Une étude sur la mobilité des talents a révélé, sans surprise, que 82% des Algériens aspirent à aller travailler à l’étranger.
Cette étude internationale dirigée par le Network et The Intelligence Group entre juin et août 2011 a permis de déterminer notamment les critères pour le choix d’un poste, de pays et les secteurs les plus prisés. Les destinations favorites des Algériens sont ainsi par ordre d’importance : le Canada, la France, le Qatar et les Émirats arabes unis à parité égale avec les États-Unis.
Pour ce qui est des villes qui séduisent le plus les Algériens, Paris vient en tête avec 37%, suivie de Dubaï 24%, Londres 18% pour les avantages sociaux et leurs salaires intéressants, puis arrivent en seconde position Montréal et New York 18% et Doha 14%.
La rémunération demeure la première motivation de ces départs avec 70%, talonnée par la formation 59%. Les autres critères se résument en les opportunités de carrière 47%, la bonne ambiance au travail 38%, le type de contrat et la dimension internationale de l’entreprise.
Pour ce qui est du profil professionnel des candidats à l’expatriation, les plus captivés par cette option travaillent dans le secteur de l’industrie et de l’énergie 68%, le secteur des télécommunications à part égale avec celui de la production 28%, puis les IT et Internet 20%, suivis par le secteur de communication et des médias 19% et du consulting en management en parité avec le secteur des finances, banque et assurances avec 18%.
Quant aux formations effectuées par ceux qui s’intéressent au travail à l’étranger, elles concernent l’ingénierie avec 27%, l’informatique 19%, le management 16%, l’économie 14%, le commerce 9% et la formation de support administratif et secrétariat avec 7%.
La tranche d’âge de 25-29 ans, représentant essentiellement les jeunes diplômés et les nouvelles recrues, est celle qui a été la plus prompt à répondre au questionnaire de cette enquête, contrairement à la tranche d’âge des plus de 40 ans, qui a enregistré le moins de réponses. Soit 5%.
À retenir que les aspirations des Tunisiens et des Marocains sont très proches de ceux des Algériens.
En d’autres termes, les Maghrébins pensent que s’ils doivent partir travailler ailleurs, autant que cela soit pour une vie meilleure, surtout sur le plan financier. “Mais une fois de plus, ce phénomène n’est pas propre aux Algériens, puisque plus de deux tiers de la population active dans le monde sont prêts à travailler à l’étranger. Selon les chiffres, cela représente une augmentation de 7% dans la mobilité depuis 2006”, conclue cette étude.
Il faut savoir que l’enquête en question a concerné 65 pays et a regroupé plus de 162 000 sondés dont 1 915 Algériens.
Nissa HAMMADI
Liberté
Cette étude internationale dirigée par le Network et The Intelligence Group entre juin et août 2011 a permis de déterminer notamment les critères pour le choix d’un poste, de pays et les secteurs les plus prisés. Les destinations favorites des Algériens sont ainsi par ordre d’importance : le Canada, la France, le Qatar et les Émirats arabes unis à parité égale avec les États-Unis.
Pour ce qui est des villes qui séduisent le plus les Algériens, Paris vient en tête avec 37%, suivie de Dubaï 24%, Londres 18% pour les avantages sociaux et leurs salaires intéressants, puis arrivent en seconde position Montréal et New York 18% et Doha 14%.
La rémunération demeure la première motivation de ces départs avec 70%, talonnée par la formation 59%. Les autres critères se résument en les opportunités de carrière 47%, la bonne ambiance au travail 38%, le type de contrat et la dimension internationale de l’entreprise.
Pour ce qui est du profil professionnel des candidats à l’expatriation, les plus captivés par cette option travaillent dans le secteur de l’industrie et de l’énergie 68%, le secteur des télécommunications à part égale avec celui de la production 28%, puis les IT et Internet 20%, suivis par le secteur de communication et des médias 19% et du consulting en management en parité avec le secteur des finances, banque et assurances avec 18%.
Quant aux formations effectuées par ceux qui s’intéressent au travail à l’étranger, elles concernent l’ingénierie avec 27%, l’informatique 19%, le management 16%, l’économie 14%, le commerce 9% et la formation de support administratif et secrétariat avec 7%.
La tranche d’âge de 25-29 ans, représentant essentiellement les jeunes diplômés et les nouvelles recrues, est celle qui a été la plus prompt à répondre au questionnaire de cette enquête, contrairement à la tranche d’âge des plus de 40 ans, qui a enregistré le moins de réponses. Soit 5%.
À retenir que les aspirations des Tunisiens et des Marocains sont très proches de ceux des Algériens.
En d’autres termes, les Maghrébins pensent que s’ils doivent partir travailler ailleurs, autant que cela soit pour une vie meilleure, surtout sur le plan financier. “Mais une fois de plus, ce phénomène n’est pas propre aux Algériens, puisque plus de deux tiers de la population active dans le monde sont prêts à travailler à l’étranger. Selon les chiffres, cela représente une augmentation de 7% dans la mobilité depuis 2006”, conclue cette étude.
Il faut savoir que l’enquête en question a concerné 65 pays et a regroupé plus de 162 000 sondés dont 1 915 Algériens.
Nissa HAMMADI
Liberté
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