Les forces de sécurité ont réussi un bon coup contre les terroristes, en abattant, avant-hier à Thénia, à l’est d’Alger, Abdelkahar Benhadj alias Mouawia, potentiel kamikaze qui se préparait à commettre un attentat suicide à Alger avec deux de ses acolytes. Le terroriste abattu n’est autre que le fils de l'ex-numéro deux du FIS dissous, Ali Benhadj… Selon les sources sécuritaires, l’identification du terroriste Abdelkahar Benhadj a été confirmée par les tests ADN effectués. Né en 1988, Abdelkahar Benhadj avait rejoint en 2006 Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et pris le nom de terroriste de Mouawia, en référence à l'un des compagnons du Prophète Mohamed (QSSSL).
Les trois hommes tués par les forces de sécurité se trouvaient à bord de deux véhicules bourrés d'explosifs destinés à des attentats à Alger, avant le mois de Ramadhan, période privilégiée par les groupes terroristes pour commettre leur besogne. Abdelkahar Benhadj, ceint d'explosifs, était chargé de se faire exploser «dans un lieu bondé de monde au centre d'Alger», précisent des sources sécuritaires. Le second kamikaze, qui conduisait un autre véhicule, devait cibler un bâtiment gouvernemental, selon les mêmes sources.
Après la disparition de son fils, en 2006, Ali Benhadj avait accusé les services de sécurité de l'avoir kidnappé, ce qui avait été démenti à l'époque. Abdelkahar Benhadj était apparu quelques mois plus tard dans une vidéo diffusée sur la chaîne qatarie Al-Jazira.
Sa mort avait, ensuite, été annoncée à plusieurs reprises, mais sans jamais avoir été confirmée. Mouawia a été condamné à mort par contumace, en 2009, par le tribunal de Tizi Ouzou, pour participation à des attentats sanglants. Son père, rappelons-le, Ali Benhadj, a passé 12 ans en prison après la suspension du processus législatif de 1991 qui promettait la victoire au FIS qu'il avait co-fondé avec Abassi Madani. Il a, de nouveau, été incarcéré en 2005, puis amnistié une année plus tard, dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation initiée par le président Abdelaziz Bouteflika.
Par Liberté
Les trois hommes tués par les forces de sécurité se trouvaient à bord de deux véhicules bourrés d'explosifs destinés à des attentats à Alger, avant le mois de Ramadhan, période privilégiée par les groupes terroristes pour commettre leur besogne. Abdelkahar Benhadj, ceint d'explosifs, était chargé de se faire exploser «dans un lieu bondé de monde au centre d'Alger», précisent des sources sécuritaires. Le second kamikaze, qui conduisait un autre véhicule, devait cibler un bâtiment gouvernemental, selon les mêmes sources.
Après la disparition de son fils, en 2006, Ali Benhadj avait accusé les services de sécurité de l'avoir kidnappé, ce qui avait été démenti à l'époque. Abdelkahar Benhadj était apparu quelques mois plus tard dans une vidéo diffusée sur la chaîne qatarie Al-Jazira.
Sa mort avait, ensuite, été annoncée à plusieurs reprises, mais sans jamais avoir été confirmée. Mouawia a été condamné à mort par contumace, en 2009, par le tribunal de Tizi Ouzou, pour participation à des attentats sanglants. Son père, rappelons-le, Ali Benhadj, a passé 12 ans en prison après la suspension du processus législatif de 1991 qui promettait la victoire au FIS qu'il avait co-fondé avec Abassi Madani. Il a, de nouveau, été incarcéré en 2005, puis amnistié une année plus tard, dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation initiée par le président Abdelaziz Bouteflika.
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