L’armée hors du champ politique, l’égalité entre les hommes et les femmes, l’alternance au pouvoir…
L’ancien dirigeant islamiste El Hachemi Sahnouni a demandé ce mercredi 1er juin que la Chariâa (loi coranique) soit la source de toutes lois en Algérie, à travers dix propositions de sortie de crise contenues dans un document dont TSA a obtenu une copie.
« La Constitution doit stipuler clairement que la loi islamique est la source de toutes les lois en Algérie », a affirmé M. Sahnouni dans ce document. Il a estimé, à ce propos, que « la présence d’un théologien » était nécessaire « aux côtés des autres experts » au sein de la commission Bensalah, dont il semble ainsi indirectement récuser la composition.
L’ancien chef islamiste a également brandi la menace de l’arrivée en Algérie des « vents de révoltes populaires qui ont soufflé sur le monde arabe », avançant entre autres solutions « l’ouverture des portes des responsables aux citoyens » pour « faire cesser les manifestations violentes, les marches et les protestations » qui entraînent « des affrontements entre le pouvoir et le peuple ».
M. Sahnouni a en outre plaidé pour un « régime présidentiel fort permettant au chef de l’État de gouverner en toute liberté », « l’éloignement de l’armée du champ politique », « la protection à travers la Constitution, du magistrat, de l’imam et du journaliste », « l’égalité entre les hommes et les femmes », « l’alternance au pouvoir », et enfin, « la garantie des libertés individuelles et collectives » et « la lutte contre la corruption ».
M. Sahnouni et un autre dirigeant islamiste, Abdelfattah Zeraoui Hamadach, ont plaidé pour une « réconciliation historique » en Algérie pour« barrer la route aux ingérences étrangères », dans une lettre adressée lundi 30 mai au président Bouteflika et dont nous avons publié le contenu . « Il faut sortir de ce tunnel ensanglanté, vers une étape de réconciliation historique sur tous les fronts : militaire, politique, judiciaire, social, ainsi que celui de la prédication», ont‑ils affirmé, précisant qu’« il faut faire participer l’ensemble des savants, des prédicateurs, des politiques, les tenants de la décision et de l’influence, du commandement, du savoir, les penseurs, les élites, tous ceux qui ont du poids, pour une solution réussie ».
L’ancien dirigeant islamiste El Hachemi Sahnouni a demandé ce mercredi 1er juin que la Chariâa (loi coranique) soit la source de toutes lois en Algérie, à travers dix propositions de sortie de crise contenues dans un document dont TSA a obtenu une copie.
« La Constitution doit stipuler clairement que la loi islamique est la source de toutes les lois en Algérie », a affirmé M. Sahnouni dans ce document. Il a estimé, à ce propos, que « la présence d’un théologien » était nécessaire « aux côtés des autres experts » au sein de la commission Bensalah, dont il semble ainsi indirectement récuser la composition.
L’ancien chef islamiste a également brandi la menace de l’arrivée en Algérie des « vents de révoltes populaires qui ont soufflé sur le monde arabe », avançant entre autres solutions « l’ouverture des portes des responsables aux citoyens » pour « faire cesser les manifestations violentes, les marches et les protestations » qui entraînent « des affrontements entre le pouvoir et le peuple ».
M. Sahnouni a en outre plaidé pour un « régime présidentiel fort permettant au chef de l’État de gouverner en toute liberté », « l’éloignement de l’armée du champ politique », « la protection à travers la Constitution, du magistrat, de l’imam et du journaliste », « l’égalité entre les hommes et les femmes », « l’alternance au pouvoir », et enfin, « la garantie des libertés individuelles et collectives » et « la lutte contre la corruption ».
M. Sahnouni et un autre dirigeant islamiste, Abdelfattah Zeraoui Hamadach, ont plaidé pour une « réconciliation historique » en Algérie pour« barrer la route aux ingérences étrangères », dans une lettre adressée lundi 30 mai au président Bouteflika et dont nous avons publié le contenu . « Il faut sortir de ce tunnel ensanglanté, vers une étape de réconciliation historique sur tous les fronts : militaire, politique, judiciaire, social, ainsi que celui de la prédication», ont‑ils affirmé, précisant qu’« il faut faire participer l’ensemble des savants, des prédicateurs, des politiques, les tenants de la décision et de l’influence, du commandement, du savoir, les penseurs, les élites, tous ceux qui ont du poids, pour une solution réussie ».
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