ADRAR / Conférence international sur les énergies renouvelables

[Iska]

ADRAR: Conférence internationale sur les énergies renouvelables

Ce sont plus de 200 participants qui ont confirmé leur présence à la conférence internationale sur l'énergie et le développement durable dont les travaux s'ouvriront aujourd'hui à l'université Africaine d'Adrar. Lors de cette rencontre qui s'étalera sur deux jours, neuf pays y prendront part: Japon, France, Espagne, Suisse, Jordanie, Soudan, Sénégal, Burundi et l'Egypte, a-t-on appris du président de la conférence, Professeur Abbassi Ammar. Une forte participation est attendue pour cette manifestation scientifique et l'on cite les universités et centres universitaires du territoire national, les centres de recherches dans le domaine de l'énergie et du développement durable.

La manifestation scientifique sera marquée pour la première fois par une grande participation des entreprises activant dans le domaine de l'énergie: Redmed, Baker Hughes, Total, Sonatrach et Sonelgaz en tant que partenaires dans la formation des futurs étudiants de l'université. Les offres de formation que l'université peut assurer à ses partenaires seront discutées à travers des ateliers présidés par des experts de l'université et des entreprises, surtout en ce qui concerne les besoins de création des spécialités en énergie renouvelable et énergie fossile. En outre, des contrats de coopération seront signés à l'occasion. Dans le programme de la première conférence sur l'énergie et le développement durable, des conférences plénières sont au menu dont la première sera présentée par le Professeur Takashi Matsuura, du Japon, sur la transformation des silices dans la fabrication des cellules solaires.

D'autres communications orales touchent l'état des énergies renouvelables en Algérie et dans le monde, les différents types d'énergie renouvelable, l'environnement et le développement durable, la technologie de l'énergie renouvelable. L'énergie solaire par climatisation est le thème de la communication orale du Professeur Bourouis Mahmoud de l'université Rovira i Virgilli de l'Espagne, un axe très recherché au Sud algérien, surtout avec le coût élevé de la climatisation par électricité fossile.

Des ateliers et des conférences-débats sont au menu et les travaux ont été répartis sur deux auditoriums et 4 sessions de communications posters, vu le nombre élevé des participants. II est à noter que, grâce à la situation géographique, l'Algérie dispose d'un des gisements solaires les plus élevés au monde.

La durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2.000 heures annuellement et peut atteindre les 3.900 heures dans les Hauts Plateaux et au Sahara.

L'énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m² est de l'ordre de 5 kwh sur la majeure partie du territoire national, soit près de 1700 kwh/m²/an au nord et 2.650 kwh/m2/an au sud du pays.

La conférence sera l'occasion pour présenter la situation énergétique renouvelable en Algérie et un aperçu sur ce qui se passe dans le monde. Une visite touristique à la région de Timimoun est au programme afin de présenter l'immense potentiel en matière touristique aux visiteurs de la wilaya Adrar.



par Bentouba Saïd



Le Quotidien d'Oran

[mouwatan]

dans l'anonymat ....

c'est vraiment triste que, à l'heure des TIC et de la communication, des salons/conférences de cette nature passe quasiment inaperçue ou pratiquement sans aucun écho.
où est la presse, où reste l'info?

les organisateurs avaient sans doute jugé le public et la communauté scientifique algérienne ... comme quantité négligeable

h'chouma a3likoum

[mansali06]

L’exploitation du sable d’Adrar préconisée pour la fabrication de cellules solaires

Jeudi 1er décembre 2011

L’exploitation du sable de la région d’Adrar pour la fabrication de cellules photovoltaïques a été préconisée par les participants au colloque international sur "L’énergie et le développement durable", clôturé mercredi à l’université africaine Colonel Ahmed Draia d’Adrar.

Les intervenants ont indiqué que le sable que renferme cette région du sud du pays contient du silicium qui constitue un élément essentiel entrant dans la fabrication de cellules des panneaux solaires.

Ils ont recommandé également l’ouverture de nouvelles filières universitaires et de formation adaptées aux besoins de la région, notamment en matière d’énergies renouvelables.

La mise en place de cadres réglementaires pour l’utilisation des ressources énergétiques renouvelables et la conclusion d’accords de coopération et de partenariat avec les pays développés dans ce domaine énergétique, ont été aussi suggérées lors de cette rencontre.

Les participants, des universitaires et chercheurs algériens et étrangers, ont plaidé, par ailleurs, pour la réalisation de recherches pour l’application des énergies renouvelables dans le système d’irrigation traditionnel dit de "la foggara".

Les travaux de la dernière séance de ce colloque ont donné lieu à l’animation d’autres communications et exposés.

Mekhalfi Amina, de l’université de Ouargla s’est penchée sur la situation des énergies renouvelables dans le cadre de l’économie globale, et leur usage dans le contexte de la crise financière européenne susceptible d’influer négativement sur les exportations des pays producteurs de pétrole.

Le chercheur Yacine El Hosban de l’universitaire BenTalal (Jordanie) a exposé l’expérience jordanienne en matière d’utilisation des énergies renouvelables, à travers la mise en œuvre actuellement d’un projet devant impulser l’économie locale.

Les travaux de ce colloque de deux jours ont été marqués par la présentation d’une série de communications et exposés ayant trait à des thèmes liés aux "Energies renouvelables et alternatives", "Le développement durable :
notion et objectifs", "La situation des équipements éoliens à Adrar",
et "Le développement propre et son impact sur l’investissement direct étranger dans les pays arabes", en plus de l’organisation d’une table ronde sur l’énergie et son rapport avec le développement durable.

Les participants ont également animé, en présence d’opérateurs économiques, une table ronde consacrée à l’examen de la possibilité de mise en place d’une plate-forme de coopération entre ces derniers, les chercheurs et l’université d’Adrar, en matière de formation des étudiants dans le domaine des énergies renouvelables.

[mouwatan]

@ mansali: merci pour ce compte-rendu très précis