Des syndicats ont décidé de maintenir leur appel pour une grève illimitée à partir du lundi 10 octobre en dépit des annonces du ministère de tutelle. Parmi ces syndicats, le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest). « Les indemnités ne constituent qu'un seul dossier parmi sept autres ayant motivé notre décision d'entamer une grève illimitée. Elle est donc maintenue », explique Nouar Larbi, secrétaire général du Cnapest, à TSA. Aucun des trois autres syndicats n’a modifié son appel à la grève à partir de lundi.
La révision du régime indemnitaire, du statut particulier et le changement de la méthode de gestion des œuvres sociales figurent parmi les revendications qui n’ont pas été satisfaites, selon notre interlocuteur. Il a toutefois précisé que des assemblées générales sont prévues lundi dans chaque établissement pour évaluer ces décisions. « Le conseil national se tiendra mercredi. Il décidera de l'arrêt ou du maintien de la grève », a‑t‑il ajouté.
Craignant une paralysie des établissements scolaires, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé, ce dimanche dans un communiqué, la validation d'une augmentation de l'indemnité de qualification des fonctionnaires du secteur et l'attribution de nouvelles indemnités pour amener les syndicats à abandonner l'option du débrayage. Ces indemnités seront calculées avec un effet rétroactif, à compter du 1er janvier 2008, sur le salaire principal et non le salaire de base, selon le communiqué. Une indemnité de documentation sera attribuée à tous les corps d'intendance avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008.
Trois nouvelles indemnités ont été décidées. Deux concerneront les personnels de laboratoires. Il s'agit de l'indemnité de service technique – 25 % du salaire principal – et d'une indemnité de nuisance – 10 % du salaire principal. La troisième, représentant 15 % du salaire principal, est intitulée indemnité de soutien scolaire et de remédiation pédagogique, attribuée à tous les corps spécifiques de l'éducation nationale. Toutes seront versées avec effet rétroactif à dater du 1er janvier 2008, selon le ministère.
Dans le chapitre de la révision du statut particulier des corps spécifiques de l'Éducation nationale, le ministère a assuré que les pouvoirs publics ont accepté le principe pour corriger les « insuffisances avérées » tout en respectant les fondements du statut général de la fonction publique. Le ministère de l'Éducation nationale estime que ces décisions constituent des réponses « concrètes » aux revendications exprimées par les syndicats. « Plus rien ne justifie le maintien de l'appel à la grève », selon lui. Il les appelle ainsi à faire « preuve de sagesse et de responsabilité afin de permettre à leurs élèves de ne rater ne serait‑ce qu'une heure de cours ».
TSA
La révision du régime indemnitaire, du statut particulier et le changement de la méthode de gestion des œuvres sociales figurent parmi les revendications qui n’ont pas été satisfaites, selon notre interlocuteur. Il a toutefois précisé que des assemblées générales sont prévues lundi dans chaque établissement pour évaluer ces décisions. « Le conseil national se tiendra mercredi. Il décidera de l'arrêt ou du maintien de la grève », a‑t‑il ajouté.
Craignant une paralysie des établissements scolaires, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé, ce dimanche dans un communiqué, la validation d'une augmentation de l'indemnité de qualification des fonctionnaires du secteur et l'attribution de nouvelles indemnités pour amener les syndicats à abandonner l'option du débrayage. Ces indemnités seront calculées avec un effet rétroactif, à compter du 1er janvier 2008, sur le salaire principal et non le salaire de base, selon le communiqué. Une indemnité de documentation sera attribuée à tous les corps d'intendance avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008.
Trois nouvelles indemnités ont été décidées. Deux concerneront les personnels de laboratoires. Il s'agit de l'indemnité de service technique – 25 % du salaire principal – et d'une indemnité de nuisance – 10 % du salaire principal. La troisième, représentant 15 % du salaire principal, est intitulée indemnité de soutien scolaire et de remédiation pédagogique, attribuée à tous les corps spécifiques de l'éducation nationale. Toutes seront versées avec effet rétroactif à dater du 1er janvier 2008, selon le ministère.
Dans le chapitre de la révision du statut particulier des corps spécifiques de l'Éducation nationale, le ministère a assuré que les pouvoirs publics ont accepté le principe pour corriger les « insuffisances avérées » tout en respectant les fondements du statut général de la fonction publique. Le ministère de l'Éducation nationale estime que ces décisions constituent des réponses « concrètes » aux revendications exprimées par les syndicats. « Plus rien ne justifie le maintien de l'appel à la grève », selon lui. Il les appelle ainsi à faire « preuve de sagesse et de responsabilité afin de permettre à leurs élèves de ne rater ne serait‑ce qu'une heure de cours ».
TSA
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