Les deux ailes du parti dénoncent la fraude, la corruption et les manipulations politiques.
Etrange déclaration du secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkha-dem, quand il soutient que son parti a peur de la fraude électorale. «La crainte du FLN ne vient pas du multipartisme mais plutôt de la fraude électorale qui réduit notre force politique», a clamé hier, M.Belkhadem lors de la réunion des mouhafedhs du centre du pays, qui s´est déroulée au siège de l´Ugta place du 1er-Mai (Alger).
Dans ces propos l´allusion est claire, elle s´apparente même à une déclaration de guerre contre son frère ennemi, le RND. M.Belkhadem identifie clairement sa cible quand il affirme que «le problème du FLN ne réside pas dans les dissidences internes, mais ce sont les attaques des autres partis qui font mal».
A l´évidence, le seul parti à même de faire de l´ombre au FLN est le RND dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est le secrétaire général. Des sources proches de la direction du parti rapportent que depuis quelques semaines déjà, le débat s´est imposé au sein de la sphère dirigeante du FLN et selon lequel il faut un changement de gouvernement, une nouvelle équipe avec un nouveau Premier ministre pour préparer les prochaines législatives.
Le vieux parti veut tout simplement torpiller le RND. «Enlisé dans ses problèmes internes, le FLN tente de s´extirper en désignant un ennemi, un danger extérieur», note un observateur de la scène politique et ancien militant du parti. Pour se prémunir des conséquences de la fraude électorale, M.Belkhadem a proposé à l´instance de Bensalah, la création d´une commission indépendante pour l´organisation et le contrôle des élections.
Lors de son intervention, devant les mouhafedhs, le secrétaire général du FLN a insisté sur la nécessité de la transparence dans la gestion des affaires politiques et publiques. Evoquant les militants qui ont quitté le parti, M.Belkhadem les a qualifiés de «personnes qui ont fait des affaires sous couvert du FLN».
Par Amar CHEKAR
Etrange déclaration du secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkha-dem, quand il soutient que son parti a peur de la fraude électorale. «La crainte du FLN ne vient pas du multipartisme mais plutôt de la fraude électorale qui réduit notre force politique», a clamé hier, M.Belkhadem lors de la réunion des mouhafedhs du centre du pays, qui s´est déroulée au siège de l´Ugta place du 1er-Mai (Alger).
Dans ces propos l´allusion est claire, elle s´apparente même à une déclaration de guerre contre son frère ennemi, le RND. M.Belkhadem identifie clairement sa cible quand il affirme que «le problème du FLN ne réside pas dans les dissidences internes, mais ce sont les attaques des autres partis qui font mal».
A l´évidence, le seul parti à même de faire de l´ombre au FLN est le RND dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est le secrétaire général. Des sources proches de la direction du parti rapportent que depuis quelques semaines déjà, le débat s´est imposé au sein de la sphère dirigeante du FLN et selon lequel il faut un changement de gouvernement, une nouvelle équipe avec un nouveau Premier ministre pour préparer les prochaines législatives.
Le vieux parti veut tout simplement torpiller le RND. «Enlisé dans ses problèmes internes, le FLN tente de s´extirper en désignant un ennemi, un danger extérieur», note un observateur de la scène politique et ancien militant du parti. Pour se prémunir des conséquences de la fraude électorale, M.Belkhadem a proposé à l´instance de Bensalah, la création d´une commission indépendante pour l´organisation et le contrôle des élections.
Lors de son intervention, devant les mouhafedhs, le secrétaire général du FLN a insisté sur la nécessité de la transparence dans la gestion des affaires politiques et publiques. Evoquant les militants qui ont quitté le parti, M.Belkhadem les a qualifiés de «personnes qui ont fait des affaires sous couvert du FLN».
Par Amar CHEKAR
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