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Grand Chelem des islamiste au Magreb; l'Algérie déjouera-t-elle les pronostics?

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  • #16
    Bonjour

    L'Algérie est la première à avoir manifesté son envie de tenter l'expérience islamiste. Seulement, elle est aussi la seule à n'avoir presque pas d'islamistes. Elle a des extrêmistes bouchés, elle a des faux islamistes corrompus, et elle a de grands hypocrites, mais les véritables islamistes sont peu nombreux et pas du tout organisé, il n'y a aucun parti les représentant vraiment.

    Quand je vois, que même l'arabie saoudite a ses islamistes à tort appelés "modérés" (alors que l'islamisme devrait être unique) qui sont représentés par les "réformateurs", un groupe d'islamistes "modérés" souvent emprisonnés par le pouvoir, c'est triste...

    Je suis fier des peuples maghrébins qui ont sû InchaAllah choisir leur voie, loin des bourrages de cranes occidentaux.

    En Algérie, 2 formations d'opposition sont valables. Le RCD et le FFS. Bien que décrits comme laïques, ils sont les plus cohérents et les moins dangereux pour l'islam! Islamisme ne rime pas avec obscurantisme, je ne voterais jamais pour les voyous du msp.

    Le FFS, le RND, le PT, le MSP et le FLN se partageront l'essentiel des sièges.
    mon oeil! La machine du pouvoir s'exprime encore...

    FLN, RND, PT et msp n'auront pas 20% des sièges à eux tous réunis, dans des élections libres et transparentes!
    Le FFS, le RCD, et les indépendants rafleront la mise.

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    • #17
      mon oeil! La machine du pouvoir s'exprime encore...
      Surveille ton langage, petit !

      FLN, RND, PT et msp n'auront pas 20% des sièges à eux tous réunis, dans des élections libres et transparentes!
      Le FFS, le RCD, et les indépendants rafleront la mise.
      Peut être que oui, peut être que non ! Il faudrait être devin !

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      • #18
        C’est le premier souci des islamistes aujourd’hui : convaincre qu’ils ne sont pas les ennemis de la démocratie, qu’ils sont capables de partager le pouvoir et que les opinions nationales et internationales n’ont pas à s’alarmer de les voir truster des élections dans le sillage des révoltes dans le Monde arabe.


        C’est ce que s’est employé à faire Rached Ghannouchi à la suite de la victoire du mouvement Ennahda en Tunisie. Sur ses traces, les leaders du PJD marocain, parti qui vient d’avoir la majorité relative au Parlement, rassurent l’Occident qu’il n’a pas d’inquiétude à se faire sur le respect des libertés.
        Les Frères musulmans d’Egypte, que les pronostics donnent comme évidents vainqueurs des élections, se feront sans doute un devoir de ne pas briser cet élan visant à tranquilliser sur l’aptitude de ces mouvements à se dissoudre dans la démocratie.
        On est loin des vociférations éruptives du FIS algérien qui, bien avant l’annonce de sa victoire aux élections, promettait les tribunaux populaires aux intellectuels, l’application stricte de la charia et déclarait la démocratie kofr.
        Manœuvre tactique ou réelle évolution dans la praxis politique de la mouvance islamiste ? Sûrement les deux. Les analystes pensent que ce sont d’abord les sociétés arabes elles-mêmes qui ont changé, du moins dans leur rapport avec l’islam politique. Lors des révoltes en Tunisie, en Egypte, en Syrie… les slogans des manifestations n’ont jamais porté de contenus religieux. Ce qui a fait écrire à beaucoup d’experts internationaux que l’on assistait là à des «révolutions post-islamistes», refermant avec fracas la parenthèse d’une «domination» idéologique des islamistes sur les masses. Le concept pèche cela dit par sa propension à donner du Monde arabe l’image d’une étendue géographique homogène, majoritairement acquise à l’islamisme, avant la déferlante des révoltes. Il y a également que les calamités politiques provoquées par les islamistes dans les années 1990 et début des années 2000 qui sont passées par là.

        Post-islamisme et contre-révolution

        La dantesque expérience algérienne avec le FIS, puis les attentats du 11 septembre 2001 sous la bannière d’Al Qaîda auraient consacré ce que Gilles Kepel, spécialiste de l’islam et du Monde arabe, appelle «une scission historique» à l’intérieur de la nébuleuse fondamentaliste. Selon lui, une partie s’est lancée dans le djihad terroriste, liguant le monde entier contre elle et se faisant traquer partout. Les autres, ayant opté pour une logique de compromis avec la démocratie, occupent désormais le devant de la scène, avec comme héraut un AKP turc qui séduit un peu partout dans le Monde arabe. Le modèle, même si l’on pense qu’il n’est pas applicable partout, peut servir néanmoins «de boîte à outils» dans laquelle peuvent puiser les islamistes arabes, selon la formule de l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Vedrine.
        La Turquie d’Erdogan, dans la néo-rhétorique de la propagande islamiste, passe donc pour le parangon de cette alchimie heureuse entre l’islam politique et la démocratie. Erdogan himself surfe sur cette vague qui le présente et son parti, l’AKP, comme les précurseurs d’une réforme décisive de la souche idéologique de l’islamisme, avec à la clé une success story économique que personne ne conteste.
        Lors de sa tournée en septembre dernier en Egypte, Tunisie et en Libye, il s’est fait le prophète triomphant de ce nouvel ordre islamiste, si sûr de lui qu’il ne craint pas d’évoluer à l’ombre de la laïcité. Ce discours est-il à ranger dans le registre de la rhétorique lénifiante si chère au courant islamiste ? Sans doute trop tôt pour le savoir, mais ce qui paraît certain est que le chœur patelin qu’exécutent présentement les leaders de la mouvance dans les pays arabes laisse clairement penser que, sur le plan tactique à tout le moins, des réglages ont été effectués pour faire passer la vague verte sans trop d’hostilité.
        Les islamistes ne peuvent pas se permettre d’afficher des prétentions qui brusquent des rues arabes encore bouillonnantes de révoltes et des opinions dont l’enthousiasme a été douché par ce que d’aucuns ont appelé la contre-révolution islamiste.

        source: el watan (30.11.2011)
        Dernière modification par Neutrino, 30 novembre 2011, 17h47.

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        • #19
          Il est chaud Belhaj dis donc....

          علي بن حاج: لماذا الغنوشي ونحن لا ؟

          http://www.youtube.com/watch?feature...&v=jdcd1fyHUEs

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          • #20
            Quel clown, naalat ellah alih...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #21
              L'Algérie est la première à avoir manifesté son envie de tenter l'expérience islamiste. Seulement, elle est aussi la seule à n'avoir presque pas d'islamistes. Elle a des extrêmistes bouchés, elle a des faux islamistes corrompus, et elle a de grands hypocrites, mais les véritables islamistes sont peu nombreux et pas du tout organisé, il n'y a aucun parti les représentant vraiment.
              l'expérience islamiste est inévitable chaque fois qu'une ouverture démocratique est tentée dans des pays musulmans politiquement et économiquement arriérés. c'est tout...

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              • #22
                Les islamistes triompheront en algérie, y a aucun doute la dessus. En revanche, il y a deux wilayas dans lesquelles ils auront 0 sièges, ça donne du baume au coeur quand même !
                Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                • #23
                  Les islamistes triompheront en algérie, y a aucun doute la dessus. En revanche, il y a deux wilayas dans lesquelles ils auront 0 sièges, ça donne du baume au coeur quand même !
                  Ce qui renforcerait l'idée d'une autonomie voir d'une indépendance

                  Commentaire


                  • #24
                    Ce qui renforcerait l'idée d'une autonomie voir d'une indépendance
                    Je n'irai pas jusque là.

                    Ce sera juste une autre occasion, après celle de 1991 de prouver qu'en algérie il y a la famille qui avance (malheureusement minoritaire partout sauf dans une seule région) et la famille qui recule majoritaire en algérie et c'est celle là qui va nous mener à l'islamisme politique !

                    Ensuite on ne peut pas penser à l'autonomie avec une telle donne parce que d'une façon ou d'une autre, ça se fera dans la violence.
                    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                    • #25
                      Ce sera juste une autre occasion, après celle de 1991 de prouver qu'en algérie il y a la famille qui avance (malheureusement minoritaire partout sauf dans une seule région) et la famille qui recule majoritaire en algérie et c'est celle là qui va nous mener à l'islamisme politique !
                      si je comprend bien
                      1)l’Algérie deviens islamiste et donc elle recule (selon tes dires)
                      2)vas falloir expliquer a nos voisins qu'ils ont fait un pas en arrière( a moins que tu trouve que c'est pas pareil)
                      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                      • #26
                        1)l’Algérie deviens islamiste et donc elle recule
                        Oui sur tous les plans!
                        les années de terreurs et tous les résidus qui continuent à nous hanter et à polluer la vie sont issues de la pensée extrémiste.

                        2)vas falloir expliquer a nos voisins qu'ils ont fait un pas en arrière( a moins que tu trouve que c'est pas pareil)
                        Chacun sa sauce.
                        Mr NOUBAT

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                        • #27
                          le seul qui me paraît capable de contenir les islamistes c'est le roi du Maroc. les autres, je ne paye pas cher de leur peau...

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                          • #28
                            si je ne connais pas certains algériens dans ma vie je dirais que c'est pays communiste :22:
                            quel honte de parler des musulmans comme des terroristes , Algérie n'a jamais tanté islamistes elle a essayer mais on le lui a refuser part le pouvoir en place .

                            tu sait c'est très facile :
                            interdiction des musulmans de prendre le pouvoir > musulmans rentrant en guerre contre le pouvoir et la voila la guerre civile .
                            surtout que le monde musulmans est toucher part obsurantisme religieux , personne connais reellement Islam .

                            le pouvoir Algériens est batard il fait croire au peuple qui a que eux pour garder un semblant de stabilité de temps en temps un petit attentat pour reveiller la peur .
                            le pouvoir n'a pas besoin de stabilité pour senrichir au contraire des marocains , egyptiens et tunisiens .

                            pour changer cette vision des choses faut que c'est derniers montrent exemple .
                            Dernière modification par maB2rOc, 05 décembre 2011, 13h00.

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                            • #29
                              Yassi maB2rOc,

                              Contente toi de défendre l'islamisme dans ton pays, ou le PJD accepte le jeu démocratique, pire accepte un roi amir el mouminine. Chez nous, la donne est différente, car le FIS déclarait publiquement que la démocratie est kofr, et que beaucoup d'Algériens ne veulent pas voir leur religion utilisée comme fond de commerce politique par n'importe quel aventurier. La notion de fond de commerce est probablement différente dans nos deux pays... yefham elfahem...
                              Othmane BENZAGHOU

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                              • #30
                                beaucoup d'Algériens ne veulent pas voir leur religion utilisée comme fond de commerce politique par n'importe quel aventurier
                                Au Maroc l'aventurier n'est autre que le roi, l'être suprême au dessus des créatures.
                                D'ailleurs l'islamiste désigné ne s'en cache pas, il le dit textuellement ''je roule pour el Malik'' :

                                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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