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EIles veulent poursuivre Ahmed Ouyahia en justice

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  • EIles veulent poursuivre Ahmed Ouyahia en justice

    Les familles des détenus politiques des années 1990 multiplient les requêtes pour la libération de leurs proches. Après la lettre envoyée au Premier ministre, qui est chargé de l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, elles adressent deux autres correspondances au président de la République et au président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'homme (CNCPPDH). « Il faut que cela soit clair, notre collectif se bat pour les détenus politiques jugés par des tribunaux militaires entre 1992 et 1994 », tient à préciser Mustapha Ghezzal coordinateur du collectif des familles.
    Il ajoute que la majorité de ces détenus sont des militaires dont certains étaient sympathisants de l'ex‑Front islamique du salut (FIS) n'ayant pas bénéficié des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. « Pourtant, les exceptions citées par l'article 10 de la Loi sur la réconciliation ne les concernent pas. On ne sait pas pourquoi ils croupissent toujours dans les prisons », s'offusque‑t‑il. Dans les deux missives adressées au président de la République et au premier responsable de la CNPPDH, le collectif pointe du doigt le Premier ministre Ahmed Ouyahia. « On demande au président de la République de lui enlever son immunité pour qu'on puisse l'attaquer en justice en sa qualité de président de la commission nationale chargée d'appliquer la Charte pour la paix et la réconciliation nationale », indique notre interlocuteur.

    Le collectif dispose actuellement d'une liste de quarante‑trois personnes originaires de Blida, Chlef, Oran, Sidi Bel Abbès, Béchar et Batna. « Mais elles sont beaucoup plus nombreuses que cela. La liste regroupe seulement que les personnes que l'on connaît », affirme‑t‑il. Même s'il garde le contact avec certains chefs de l'ex‑FIS, dont El Hachemi Sahnouni, père d'une initiative pour la libération de tous les détenus sympathisants du parti dissous, M. Ghezzal assure qu'il n'adhère pas à la même démarche. « Les autres détenus ne nous intéressent pas. Parmi eux, il y en a certains qui ont été emprisonnés après 1996. La majorité étaient impliqués dans de grandes affaires. Je ne pourrais pas les défendre », avance‑t‑il.

    Pour faire entendre leur voix, ils ont décidé d'organiser un grand rassemblement devant le siège de la commission présidée par Farouk Ksentini à Alger. « On n'a pas encore arrêté la date. Pour l'instant, on est en train de mobiliser les familles ainsi que les gens qui les soutiennent ».

    Adel M

  • #2
    il y a plus simple, pour faire peur a nos derigeants. Il faut que la peur change de camps.

    voila comment prendre contact avec le Bureau du conseil public pour les victimes du Tribunal Penal International ?

    Bureau du conseil public pour les victimes

    Cour pénale internationale
    Maanweg 174
    2516 AB, La Haye
    Pays-Bas

    Télécopie : +31 (0)70 515 88 55
    Courrier électronique : [email protected]


    Certes ca va prendre du temps pour construire des dossiers solides, mais si instruction est faite, des qu'un accusé sort du territoire algérien, il sera mis en examen.

    Je vous assure que nos dirigeants ont tellement peur de finir leurs vie en Algérie et de perdre leurs hotels parisiens, qu'ils préférerons se rendre a l'image du Cheb-Mami que de finir dans sa villa d'El Biar en Algerie. Entre la prison en Europe et la liberté de circuler en Algérie, le choix est vite fait.
    Dernière modification par racdavid, 25 octobre 2011, 15h28.

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