L'instance de consultation sur les réformes politiques a adressé des invitations aux partis politiques agréés, alors que le processus est en cours pour les personnalités nationales et les acteurs de la société civile qui vont être reçus à partir d’aujourd’hui jusqu’à la fin juin prochain, a-t-on annoncé hier de source officielle.
Ces représentants de la classe politique et de la société civile ainsi que les personnalités nationales seront contactés officiellement. La liste des invités sera annoncée à la veille de chaque rencontre. Se conformant aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l’instance dirigée par Abdelkader Bensalah s’attellera «scrupuleusement et fidèlement» à donner la possibilité à toutes les parties consultées d'exprimer leurs avis et propositions dans le respect des constantes de la société algérienne et des éléments constitutifs de l'identité nationale. Il s'agira ainsi de parvenir à une «vision nationale globale qui soit le reflet, à travers les lois qui seront révisées et le projet de révision de la Constitution, des points de vue et propositions de la majorité du peuple». Le président Bouteflika, rappelle l’instance, a recommandé, au cours du Conseil des ministres du 2 mai, la nécessité d’engager de larges consultations pour apporter des réformes politiques «profondes», pour peu qu’elles respectent les invariants de la Constitution, que sont l'islam, l'arabité et l'amazighité. En outre, l'article 178 de la Constitution dispose que nulle révision constitutionnelle ne saurait porter sur le caractère républicain de l'Etat, l'ordre démocratique basé sur le multipartisme, l'islam religion de l'Etat, l'arabe langue nationale et officielle, les libertés fondamentales et les droits de l'homme et du citoyen, l'intégrité et l'unité du territoire national, ainsi que l'emblème national et l'hymne national en tant que symboles de la Révolution et de la République. Concrètement, ces réformes toucheront aussi bien la Constitution que les lois sur le régime électoral, les partis politiques et le mouvement associatif, celle relative à la représentation des femmes aux assemblées élues, la loi sur l’incompatibilité avec le mandat parlementaire et le code de la wilaya. La loi sur l’information est également inscrite dans ce débat sur les réformes. Dans ce contexte, le chef de l'Etat a chargé le gouvernement d'accélérer le chantier des ajustements législatifs et réglementaires, principalement la révision de la loi organique portant Code de l'information et d'initier les lois ordinaires pour un cadrage juridique
Par APS.
Ces représentants de la classe politique et de la société civile ainsi que les personnalités nationales seront contactés officiellement. La liste des invités sera annoncée à la veille de chaque rencontre. Se conformant aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l’instance dirigée par Abdelkader Bensalah s’attellera «scrupuleusement et fidèlement» à donner la possibilité à toutes les parties consultées d'exprimer leurs avis et propositions dans le respect des constantes de la société algérienne et des éléments constitutifs de l'identité nationale. Il s'agira ainsi de parvenir à une «vision nationale globale qui soit le reflet, à travers les lois qui seront révisées et le projet de révision de la Constitution, des points de vue et propositions de la majorité du peuple». Le président Bouteflika, rappelle l’instance, a recommandé, au cours du Conseil des ministres du 2 mai, la nécessité d’engager de larges consultations pour apporter des réformes politiques «profondes», pour peu qu’elles respectent les invariants de la Constitution, que sont l'islam, l'arabité et l'amazighité. En outre, l'article 178 de la Constitution dispose que nulle révision constitutionnelle ne saurait porter sur le caractère républicain de l'Etat, l'ordre démocratique basé sur le multipartisme, l'islam religion de l'Etat, l'arabe langue nationale et officielle, les libertés fondamentales et les droits de l'homme et du citoyen, l'intégrité et l'unité du territoire national, ainsi que l'emblème national et l'hymne national en tant que symboles de la Révolution et de la République. Concrètement, ces réformes toucheront aussi bien la Constitution que les lois sur le régime électoral, les partis politiques et le mouvement associatif, celle relative à la représentation des femmes aux assemblées élues, la loi sur l’incompatibilité avec le mandat parlementaire et le code de la wilaya. La loi sur l’information est également inscrite dans ce débat sur les réformes. Dans ce contexte, le chef de l'Etat a chargé le gouvernement d'accélérer le chantier des ajustements législatifs et réglementaires, principalement la révision de la loi organique portant Code de l'information et d'initier les lois ordinaires pour un cadrage juridique
Par APS.