Le Front National en a rêvé, le régime algérien l’a fait
Assis sur une colossale manne pétrolière qui ne profite qu’aux barrons du système, les dirigeants algériens, obsédés par leur maintien au pouvoir, ont rendu public l’avant‑projet de révision de la loi électorale que ne renierait pas le Front National.
Ainsi l’article 82 stipule que les candidats aux différentes élections nationales et locales doivent « être de nationalité algérienne exclusive, d’origine ou acquise depuis vingt ans au moins ». Ce qui exclut de fait l’élection d’un binational.
Pour le quotidien algérien, TSA : "La mesure est choquante parce qu’elle semble s’inspirer des propositions des plus scandaleuses formulées ces dernières années par les partis de droite et d’extrême‑droite en Europe, notamment en France où réside la plus importante communauté d’origine algérienne."
L’article 92 impose également aux candidats à la députation d’être « en possession d’un diplôme d’études universitaires » .
Quelle duplicité de la part des décisionnaires algériens dont chacun sait, dans ce pays, que nombreux parmi eux ont au mieux des diplômes bidons, au pire un niveau d’étude équivalent à un Bac-15 !
publié le jeudi 25 août 2011
oumma.com
Assis sur une colossale manne pétrolière qui ne profite qu’aux barrons du système, les dirigeants algériens, obsédés par leur maintien au pouvoir, ont rendu public l’avant‑projet de révision de la loi électorale que ne renierait pas le Front National.
Ainsi l’article 82 stipule que les candidats aux différentes élections nationales et locales doivent « être de nationalité algérienne exclusive, d’origine ou acquise depuis vingt ans au moins ». Ce qui exclut de fait l’élection d’un binational.
Pour le quotidien algérien, TSA : "La mesure est choquante parce qu’elle semble s’inspirer des propositions des plus scandaleuses formulées ces dernières années par les partis de droite et d’extrême‑droite en Europe, notamment en France où réside la plus importante communauté d’origine algérienne."
L’article 92 impose également aux candidats à la députation d’être « en possession d’un diplôme d’études universitaires » .
Quelle duplicité de la part des décisionnaires algériens dont chacun sait, dans ce pays, que nombreux parmi eux ont au mieux des diplômes bidons, au pire un niveau d’étude équivalent à un Bac-15 !
publié le jeudi 25 août 2011
oumma.com
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