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Il dénonce la corruption……il se retrouve en prison !!! Arrestation du maire de Zeralda

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  • Merci on as compris , ya rien a voir .. monsieur le maire de zeralda est la cause de la famine dans le monde ...

    le magasinier de l’APC qui a affirmé que la marchandise n’était jamais arrivée chez les membresde l’Exécutif et que le maire avait exigé des bons de commande avant de régler la facture. Il aura été l’axe-pénal du dossier et c’est ce qui a motivé le mandat de dépôt.
    sais tu seulement que ce maire a déposer une plainte ( au niveau de chéraga ) contre ce fournisseur pour escroquerie ?


    et bientôt une nouvelle condamnation de plus à son palmarès .
    aucun palmarès
    a été acquitté par le tribunal de Boufarik
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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    • La justice chez nous est-elle assez juste et indépendante ? C'est naïve, comme question mais je ne sais vraiment rien sur ça ...

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      • difficile de se prononcé sur cet affaire,mais à 'évidence l’Algérie a besoin d'un grand ménage,la corruption ,les passes droit, la mauvaise gestion des villes la rende de moins en moins attrayante .

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        • La corruption et les passes-droits en Algérie sont arrivés à un sommet qu'on aurait jamais imaginé auparavant !

          Tout se fait au vu et au su de tout le monde. Ces responsables véreux n'en ont cure et osent le faire ouvertement.

          Et aucune personne honnête n'ose dénoncer les agissements de ces responsables.

          Il faut absolument que les langues se délient, et vite !

          Après, çà sera le peuple qui se fera justice si les tribunaux ne le font pas !

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          • écrit par un magistrat algérien qui garde l’anonymat pour l'instant:

            Monsieur l’administrateur,
            Connaissant le sérieux et la probité de votre quotidien, j’ai décidé sous couvert d’anonymat (risques de représailles obligent)de m’exprimer à travers votre journal en ligne.
            Je suis de très près cette affaire du maire depuis son enlévement jusqu’à ce jour. Il est clair et certain que cet élu dérange fortement la pégre de la région et plus particulièrement celle du foncier et du sexe. Et vous n’ignorez pas que cette pégre a d’étroites relations avec les militaires, les hauts fonctionnaires de la police et certains magistrats véreux. L’arrestation du maire n’était pas prévue. Elle a été concoctée en dernière minute par le procureur général de Blida (Abdelli Mohamed) quand il a su la semaine dernière grâce à ses relations au ministère de la justice, qu’il allait être muté sur Constantine. Il voulait ainsi, avant de partir régler son compte au maire qui avait éventré ses magouilles et celles de son frère Lounès. Aujourd’hui, je sais que le cas de ce maire est une véritable bombe à retardement entre les mains de mes collègues magistrats qui ne savent comment statuer, vu que le dossier est vide. Ces derniers sont entre le marteau de la maffia juridico-militaro-financière et l’enclume du droit. Et dans notre pays, c’est le marteau de la mafia qui l’a toujours emporté sur le Droit. La tutelle, piègée par le PG, craint une révolte de la population. Soyez rassurés, je puis vous assurer chers concitoyens, que malgré la gangrène profonde qui ronge la justice, il reste encore des magistrats incorruptibles. Il suffit d’une étincelle, d’un Bouazizi algérien, pour que nous sortions du bois et dévoilerons toutes les magouilles de la justice et les noms des magistrats de la chekara nommés par le DRS et qui n’obeïssent qu’à lui.Salutations amicales.
            "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
            W.C

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            • Azul,
              A quel journal a ete envoye'e cette lettre anonyme?

              je suis certain que le maire fait peur et je le crois totalement.

              D un autre cote', cette lettre anonyme ressemble un peu aux remous de janvier dernier. Elle parle d etincelle et cela ressemble a une gueguerre entre les clans du systeme. Cette lettre veut peut etre "diriger' la colere du peuple a la "bouazizi"...
              Tout comme la descente punitive des 10 chiens qui sont zaama juges par la justice militaire de Blida. Ils s attendaient a ce que le peuple de I3azzugen s embrase. Heureusement, que mon peuple n a pas repondu comme les comploteurs le souhaitaient...
              Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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              • De Zéralda à Club des Pins

                Au premier abord, vus de Google Earth, rien ne différencie ces deux «villages» voisins, affalés l’un et l’autre sur le bord de mer, mangeant du soleil iodé dans la banlieue ouest d’Alger. Pourtant, à quelques mètres de l’un de l’autre, ce sont deux mondes parallèles séparés par une solide limite administrative de souveraineté. Le régime du droit commun pour l’un, le royaume de l’impunité pour l’autre, avec adoubement consanguin par carte d’accès. A Zéralda, le maire, qui a eu la mauvaise idée de tenter de monter un syndicat des maires d’Algérie et d’avoir relevé plusieurs malversations dans la gestion de la commune, s’est retrouvé en prison pour avoir demandé à ce que l’on mette des intouchables en prison. Plainte sur plainte contre des abus liés à la corruption, la justice n’a jamais daigné bouger. Il a pourtant suffi de quelques plaintes de ceux-là mêmes dont il s’est plaint, pour que la justice se lève comme un jet-ski sur la mer calme et incarcère le maire.

                Bien sûr, on ne sait pas tout de cette affaire, mais l’on sait déjà qu’un système ne change pas, surtout quand il promet de le faire. Il se régénère, ouvre quelques soupapes, change des pièces, paye plus de gens, mais ne touche pas à sa nature. Ceux qui ont emprisonné le maire de Zéralda font tous partie du même organisme vorace, liés par la seule nécessité biologique de (bien) vivre, en étant prêts à exterminer toute bactérie extérieure non recommandée. Dans cette affaire, il apparaît que le procureur est le cousin du plaignant, le corrompu le frère du voleur, l’impuni le beau-frère du suspect, le wali ami du Club des Pins et le juge notaire de la grande famille. On pourrait croire à la réforme de la justice promise par Belaïz, ou à celle de l’Etat promise par Bouteflika. On préfère aller nager parce qu’il fait très chaud. Mais à Zéralda, en hommage au maire qui est descendu sur la plage en oubliant son parasol.

                Chawki Amari, El Watan 12/07/2011

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                • Une vidéo qui résume bien la situation.

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                  • Affaire du maire de Zeralda : Comment la justice est instrumentalisée. Révélations.

                    Cela fait 10 jours que Mouhib Khatir est en prison. Comment et pour quels motifs? Révélations de radio Kalima.

                    La juge d'instruction du tribunal de Hadjout, Mme Abdoune, qui a placé Mouhib Khatir, le maire de Zeralda en mandat de dépôt, s'est basée sur la plainte d'un commerçant qui livrait des cafés à la mairie.

                    M. Faycal Benkherouf, gérant d'un café, s'est plaint du non paiement par l'APC de Zeralda, d'une facture en se basant sur un bon de commande signé par le maire. Le premier mois, l'APC reçoit une première facture de 170.000 DA de café, qu'aurait consommé les élus de la mairie. Cette facture a été rejeté par le maire qui l'a jugé trop élevée. Le deuxième mois, Le cafetier présente une seconde facture de 500.000 DA cette fois ci. Le maire, non seulement rejette cette facture mais il dépose plainte pour surfacturation. Dans tous les cas, cela reste une affaire commerciale qui concerne l'APC, en tant qu'institution, et non pas la personne du maire, M. Mouhib Khatir. La jurisprudence, en Algérie, comme ailleurs, veut que l'on ne décide pas d'une plainte lorsqu'il y a une autre plainte antérieure, sur le même dossier. Devant les remarques des avocats de la défense, la juge, Mme Abdoune, fait d'abord mine d'ignorer la première plainte et met en doute son existence. Puis, devant les documents fournis par la défense, qui prouvent qu'une plainte de la mairie est en cours d'instruction, la juge déclare alors disposée du témoignage du magasinier de la mairie contredisant les affirmations du maire. Les avocats de la défense s'empressent alors de ramener le magasinier, qui n'a jamais témoigné de quoique ce soit, pour le présenter à la juge au tribunal le mardi. La juge décide alors de ne pas le recevoir et de le convoquer pour dimanche. Entre temps, Mouhib Khatir, reste en prison.

                    Entre temps, de nouvelles affaires, aussi incongrues les unes que les autres, apparaissent. Une deuxième affaire commerciale de vente de téléphones portables qui ressemble comme une goutte d'eau à la première et qui n'a rien à voire avec la détention. Là encore, c'est un commerçant, qui porte plainte pour non paiement de facture. Il s'agit, cette fois, d'un vendeur d'électroménager, de M. Boussif, installé à Staouéli. Si le maire a bien signé un bon de commande pour l'achat de 7 téléphones portables, le commerçant lui prétend en avoir livrer treize et les avoir remis directement aux élus de la commune. Problème : il n'y a aucun bon de livraison, le magasinier n'a rien reçu et aucun des élus n'a accepté de signer une décharge.

                    Le commerçant va même plus loin en affirmant avoir également livré deux écrans de télévisions plasma, un ordinateur et d'autres équipements de moindre importance. Cette fois, il n'y a pas de bon de commande et pas de bon de livraison. Le vendeur déclare avoir donné les équipements au chauffeur, à la secrétaire et au magasinier. Ces trois personnes ont nié les faits. Le maire, a alors refusé de signer cette facture et devant les sommes réclamées a décidé de porter plainte. Là encore, ça reste une affaire commerciale qui ne mérite ni détention, ni surtout de mandat de dépôt. Mais qu'importe, Mme Abdoune, seule juge d'instruction au tribunal de Hadjout, pour faire plaisir à ses maîtres, s'invente un code pénal et un code de procédure.

                    Mais cela ne s'arrête pas là. Conscients de la faiblesse des charges contre le maire, la juge, comme d'ailleurs le procureur général de Blida, Mohamed Abdeli, véritable parrain, en conflit personnel avec le maire de Zeralda,, tentent d'en rajouter d'autres pour justifier le maintien en détention. Et ils ne se gênent pas ! Quoi de mieux qu'un outrage. Il est reproché, en effet, à Mouhib Khatir, d'avoir résisté, lors de son arrestation, face aux policiers, en civils et armés qui ne se sont pas présentés à lui et qui ne disposaient pas de mandat d'arrêt. Mieux encore, selon nos sources, le maire de Zeralda a été arrêté, par la brigade antiterroriste de Chateauneuf sous l'instruction directe du procureur général, Mohamed Abdeli. Que vient faire la brigade antiterroriste dans l'arrestation d'un maire alors qu'une simple convocation suffisait. De quel pouvoir et protection, dispose donc ce procureur, pour instrumentaliser, non seulement la justice mais aussi et surtout la police, dans ce qu'il faut bien qualifier de « règlement de compte personnel » ?

                    De toute évidence, l'objectif des commanditaires, et de la juge qui leur obéit, est de maintenir le maire de Zeralda en prison le plus longtemps possible, en tous cas, jusqu'à sa destitution et son remplacement à la tête de la commune.

                    Radio Kalima, Le Quotidien d'Algérie : 14 - 07 - 2011

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                    • il serait interessant que les personnes inquiete du sort de monsieur le maire de zeralda ,qui a postiriori est un homme honnete ,nous presente ou nous parle de la personnalite ou du passe de cette juge et ce procureur qui mettent la justice a leur service et non au service de la verité et du citoyen.

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                      • Envoyé par doudou33
                        ..nous presente ou nous parle de la personnalite ou du passe de cette juge et ce procureur ...
                        Il font parti des intouchables, des hommes de l'ombre et par conséquent (plutôt par définition) on ne trouve pas grand chose sur eux sur le net ou dans les journaux. Je parie qu'ils n'ont jamais eu besoin de rédiger leurs CV pour décrocher des postes de responsabilité.

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                        • Le maire de Zéralda victime d'une justice aux ordres de gros bonnets

                          Les circonstances de l’arrestation de Mouhib Khatir, le maire de Zéralda, au-delà de la passion et des spéculations qu’elles suscitent chez les uns et les autres, soulèvent tout de même des questions de fond qui méritent qu’on leur accorde toute l’importance si on ne veut pas compromettre l’avenir de nos institutions par l’ancrage en son sein de l’arbitraire voire même de l’injustice.

                          Les bavures judiciaires comme outil de manipulation

                          La première consiste en l’usage abusif de la détention préventive que même la Ligue algérienne des droits de l’homme identifie comme l’un des points faibles du système judiciaire en Algérie. Le cas du jeune maire de cette circonscription d’Alger offre un exemple édifiant d’une manipulation judiciaire extrêmement inquiétante et qui interpelle tout citoyen soucieux de l’amélioration du climat social dans son pays. Devrions-nous avoir toujours des «connaissances pour être à l’abri des nombreuses bavures des procédures judiciaires en vigueur pourtant sur le papier semblent parfaitement claires. Cet exemple, exposé dans ses faits, illustre parfaitement le caractère aléatoire du système judiciaire et surtout son utilisation comme levier de manipulation. Nous décrirons plus loin ces circonstances dans leur fait sans commenter leur légitimité juridique dont on a ni le droit ni la compétence et, ce en fonction des éléments de notre propre enquête sur les lieux et avec les proches de l’intéressé lui-même.

                          La deuxième question quant à elle est relative à l’application des programmes des communes qui logiquement devront s’intégrer dans un plan national au profit des collectivités locales mais les conditions de leur mise en œuvre devront-elles venir d’en haut ou répondre aux aspirations des administrés de la commune ? Se pose automatiquement la question de l’autorité et du pouvoir du premier magistrat de la commune.

                          De l’usage de la détention préventive, l’exemple du maire de Zéralda

                          Selon les témoignages recueillis sur les lieux, le maire de Zéralda était mercredi 6 juillet 2011 en réunion. De retour vers 16h30, il passe comme d’habitude à son bureau pour traiter le courrier urgent puis repart chez lui. Arrivé donc aux abords du carrefour non loin de son domicile mitoyen du complexe touristique de Zéralda, deux voitures le coincent, un homme habillé en civil ouvre sa portière avant et lui demande de le suivre pendant que d’autres, habillés aussi en civil l’attendent dans des voitures banalisées. Ayant été pris de panique, certainement pensant à un attentat terroriste, le jeune maire tente de résister en vain puisque aidé par ses collègues, l’homme en civil l’a mis à terre puis embarqué à une destination jusqu'à tard dans la soirée inconnue. Alerté par des témoins qui ont assisté de loin à cet enlèvement digne d’une scène hollywoodienne, sa femme et son fils ont essayé de comprendre. Il a fallu attendre la nuit pour que des âmes charitables leur apprennent qu’il était à Châteauneuf sur ordre venu d’en haut. Ses avocats apprendront plus tard qu’il sera présenté le lendemain jeudi 7 juillet 2011 devant le juge d’instruction auprès du tribunal de Hadjout.

                          Lorsqu’ils arriveront au tribunal, ses avocats auraient été étonnés de voir la partie adverse accompagnée de son avocat brodant des convocations alors qu’eux, n’en savaient rien. Quelque temps après son principal avocat sort avec une mine défaite pour informer tout le monde que son client est inculpé pour diffamation et escroquerie etc. Et qu’il est mis sous mandat de dépôt et qu’il va être emmené à la prison de Hadjout. Face à ces faits très succincts et incontestables, une première question se pose, par les temps qui courent et les actions terroristes, cette manière spectaculaire d’arrêter n’importe quel citoyen aurait pu se terminer par un crime de l’une ou l’autre partie surtout que les deux étaient armées.

                          Qui a intérêt à cela ? Comment un système judiciaire aguerri et averti aurait pu commettre une telle bavure en cautionnant une telle forme d’arrestation ? Le maire étant accessible, l’audience prévue le lendemain, rien ne justifie ce spectacle. Qu’est-ce qui presse ? Pourquoi ? On est en droit de se poser la question s’il n’y avait pas de témoins, qu’est- ce qui aurait pu se passer ? L’accusé étant contraint de passer la nuit à Châteauneuf, circonscription opérationnelle pour le moins étonnante, pourquoi ce n’est pas celle de Chéraga ou la daïra de Zéralda ? Il faut souligner que la juge d’instruction chargée de l’affaire n’a pas voulu retenir le mandat de dépôt pour le chef d’inculpation de diffamation en dépit de l’insistance du procureur qui a cassé sa décision. Elle l’a mis quand même en prison pour le deuxième chef d’inculpation relatif à l’escroquerie. Le résultat est le même mais en plus, cette situation ouvre la voie aux manipulations de toute sorte.

                          Nous épargnerons le lecteur des polémiques suscitées par cette question précise et qui n’est pas importante pour ce que nous soulevons dans l’intérêt général. Cependant, à en croire des indiscrétions, on apprend que dans le dossier de fond, il n’y a aucune plainte pour escroquerie. La seule plainte présente dans le dossier est celle du maire de Zéralda contre un fournisseur qui a gonflé ses prix. Si ces informations se confirment, on se demande sur quelle base juridique, la juge d’instruction a pu avoir recours à la détention préventive. Il semblerait que le plaignant est en prison alors que l’accusé circule en toute liberté et tout cela par ordre du roi. Il était question selon ses avocats de le confronter à la partie adverse le dimanche 10 juillet 2011 mais à travers des manœuvres successives et spécifiques au système judiciaire ni lui ni son témoin à décharge ne seront entendus à ce jour. Du moins, on apprend que la juge a convoqué le témoin pour le 17 juillet 2011.

                          En définitive et par le génie de ces manœuvres, les affaires judiciaires se multiplient de jour en jour et il se trouve actuellement accusé de deux autres affaires dont la première est d’avoir insulté le fameux policier en civil qui l’a arrêté et la seconde est d’avoir menacé le serveur qui d’habitude lui ramène le café au bureau. Nous attendons vivement ce que nous fera découvrir la boite de Pandore de cette saga judiciaire.

                          La chambre d’accusation près la cour de Blida devra donc statuer le 18 juillet 2011 sur l’éventuel mandat de dépôt pour la diffamation, soit la cassation du procureur de Hadjout et le 25 juillet 2011 pour celui de l’escroquerie. Quand bien même, il sort indemne de ces deux affaires, il aura à répondre de deux autres chefs d’inculpation au-delà du 25 juillet. Tout porte à croire que son sort est scellé et que d’autres affaires apparaitront probablement pour qu’il passe un bon bout de temps en prison. Si nous donnons ces séquences en détail, c’est uniquement pour expliquer la perversion du système que très peu de juristes maitrisent. Il reste bien entendu que le lecteur aura compris le rôle des commanditaires qui agissent en sourdine de telle sorte que la détention préventive soit prolongée afin de faire pression sur le wali délégué pour l’application des articles 32 et 33 du code communal pour suspendre le maire de Zéralda jusqu’au jugement définitif. Ceci est déjà fait et l’intérimaire semble désigné.
                          Dernière modification par BeeHive, 17 juillet 2011, 08h37.

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                          • Suite

                            De la mise en œuvre du programme communal

                            Jusqu’au début des années 90, un maire une fois élu sous l’égide du parti unique, applique ses orientations qui ne doivent en aucun cas être en contradiction avec les directives du pouvoir en place. Il se distance progressivement de la base qu’il l’a élue pour se consacrer au système. En général, cette manière de gérer était très profitable aux élus locaux qui sortent enrichis matériellement parfois végètent dans le poste à travers des mandats successives. L’avènement du multipartisme et des listes indépendantes bien qu’encore embryonnaire a quelque peu bouleversé le paysage politique des élections municipales. En effet, les maires éluent sur des listes indépendantes des partis politiques et ils sont plus de 1541 communes, tentent de mettre en œuvre leur programme promis durant la compagne électoral et tire leur légitimité de leur base électorale. C’est une réalité difficilement acceptée et reste incompatible avec les habitudes dans le climat des affaires municipales. Il se trouve selon nos informations recueillies auprès de notables de la ville de Zéralda que le maire de cette ville élu sur une liste indépendante a respecté ce qu’il a promis à ses administrés et axé ses efforts sur trois volets : les débarrasser des lieux de débauche situés en pleine zone de forte habitation ; tenter de reprendre en main les locaux de la commune pour renflouer sa caisse ; faire bénéficier les citoyens de la ville des logements sociaux.

                            Malheureusement pour tout le monde, l’assainissement entrepris au lendemain de son installation a du chambouler les habitudes voire même toucher quelques «grosses têtes» c’est bien dommage mais on ne peut pas faire une omelette sans casser les œufs. Une dame, au demeurant très respectable, exploite un cabaret. Il se trouve que dans un cabaret, on s’embrasse pas sur le front mais on danse, on boit etc. tout le monde connait cela. Ce commerce est pratiqué dans pas mal de lieux en Algérie. Les citoyens le prennent comme un lieu de débauche il n’y a rien de diffamant à cela mais là où il se pratique dans cette ville, le lieu n’était pas approprié. Dans la foulée et c’est aussi regrettable, cet assainissement a fait ressortir aussi qu’un procureur fortement influençable, favorisait avec la complicité de certains élus locaux des membres de sa famille pour s’approprier d’une manière illégale à travers de faux documents des logements destinés aux citoyens de cette ville. Cela ne pouvait plus continuer, surtout avec le vent qui secoue actuellement tout le monde arabe. Les locaux et les édifices appartenant à la commune devaient être récupérés pour servir la base financière de la recette municipale etc. La situation explosive que traverse ces dernier mois notre pays ne permet à aucun responsable d’être complaisant dans ce genre d’affaire.

                            Et la loi 01 -06 relative à la prévention contre la corruption l’oblige dans son article 49 de dénoncer tous les dysfonctionnements une fois appris sous peine d’en d’être complice. Il se trouve que cette démarche n’a pas plu à certains. Ils ont donc décidé de l’entraver, quitte à monter des affaires mais jusqu’à présent on ne voit que des broutilles. Emprisonné le maire de Zéralda ou un autre responsable ne mènera à rien et ne réglera pas le problème de cette lutte pour la main mise de certaines communes comme celles de la côte de l’ouest, voire même de l’Est par la maffia de la drogue, du sable et de la prostitution. La vulnérabilité des élus locaux n’est plus d’actualité. La tendance est aujourd’hui à la prise de conscience de jeunes élus pour servir leurs communes. Les changements sont en cours et elles sont irréversibles. Nous assistons désormais à l’anéantissement des affaires scabreuses. Le dossier du maire de Zeralda est vide, il restera combien de temps en prison ? Ce n’est pas parce qu’un membre est pourri qu’on généralise cette pourriture à tout le corps. Je suis persuadé que les magistrats censés réguler la vie de la société sauront faire triompher la vérité pour notre bien et celui des générations futures.

                            Reghis Rabah, consultant international, MatinDz, 16/07/2011

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                            • Comme beaucoup d'autre Homme, le Maire de Zeralda savait exactement ce qu'il l'attendait et le prix a payer pour lui et sa famille mais cela ne l'a pas empêcher de continuer son combat

                              Une belle vidéo qui rend hommage a la détermination et au sacrifice du Maire Khathir Mouhib.

                              Dernière modification par BeeHive, 17 juillet 2011, 08h34.

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                              • Le premier mois, l'APC reçoit une première facture de 170.000 DA de café, qu'aurait consommé les élus de la mairie. Cette facture a été rejeté par le maire qui l'a jugé trop élevée. Le deuxième mois, Le cafetier présente une seconde facture de 500.000 DA cette fois ci. Le maire, non seulement rejette cette facture mais il dépose plainte pour surfacturation.
                                Un petit calcul, supposons qu'un café est facturé à 20 DZD :

                                170000/20 = 8500 cafés.
                                500000/20 = 25000 cafés.
                                Au total 33 500 cafés.

                                A moins qu'il leur livrait autre chose à la place du café et, Dieu Seul sait, combien de factures de ce genre ont été honorées par les anciens locataires de la mairie, ce n'est pas étonnant, que l'Algérie a vu des gens s'enrichir avec une vitesse vertigineuse.
                                Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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