Jeffrey D. Feltman, secrétaire d'Etat adjoint américain
Pour Washington, la voix du peuple doit être entendue dans le processus de conception des réformes politiques actuellement en cours en Algérie. « Nous pensons que l'Algérie comme tout autre pays doit répondre aux aspirations de son peuple », a indiqué ce lundi 24 octobre, Jeffrey D. Feltman, secrétaire d'État adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord. Le responsable américain s’exprimait lors d'une conférence de presse à l’occasion de sa visite à Alger.
Selon M. Feltman, « une occasion spéciale se présente au pays pour s'engager dans des réformes économiques et politiques qui répondraient aux aspirations du peuple ». Leur mise en œuvre est du ressort du peuple et du gouvernement, a-t-il précisé. « Il ne s'agit pas de penser que c'est nous qui insistons sur ces réformes. Elles doivent émaner des Algériens car il s'agit de leur pays. Personne ne connaît mieux qu'eux la voie qui s'impose pour tracer l'avenir du pays », a-t-il assuré. Le responsable américain a souligné que l'Algérie d'aujourd'hui diffère de celle d'il y a quinze ou vingt ans, sans doute en allusion au rôle des islamistes. Les Américains sont en effet favorables à une intégration plus importante des islamistes dans le jeu politique algérien.
Le responsable américain a été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika et s'est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci. Il a également rencontré au cours de son séjour des représentants de la société civile. « Je voulais entendre directement leurs avis sur les réformes politiques », a-t-il précisé.
Situation en Libye : les USA veulent renforcer la coopération avec l’Algérie
Avec les responsables algériens, Jeffrey D. Feltman a également abordé la question du devenir de la Libye après la chute du régime de Kadhafi et le risque que constitue la prolifération des armes dans la région. « Il est très important pour nous de comprendre la position de l'Algérie concernant ce qui se passe dans la région et comment elle envisage de soutenir ces pays en période de transition », a déclaré le responsable américain, en ajoutant qu'il appartient à l'Algérie de concevoir au final le traitement de ces développement régionaux.
« Le problème (de la prolifération) des armes a eu une place prioritaire lors de mes entretiens car la prolifération des armes est grave », a-t-il affirmé. Les États‑Unis sont « désireux de renforcer la coopération (avec l'Algérie) afin d'empêcher le trafic d'armes à partir de la Libye », a-t-il ajouté.
Interrogé au sujet de la position américaine sur la perspective de l'émergence d'un État islamique en Libye, M. Feltman a indiqué : « nous pensons que toutes les parties ont le droit de participer à la gestion démocratique du pays à condition qu'elles respectent certains principes, dont le rejet de la violence, le consensus, le droit des minorités et celui des femmes ».
Pour les États-Unis, les défis qui se présentent au peuple libyen sont énormes. « Il est en train de se réveiller d'un cauchemar qui a duré 42 ans, personne ne pourra tracer le chemin de l'avenir de la Libye en dehors de son peuple », a-t-il insisté.
T.S.A
Pour Washington, la voix du peuple doit être entendue dans le processus de conception des réformes politiques actuellement en cours en Algérie. « Nous pensons que l'Algérie comme tout autre pays doit répondre aux aspirations de son peuple », a indiqué ce lundi 24 octobre, Jeffrey D. Feltman, secrétaire d'État adjoint américain pour les affaires du Proche-Orient et l'Afrique du Nord. Le responsable américain s’exprimait lors d'une conférence de presse à l’occasion de sa visite à Alger.
Selon M. Feltman, « une occasion spéciale se présente au pays pour s'engager dans des réformes économiques et politiques qui répondraient aux aspirations du peuple ». Leur mise en œuvre est du ressort du peuple et du gouvernement, a-t-il précisé. « Il ne s'agit pas de penser que c'est nous qui insistons sur ces réformes. Elles doivent émaner des Algériens car il s'agit de leur pays. Personne ne connaît mieux qu'eux la voie qui s'impose pour tracer l'avenir du pays », a-t-il assuré. Le responsable américain a souligné que l'Algérie d'aujourd'hui diffère de celle d'il y a quinze ou vingt ans, sans doute en allusion au rôle des islamistes. Les Américains sont en effet favorables à une intégration plus importante des islamistes dans le jeu politique algérien.
Le responsable américain a été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika et s'est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci. Il a également rencontré au cours de son séjour des représentants de la société civile. « Je voulais entendre directement leurs avis sur les réformes politiques », a-t-il précisé.
Situation en Libye : les USA veulent renforcer la coopération avec l’Algérie
Avec les responsables algériens, Jeffrey D. Feltman a également abordé la question du devenir de la Libye après la chute du régime de Kadhafi et le risque que constitue la prolifération des armes dans la région. « Il est très important pour nous de comprendre la position de l'Algérie concernant ce qui se passe dans la région et comment elle envisage de soutenir ces pays en période de transition », a déclaré le responsable américain, en ajoutant qu'il appartient à l'Algérie de concevoir au final le traitement de ces développement régionaux.
« Le problème (de la prolifération) des armes a eu une place prioritaire lors de mes entretiens car la prolifération des armes est grave », a-t-il affirmé. Les États‑Unis sont « désireux de renforcer la coopération (avec l'Algérie) afin d'empêcher le trafic d'armes à partir de la Libye », a-t-il ajouté.
Interrogé au sujet de la position américaine sur la perspective de l'émergence d'un État islamique en Libye, M. Feltman a indiqué : « nous pensons que toutes les parties ont le droit de participer à la gestion démocratique du pays à condition qu'elles respectent certains principes, dont le rejet de la violence, le consensus, le droit des minorités et celui des femmes ».
Pour les États-Unis, les défis qui se présentent au peuple libyen sont énormes. « Il est en train de se réveiller d'un cauchemar qui a duré 42 ans, personne ne pourra tracer le chemin de l'avenir de la Libye en dehors de son peuple », a-t-il insisté.
T.S.A
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