La ministre chargée de la Famille et de la Condition féminine Mme Djaffar a annoncé les résultats d'une enquête effectuée par l'Institut national de santé publique qui révélait que sur 9 033 femmes questionnées, plus de 50 % d’entre elles ont déclaré avoir subi des violences à l’intérieur de l’espace familial. Ce qui est énorme et affligeant. Elle a aussi fait part de l'examen de la loi sur l'enfance qui sera bientôt à l'ordre du jour en conseil du gouvernement et a expliqué que les 75 000 associations doivent oeuvrer et vulgariser les grandes lignes de la protection familiales et de l'enfance qui existent afin de connaitre ses droits et elle a déclaré que la lutte contre toute forme de violence contre la femme que ce soit dans la sphère familiales privé ou publique était une affaire qui concernait tout le monde.
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La ministre chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaffar, présente hier au centre culturel Benbadis de Constantine, pour une rencontre sur «la cohésion familiale», a déclaré que la loi sur l’enfance sera bientôt examinée en conseil de gouvernement.
Elle a, à cet effet, révélé que la nouvelle loi dégagera une vision nouvelle du statut de l’enfant au sein de la société, en général, et de son espace de vie domestique, en particulier et reposera sur la notion, d’intérêt supérieur de l’enfant, laquelle joue un rôle primordial dans la détermination du cadre dans lequel l’enfant doit évoluer et du régime de sa tutelle.
Par ailleurs, Mme Djaffar a déclaré que les 75 000 associations que compte le pays doivent adhérer à la démarche de vulgarisation des grandes lignes en matière de stratégie nationale de protection de la famille et de propagation de la culture des droits au sein de la population.
A ce titre, la ministre a, dans son intervention, fait référence aux résultats d’un sondage effectué par l’Institut national de santé publique (INSP), révélant que sur 9 033 femmes questionnées, plus de 50 % d’entre elles ont déclaré avoir subi des violences à l’intérieur de l’espace familial.
Mme Djaffar, qui n’a pas omis de relever le manque de recherches sur ce sujet, notamment de la part des universitaires, a précisé que la campagne de lutte contre la violence à l’encontre des femmes, dans la sphère privée ou familiale, autant que dans le domaine politique ou sur les lieux de travail, doit être l’affaire de tous.
Sur un autre chapitre, la ministre a estimé que notre pays avance à grands pas vers l’amélioration des conditions de vie des citoyens, en comparaison avec les pays voisins, affirmant que le montant de 8 000 milliards de dinars alloué au titre du quinquennal 2004-2009 est colossal.
Et de souligner que les efforts de tous sont indispensables pour concrétiser la politique de l’Etat. Chiffres à l’appui, la ministre a déclaré que 97 % des enfants âgés entre 6 et 14 ans sont scolarisés, que le taux de vaccination atteint 85 % et que 80 % des Algériens bénéficient de la couverture sociale.
Celle-ci, a ajouté Mme Djaffar, n’atteint qu’un taux de 13 % en Tunisie et de 5 % au Maroc. Toujours en matière d’indicateurs de l’évolution que connaît notre pays, la ministre a déclaré que le taux de chômage a été ramené de 30 % à 15, 3 %, grâce, a-t-elle affirmé, au concours de différents organismes tels que la CNAC et l’ANSEJ, qui accompagnent les jeunes dans leur quête de travail.
Enfin, il est à noter qu’à l’issue de cette rencontre, un réseau régional regroupant les différentes associations activant dans le domaine de la protection de la famille sera installé, en vue de l’élaboration d’une stratégie de lutte contre la violence à l’égard des femmes.
Par Le jeune Indépendant
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La ministre chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaffar, présente hier au centre culturel Benbadis de Constantine, pour une rencontre sur «la cohésion familiale», a déclaré que la loi sur l’enfance sera bientôt examinée en conseil de gouvernement.
Elle a, à cet effet, révélé que la nouvelle loi dégagera une vision nouvelle du statut de l’enfant au sein de la société, en général, et de son espace de vie domestique, en particulier et reposera sur la notion, d’intérêt supérieur de l’enfant, laquelle joue un rôle primordial dans la détermination du cadre dans lequel l’enfant doit évoluer et du régime de sa tutelle.
Par ailleurs, Mme Djaffar a déclaré que les 75 000 associations que compte le pays doivent adhérer à la démarche de vulgarisation des grandes lignes en matière de stratégie nationale de protection de la famille et de propagation de la culture des droits au sein de la population.
A ce titre, la ministre a, dans son intervention, fait référence aux résultats d’un sondage effectué par l’Institut national de santé publique (INSP), révélant que sur 9 033 femmes questionnées, plus de 50 % d’entre elles ont déclaré avoir subi des violences à l’intérieur de l’espace familial.
Mme Djaffar, qui n’a pas omis de relever le manque de recherches sur ce sujet, notamment de la part des universitaires, a précisé que la campagne de lutte contre la violence à l’encontre des femmes, dans la sphère privée ou familiale, autant que dans le domaine politique ou sur les lieux de travail, doit être l’affaire de tous.
Sur un autre chapitre, la ministre a estimé que notre pays avance à grands pas vers l’amélioration des conditions de vie des citoyens, en comparaison avec les pays voisins, affirmant que le montant de 8 000 milliards de dinars alloué au titre du quinquennal 2004-2009 est colossal.
Et de souligner que les efforts de tous sont indispensables pour concrétiser la politique de l’Etat. Chiffres à l’appui, la ministre a déclaré que 97 % des enfants âgés entre 6 et 14 ans sont scolarisés, que le taux de vaccination atteint 85 % et que 80 % des Algériens bénéficient de la couverture sociale.
Celle-ci, a ajouté Mme Djaffar, n’atteint qu’un taux de 13 % en Tunisie et de 5 % au Maroc. Toujours en matière d’indicateurs de l’évolution que connaît notre pays, la ministre a déclaré que le taux de chômage a été ramené de 30 % à 15, 3 %, grâce, a-t-elle affirmé, au concours de différents organismes tels que la CNAC et l’ANSEJ, qui accompagnent les jeunes dans leur quête de travail.
Enfin, il est à noter qu’à l’issue de cette rencontre, un réseau régional regroupant les différentes associations activant dans le domaine de la protection de la famille sera installé, en vue de l’élaboration d’une stratégie de lutte contre la violence à l’égard des femmes.
Par Le jeune Indépendant
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