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Message d'Aït Ahmed au Conseil national du FFS

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  • #16
    Les critiques ? c'est tout ce qu'on sait faire en Algérie

    Sallam & Azul à tous

    Les critiques ? C'est tout ce qu'on sait faire en Algérie :

    Personnellement, j'ai beaucoup de respect pour ce grand révolutionnaire !
    Il a non seulement fait son devoir vis à vis de son Peuple, mais aussi,
    même avec son age très avancé, même avec toutes les pressions et les intimidations qu'il a subit et qu'il subit encore, même avec des moyens très très limités, il s'est toujours battu bec et ongle pour ses principes, pour une Algérie unie et indivisible, et a évité toute compromission avec le système, contrairement à d'autres politiciens.

    Alors SVP !

    Arrêtez de démolir le peu d'hommes intègres et de principes qui nous ont fait et nous font encore honneur !

    Au rythme où vont nos critiques, plus personne n'osera et n'aura de la volonté de faire quoi que ce soit pour notre cher pays.

    En résumé,

    Respectons nos “anciens”,
    et faisons en sorte que les jeunes agissent et reprennent le flambeau pour une Algérie unie et meilleure, et ne se limitent pas à critiquer à tout va !

    Commentaire


    • #17
      @ sidmark

      Ce n'est pas le personnage historique qui est critiqué, aussi vertueux et honorable qu'ait été n'importe personnage historique en Algérie. Tous peuvent être critiqués, sur leurs rôle, leurs choix, leurs gestion... A la veille du 50ième anniversaire de l’indépendance de ce pays, son histoire, aussi honorable que trouble, se doit d'être rendue aux algériens, loin de toute manipulation et exploitation politique ( à l'image du FLN ou du RCD qui deux faces de la même pièce). Ce qui est critiqué est la politique d'un homme politique d'une Algérie indépendante.

      Le zaimisme de l'ensemble des partis dits démocratiques en Algérie, est d'autant plus remarquable, comme le dit si bien Aggour, que les partis politiques deviennent des appareils aux mains de personnes et d'ambitions, loins des idées et des projets, relégués en slogans populistes, qui ont finis par abuser et désabuser les algériens qui se désintéressent de la chose politique, pire de la chose publique. Il est aussi remarquable que ce zaimisme est présent dans l'ensemble des partis dits démocratiques, sans exception. L'ironie de l'histoire veut que ceux qui ont dénoncé le zaimisme de Messali El Hadj, en prennent le même chemin...

      Ceci étant dit, l'expérience politique de nos aînés est utile dans les phases cruciales de notre pays, qui a besoin de toute les énergies, de toute les expériences pour son renouveau. Et une certaine expérience de nos aînés est précieuse aujourd'hui, malgré le discours sur le jeunisme à la mode actuellement... La jeunesse est dans les idées, dans le pragmatisme des solutions, dans les réponses apportés aux problèmes du moment, non dans l'age, et l'aventurisme et la fougues qu'il peut engendrer. Rien ne vaut l'expérience et la mémoire d'un peuple, qu'on veut anesthésier...
      Dernière modification par ott, 19 novembre 2011, 23h14.
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #18
        [QUOTE][/Tu as tout à fait raison, l'intérêt du peuple doit passer avant ses intérêts ou ses ambitions. Trop de sang a coulé, trop de martyrs, il faut le renouveau et redonner l'espoir d'un avenir meilleur dans une Algérie majeure QUOTE]

        Et c'est valable pour tout khorotto qui se croirait prohète en servant son peuple et son pays. On dit chez nous khaddam errdjal Sidhoum.

        Oui zwina, Pour unr algérie majeure qui sort enfin de l'adoléscence...

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        • #19
          Je nomme également le camarade Ali Laskri comme Premier secrétaire avec pour mission de rassembler les énergies du parti. J’ai pleinement confiance dans son aptitude à mener à bien cette mission.
          Et ça vient donner des leçons de démocratie...Heureusement qu'il n'a pas pris le pouvoir, lui qui est incapable d'être démocrate dans l'opposition (même les grands dictateurs font cet effort)...

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          • #20
            Ait Ahmed "a fait plus fort que Kadhafi", selon la radio nationale.

            --------------

            Comparer Aït-Ahmed à El Gueddafi: Lorsque la radio ose l’inconcevable


            La machine propagandiste et de désinformation, que représentent nos médias audiovisuels, atteint jour après jour des niveaux de bassesse à faire pâlir de jalousie les médias les plus fermés de l’ère soviétique. Plaire aux décideurs et mentir à l’opinion, tel est le credo de ces outils de la contrevérité.


            Alors que dans les pompeux discours officiels, on chante l’ouverture des médias publics à l’opposition, au quotidien des exemples sont légion pour montrer que le pouvoir ne veut pas lâcher son emprise et son monopole sur ces outils désuets et à inscrire dans le chapitre des déchets de l’histoire des médias. Fermée à longueur d’année à l’opposition, la radio fait une fois, quand l’injonction lui vient de haut lieu, entorse à sa coutume et invite un parti de l’opposition.
            C’est pour elle une occasion non pas d’ouverture mais de faire siennes les thèses du pouvoir et tenter de charger cet invité de l’opposition comme on charge un accusé dans un commissariat. Ce fut le cas, samedi dernier dans l’émission «100% politique» de Radio Internationale. Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) a été l’invité de cette émission et a eu à entendre la plus inattendue des comparaisons. La journaliste, dans un excès d’on ne sait quel zèle, n’a pas cessé de lancer des remarques malveillantes et réductrices à son invité, dans le but très clair de tourner en ridicule ses positions et non pas de permettre aux auditeurs de les connaître.
            Oubliant son rôle de journaliste et empruntant une autre casquette, celle-ci commence par dire à son invité, alors qu’il lui parlait de la grave situation que traverse le pays, que son discours lui fait penser à un retraité dans un café pas content de ses fins de mois. Mépris pour son invité et mépris pour les retraités. Et d’en rajouter une couche en lui disant : «N’êtes- vous pas fatigués au FFS de dire le même discours depuis 48 ans ?» La journaliste, visiblement chargée non pas d’interviewer mais d’essayer de piéger l’invité, ose faire un parallèle qui renseigne on ne peut mieux sur la bassesse et l’effronterie dont peut être capable un appareil de propagande aux mains du pouvoir qu’est la radio. Insistant sur la préparation de «l’après-Aït Ahmed», son invité Karim Tabbou lui rétorque que «les Algériens savent qu’Aït Ahmed est à Lausanne, mais ils ne savent pas où se trouve le chef de l’Etat.
            Les Algériens ne savent même pas s’il est dans un hôpital, est-ce qu’il est mort ou est-il vivant ?» Une réponse qui permet de poser pour une fois le problème de santé du Président dans un média public. Ceci n’a pas été du goût de son intervieweuse qui franchit le seuil de l’inconcevable et compare le nombre d’années d’Aït Ahmed à la tête du FFS à celles de Mouammar El Gueddafi à la tête de la Libye. «Il a fait plus fort qu’El Gueddafi», dit-elle. La phrase est lâchée et sonne comme un grave dérapage. Tabbou s’offusque d’une telle remarque et dit : «Je ne vous permets pas de faire un tel comparatif. Aït Ahmed est à la tête d’un parti de l’opposition, il a donné sa vie pour ce pays, il a une histoire qui témoigne de son combat.



            Faire un comparatif avec un sanguinaire comme El Gueddafi c’est vraiment manquer de respect à la personne d’Aït Ahmed. Je ne l’accepte pas.» Et d’ajouter : «Je ne veux pas qu’on fasse ce type de comparaison, tout simplement parce que Aït Ahmed est un homme qui a libéré un pays et El Gueddafi est un homme qui a écrasé un pays.» Telle est l’ouverture de façade voulue par un pouvoir qui jure de changer, mais qui fait tout pour se maintenir en gardant ses vieux réflexes d’accuser ses adversaires de ses propres tares. Après la falsification des livres d’histoire, on s’attaque maintenant aux vrais acteurs de l’histoire. Nul étonnement à une telle dérive commise par un média forgé et conçu comme un appareil «gœbbelsien».


            El Watan, 19/10/2011
            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
            Socrate.

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