Les habitants de la commune d’Azazga, à 37 km à l’est de , vivent depuis la fin du Ramadhan dernier une certaine tension sur le pain.
Partant à la quête de quelques baguettes de cette denrée dont on ne peut se passer à table, des citoyens de la commune, notamment des villageois venant de la périphérie d’Azazga, sont contraints, depuis une dizaine de jours maintenant, à jouer des coudes dans de longues queues se formant devant les boulangeries de la ville. La raison de la tension sur le pain est que beaucoup de boulangeries ont baissé rideau. Sur la multitude de ces dernières exerçant à Azazga, seules trois ou quatre continuent de travailler et servir les quantités, très insuffisantes, de pain fabriqué, et qui s’épuisent en quelques minutes. Même les commerçants en alimentation générale dans la ville et servant aussi du pain, ont été dans l’obligation, pour satisfaire aux besoins de leurs clients en la matière, d’approvisionner leurs dépôts de pain auprès de boulangeries de localités éloignées.
La tension sur cette denrée d’obligation à la table semble venir aussi de la pression des services de contrôle sur les patrons boulangers, mettant certains d’entre eux dans l’obligation de renoncer à leur activité. «Ce n’est pas normal qu’on ne puisse pas nous procurer un pain sans attendre une demie heure devant une boulangerie… J’espère que cette situation ne va pas persister dans les jours à venir», dira un habitant venu d’un village mitoyen de la ville d’Azazga, et qui n’a pu se procurer du pain frais pour sa famille. Cette année, un grand nombre de boulangeries a baissé rideaux dans la région, car, indique Aïssa, patron boulanger à Azazga, «beaucoup de contraintes nous empêchent de travailler sereinement.
Ajoutez à cela le manque à gagner, une raison de plus qui a poussé nombre de nos confrères à mettre plutôt la clé sous le paillasson», regrette notre interlocuteur, se demandant combien de fournées faut-il vendre chaque jour à raison de 10 DA la baguette de pain pour pouvoir payer ses charges et régler ses ouvriers chaque semaine ? Un dilemme ! «Il revient aux autorités concernées d’examiner en profondeur la situation de l’activité des boulangeries, sans quoi ce serait le chômage pour les artisans du pain», répond de lui-même Aïssa.
Achour Hocine
Source : El watan
Perturbations et pénuries
Partant à la quête de quelques baguettes de cette denrée dont on ne peut se passer à table, des citoyens de la commune, notamment des villageois venant de la périphérie d’Azazga, sont contraints, depuis une dizaine de jours maintenant, à jouer des coudes dans de longues queues se formant devant les boulangeries de la ville. La raison de la tension sur le pain est que beaucoup de boulangeries ont baissé rideau. Sur la multitude de ces dernières exerçant à Azazga, seules trois ou quatre continuent de travailler et servir les quantités, très insuffisantes, de pain fabriqué, et qui s’épuisent en quelques minutes. Même les commerçants en alimentation générale dans la ville et servant aussi du pain, ont été dans l’obligation, pour satisfaire aux besoins de leurs clients en la matière, d’approvisionner leurs dépôts de pain auprès de boulangeries de localités éloignées.
La tension sur cette denrée d’obligation à la table semble venir aussi de la pression des services de contrôle sur les patrons boulangers, mettant certains d’entre eux dans l’obligation de renoncer à leur activité. «Ce n’est pas normal qu’on ne puisse pas nous procurer un pain sans attendre une demie heure devant une boulangerie… J’espère que cette situation ne va pas persister dans les jours à venir», dira un habitant venu d’un village mitoyen de la ville d’Azazga, et qui n’a pu se procurer du pain frais pour sa famille. Cette année, un grand nombre de boulangeries a baissé rideaux dans la région, car, indique Aïssa, patron boulanger à Azazga, «beaucoup de contraintes nous empêchent de travailler sereinement.
Ajoutez à cela le manque à gagner, une raison de plus qui a poussé nombre de nos confrères à mettre plutôt la clé sous le paillasson», regrette notre interlocuteur, se demandant combien de fournées faut-il vendre chaque jour à raison de 10 DA la baguette de pain pour pouvoir payer ses charges et régler ses ouvriers chaque semaine ? Un dilemme ! «Il revient aux autorités concernées d’examiner en profondeur la situation de l’activité des boulangeries, sans quoi ce serait le chômage pour les artisans du pain», répond de lui-même Aïssa.
Achour Hocine
Source : El watan
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