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Très grave situation à nos frontières avec la Libye, des terroristes et des missiles au Sud.

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  • Très grave situation à nos frontières avec la Libye, des terroristes et des missiles au Sud.

    Très grave situation à nos frontières avec la Libye, des terroristes et des missiles au Sud.

    La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont été destinataires de mémorandums détaillés.


    La situation à la frontière avec la Libye est très inquiétante et relève d’un contexte gravissime. De sources sécuritaires très au fait de ce dossier, on a appris hier, qu’un important lot d’armes lourdes, dont des missiles antiaériens, a été acheminé depuis l’Est libyen à l’intérieur du territoire algérien par Al Qaîda au Maghreb islamique avec la complicité de milices touarègues.


    Très grave situation à nos frontières avec la Libye, des terroristes et des missiles au Sud.
    Selon les mêmes sources, au moins 700 anciens Afghans-Libyens ayant servi lors de la guerre contre la Russie, ont réussi à s’infiltrer dans les rangs des insurgés libyens, exploitant la situation anarchique qui règne dans ce pays. «Dans ces régions, la nébuleuse compte une large assistance de hauts responsables maliens», rapportent nos sources qui ajoutent que la rébellion en Libye est composée de marxistes, de terroristes d’Al Qaîda et de ce que nos sources ont qualifié d’opportunistes politiques.

    De nombreux dirigeants de la rébellion libyenne semblent s’accommoder de la présence, de plus en plus évidente des terroristes d’Al Qaîda dont les intérêts conjoncturels recoupent ceux de l’opposition armée anti-El Gueddafi. Aussi, le retrait du guide El Gueddafi voulu par les puissances occidentales aura des conséquences lourdes non seulement sur la Libye mais sur l’ensemble de la région.

    Car contrairement à certaines lectures fantaisistes, le départ du despote libyen, qui a durant tout son règne créé des clivages entre les régions et tribus, provoquera une confrontation entre la région de l’Est et celle de l’Ouest.

    Et rien n’empêchera les terroristes d’Al Qaîda d’exploiter le chaos libyen pour s’armer et acheminer des quantités considérables d’armes à travers des territoires incontrôlés, du Tchad jusqu’au nord du Mali. De ce fait, l’Algérie a toutes les raisons du monde de craindre le pire. C’est justement pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage qu’elle emploie toutes ses forces pour contribuer à l’amorce d’une solution négociée de cette crise.

    La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont été destinataires de mémorandums détaillés à propos du risque grandissant d’Al Qaîda à l’ombre du désordre qui règne en Libye. L’inquiétude est à son comble dans cette totale confusion alors que les États-Unis d’Amérique marquent un net recul. C’est pour dire que la situation tend vers un véritable enlisement.

    Le véritable conflit sur lequel personne ne s’est jusqu’à présent exprimé relève du différend qui a toujours existé entre l’Est et l’Ouest de la Libye. Et les armes réclamées par la rébellion, cela ne fait aucun doute, visent à faire durer une guerre des Libyens de l’Est contre ceux de l’Ouest. En un mot, le départ du colonel ne réglera en rien la situation qui prévaut dans ce pays et dont les conséquences commencent à se faire sentir considérablement en Algérie.

    C’est cette grande crainte du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui le pousse à appeler clairement les habitants du Sud à faire preuve de vigilance, soulignant que la sécurité de la région repose sur cette même vigilance des habitants.

    Le ministre qui s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la visite d’inspection d’une journée effectuée par le Président Bouteflika à Tamanrasset, a expliqué que «les habitants des régions frontalières du sud du pays, de par les relations qu’ils entretiennent avec les citoyens des pays voisins, peuvent jouer un rôle dans la sécurisation des frontières.

    Ils sont les mieux informés sur ce qui se passe dans les localités frontalières», ne manquant pas de souligner qu’il était le premier ministre de l’Intérieur à se déplacer jusqu’à In Guezzam, aux frontières du Niger, pour rencontrer les notables de la région.

    Source : L’EXPRESSION – Ikram GHIOUA
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