masse monétaire et le pouvoir d’achat, Karim Djoudi a joué collectif en précisant que cette mesure tiendrait à «simplifier et faciliter les transactions monétaires entre les différents agents et opérateurs économiques».

    Masquer l’inflation

    Rien à voir avec le véritable objectif, dévoilé par des cadres de la Banque d’Algérie, qui serait de «pallier le manque de liquidités dans les postes et les banques, et combattre la prolifération des faux billets». Une stratégie décriée par de nombreux spécialistes. La meilleure solution pour «récupérer l’argent qui circule en dehors du circuit bancaire, détenu en majorité par les gros commerçants qui refusent, selon Bouguerra Soltani, de le déposer dans les banques à cause de la riba (l’usure)» serait justement de procéder au changement de la monnaie nationale. Une proposition déjà faite en 1993, 1997 et 2003. Ou encore opter pour le changement du graphisme des billets. «Ainsi, tout le monde serait obligé d’aller à la banque changer ses billets», précise un haut responsable du ministère des Finances.

    Même à la Banque d’Algérie, les experts sont formels : «L’Algérie ne manque pas de liquidités, seulement voilà, personne ne dépose son argent dans les banques et les gros commerçants qui ont souffert après la promulgation de la LFC 2009, boudent les banques, nous explique-t-on. L’apport en liquidités injecté par les importateurs lors de la domiciliation bancaire était appréciable et pouvait à lui seul suffire à absorber une large proportion de la demande.» Pour ne rien arranger, un nouveau décret, non publié, exige des banques à ce qu’elles procèdent, avant le 31 juin, à la transformation des bons de caisse anonymes (dépôts d’argent) en bons de caisse personnalisés. Résultat : tout le monde, en particulier les gros capitaines d’industrie, a retiré son argent.

    Cette mesure «hâtive et irresponsable» équivaudrait, selon nos sources, à une «dévaluation masquée du dinar» à la Banque d’Algérie. Et à masquer l’inflation annoncée par Karim Djoudi pour 2011. En injectant plus de liquidités sur le marché, «non seulement le dinar n’aura aucune valeur mais de plus la Banque d’Algérie sera dans l’obligation d’émettre à court terme, soit dans un ou deux ans un billet de 5000 DA et de 10 000 DA», avertit un expert au ministère des Finances.



    Zouheir Ait Mouhoub
    Le Sage

  • #2
    changement de la monnaie nationale. Une proposition déjà faite en 1993, 1997 et 2003. Ou encore opter pour le changement du graphisme des billets. «Ainsi, tout le monde serait obligé d’aller à la banque changer ses billets», précise un haut responsable du ministère des Finances.
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    deja le Directeur est à coté de la plaque et un irresponsable.

    je trouve inadmissible que les commerçants ne déposent pas leur argent je pense par manque de confiance mais il contribue à la dévaluation de la monnaie.

    je ne suis pas contre du changement de monnaie mais si on a que des billets de 2000 ou 5000 dinars le problème viendra du changement quant on va faire ses courses avec un gros billet y aura peut etre pas la monnaie mais l'avantage des grosses coupures permettent aux commerçants d'avoir de la monnaie et de les obliger à faire des dépôts de billets à leur banque a moins qu'il ne veulent pas que l'on sache leur train de vie.

    On est vraiment compliqué en algérie.

    En france les gros billets on ne prend pas trop à cause des faux billets que l'on disait inimitable mais cela s'est avéré faux.

    D'ailleurs, il n'y a pas très longtemps en france ils ont découvert un trafic de faux billets algériens, une usine le papier est monnaie courante.

    Les plus lésés sont les gens qui ont fait le change avant de partir au pays parce qu'ils se sont retrouvés avec des faux billets pour leurs vacances.

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