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Recrutement de professeurs étrangers en Algérie

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  • Recrutement de professeurs étrangers en Algérie

    L'Algérie va recruter 600 professeurs étrangers pour ses universités

    ALGER (AP) - L'Algérie va recruter 600 professeurs de rang doctoral pour ses universités, a déclaré samedi le ministre algérien de l'Enseignement supérieur Abdelhamid Hraoubia à la radio, en précisant que ces professeurs venaient d'Europe, des Etats-Unis et du Moyen-Orient.

    En juillet dernier, les autorités algériennes avaient lancé un appel à candidatures international. Les profils recherchés concernent l'informatique, les sciences économiques, la physique et le droit.

    L'Algérie fait face actuellement à un grand déficit en matière d'enseignants de rang professoral car les cadres ont fui le pays pendant la dernière décennie en raison des menaces terroristes. Tous grades confondus, 35.000 enseignants ont fui l'Algérie

    Vous pouvez aussi lire cet article :
    600 enseignants étrangers à la rescousse

  • #2
    ça va coûté an arm and a leg (la peau des fesses). Les professeurs d'université gagnent bien leur vie en europe et aux usa.

    En même temps que fait-on pour motiver les diplômés algériens à revenir?

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    • #3
      Merci Sentenz pour l’information.
      Je l’ai lu ce matin a la presse.
      On avait parle de reformes universitaires, mais je ne pensais pas que cela sera de recruter un tel nbre d’enseignants étranges. Est ce que l’université Algérienne pressente vraiment un déficit dans l’encadrement, est ce que de cela qu’elle manque réellement. Oui les algériens fuient l’enseignement vu leur situation et les conditions lamentables.
      Et ils seront payes en $ , c’est sure, de quoi payer 5 enseignants algériens pour un. Mais l’Algérie est riche, elle aura de quoi, et tempi pour les Algériens.
      Thirga,

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      • #4
        Et pourquoi ils font pas appel aux Algeriens qui resident à l'etranger??
        Ce n'etait qu'un avis.

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        • #5
          Je crois qu’il faut valoriser le salaire des profs d’université leurs donnés des logements de fonctions et aussi réduire l’impôt sur ce genre de catégories, il y a aussi des Docteurs d’états qui chôment à l’étranger et qu’ils est préférable pour eux de rentrer aux pays mais ça c'est une autre histoire !
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            Appel aux expatriés et aux étrangers
            « Il faut faire appel à tous nos universitaires expatriés en leur offrant des conditions appropriées et souples qui leur permettent d’intervenir en tant qu’enseignants-associés dans les universités de leur choix. » C’est l’appel lancé par le président de la République à l’occasion de l’ouverture, hier à l’université M’hamed Bouguerra de Boumerdès, de l’année universitaire 2004/05. L’Algérie a souffert, de 1993 à 2000, du départ de 2600 enseignants, dont près d’un millier sont heureusement revenus, dira M. Bouteflika. A ce chiffre, il ajoutera celui des 3000 informaticiens ainsi que les milliers de médecins et cadres qui ont quitté le pays ces dernières années

            la suite de l'article :
            http://www.elwatan.com/2004-10-12/2004-10-12-5923
            “If you think education is expensive, try ignorance”
            Derek Bok

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            • #7
              Avons-nous vraiment besoin de nos compétences à l’étranger ?


              Par Mostéfa Khiati Professeur


              Lors de la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire 2004-2005, le président de la République a pressé le gouvernement à agir pour bien gérer les compétences nationales à l’étranger. Il a notamment cité l’exemple de la Syrie et du Sénégal qui ont mis en place des programmes permettant à ces pays de tirer profit de leur intelligentsia à l’étranger.

              Le problème des compétences algériennes à l’étranger se pose depuis de nombreuses années, sans qu’une solution idoine ne lui soit trouvée. Pendant longtemps, l’objectif principal était de faire ramener ces compétences au pays. Malgré certains efforts à but surtout médiatique, les rares personnes qui se sont laissé convaincre ont vite été déçues, car le cadre professionnel qu’on leur offrait ne correspondait pas à leur profil ou n’était pas adapté à leurs ambitions. Elles ont fini par repartir, mais cette fois très déçues. L’exemple d’Elias Zerhouni, actuel patron du prestigieux National Institute of Health aux USA, est assez démonstratif. Ce brillant radiologue, revenu au pays il y a quelques années pour diriger un service de radiologie, se voit proposer par le ministère de l’Enseignement supérieur un poste de maître-assistant ! voir l'article posté par nassim

              http://www.algerie-dz.com/forums/vie...ighlight=elias

              Nous disposons d’un système bureaucratique abject qui se comporte comme la chatte qui met bas des petits puis, sans aucune explication, les dévore. Je citerai à ce propos un autre exemple.

              L’Algérie et la France ont mis en place, en 1985, un système de formation en France de médecins spécialistes dit de bourses mixtes. Le but était de répondre aux besoins exprimés par la Santé publique en médecins spécialistes dans certaines spécialités en manque: anesthésie-réanimation, radiologie, biologie, néphrologie, biophysique... Une fois leurs études terminées, la commission d’équivalence du ministère de l’Enseignement supérieur a refusé de reconnaître leurs diplômes. Ces médecins, qui pouvaient travailler dans les structures de santé publique comme le faisaient leurs collègues chinois, n’étaient pas considérés comme des spécialistes.

              Le système les a poussés à repartir à l’étranger, où ils ont opté pour la nationalité du pays d’accueil et ont fini par y faire carrière. Ce sont près de 500 spécialistes qui sont dans cette situation. L’équivalence n’a commencé à être accordée qu’en 2003.



              l Qui sont-elles ?

              Sous le générique de compétences nationales à l’étranger, on peut distinguer plusieurs catégories de personnes:

              - les personnes qui ont fait leurs études supérieures à l’étranger et ne sont plus revenues;

              - les personnes qui ont fait leurs études supérieures en Algérie et qui sont parties s’installer à l’étranger, attirées par une carrière plus prometteuse;

              - les diplômés universitaires et les enseignants universitaires qui ont fui le pays au cours de la dernière décade.

              On peut ajouter à ces catégories les conjoints étrangers d’Algériens disposant d’un statut élevé à l’étranger. Le Président de la République cite dans ces cas 1.600 enseignants universitaires et 3.000 informaticiens. Le ministre de la Santé parle de 7.000 médecins rien qu’en France !


              suite : quotidien d'Oran 12-10-2004

              http://www.quotidien-oran.com/quot2977/even.htm
              “If you think education is expensive, try ignorance”
              Derek Bok

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              • #8
                C'est curieux :
                1- D'une part on recrute dans l'urgence 600 Prof étrangers, sans avoir la certitude quant à leur qualification dans le poste recherché
                2-D'autre part, on réfléchi sur un problème qui se pose depuis de nombreuses années et dont les causes sont bien connues, mais les solutions Ijib Rabi.

                D'une part la volonté est telle, qu'en quelques jours, on trouve une solution toute simple (recruter dans l'urgence 600 Prof à travers un appel à candidature internantionnal) et dans l'autre on va commencer à réfléchir pour attirer les compétences algériennes vers les universités algériennes.

                Une chose me choque : qu'arrivera t-il si parmi les "milliers" candidats "qui vont s'aligner à la queue-leuleu à la porte ministère de l'enseignement supérieur" il y aurait 80% d'algériens attirés par les avantages pécuniers -non encore annoncés- ?

                Une autre me semble irréaliste : comment peut-on débaucher un Prof digne de ce nom pour le ramener dans la fac algérienne (réputée pour son organisation et sa discipline) ?

                Y aura t-il un salaire équitable entre les candidats étrangers retenus et ceux issus de la Diaspora (s'ils sont retenus) ?

                Ce boutef n'a pas encore compris que le temps du nationalisme Fidel Castro du style " je rentre au pays pour le sauver" etc est révolu.

                Pour moi c'est un écran de fumée pour cacher les vrais problèmes qui ont surgit au niveau de l'université et essentiellement pour endormir le corps enseignant.

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                • #9
                  Abdelaziz veut ouvrir des Universités privées dans l'enseignement supérieur et prépare en conséquence l'arsenal juridique nécéssaire à sa mise en place. Il veut aussi revoir les conditions d'attributions des bourses estimant qu'elles ne sont pas toujours octroyés de façon équitable et il a cette réfléxion que je trouve aberrante:

                  "Ce que Bouteflika trouve aberrant, c’est que des chercheurs de haut niveau acceptent des postes de seconde zone à l’étranger plutôt que de rester en Algérie, pays qui entre 1993 et 2000, a vu pas moins de 2600 enseignants et 3 000 informaticiens quitter les bancs de l’université. Un manque à gagner qui a poussé le ministère de l’Enseignement supérieur à recourir aux enseignants étrangers. Si le président de la République a fait part hier de la totale disponibilité de l’Etat à ne ménager aucun effort pour insuffler un nouveau souffle à l’université, il est demandé en contrepartie aux étudiants de s’impliquer davantage et de «préserver leurs espaces de travail et d’études de toutes influences extérieures susceptibles de jeter parmi eux la division et le désordre."(*le soir)

                  Je ferai bien lire cet article à boutef La fuite des cerveaux Juste histoire de lui rafraichir la mémoire et lui rappeler certains motifs de départ.

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                  • #10
                    Si le président de la République a fait part hier de la totale disponibilité de l’Etat à ne ménager aucun effort pour insuffler un nouveau souffle à l’université, il est demandé en contrepartie aux étudiants de s’impliquer davantage et de «préserver leurs espaces de travail et d’études de toutes influences extérieures susceptibles de jeter parmi eux la division et le désordre.
                    Oui justement il faut dénoncer ce dicours démago : contrepartie de quoi et pourquoi.

                    Ces discours s'éloignent du terrain et donc ne résolvent rien. Il y a un problème qui s'aggrave d'année en année et continue à brasser des discours creux
                    préserver leurs espaces de travail et d’études de toutes influences extérieures susceptibles de jeter parmi eux la division et le désordre.
                    Ca sonne la glas d'une prochaine confrontation ou encore un autre foyer de contestation qui risque de s'allumer. C'est peut être des menaces à peine voilées.

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                    • #11
                      Tout à fait, j'ai eu cette même pensée en lisant ces passages.
                      préserver leurs espaces de travail et d’études de toutes influences extérieures susceptibles de jeter parmi eux la division et le désordre.
                      venant de lui me donne l'effet d'une menace et d'un chantage.

                      Le problème de l'éducation nationale et de l'enseignement est récurrent. Le manque d'enseignants de qualité n'est pas du tout un phénomène récent. Il suffit de se réfèrer au résultats du BEF et du Bac pour voir qu'il y a un énorme problème.

                      Boutef veut appeler les expatriés et comment fera t'il? Comment seront ils payés par rapports aux enseignants déja sur place et au niveau diplome que fera t'il pour les équivalences et puis n'y a t'il pas pénurie de logements, seront ils prioritaires?

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                      • #12
                        C'est pour celà que cet appel n'a pas l'accent de la vérité. En tout cas l'année universitaire est bien entamée et nous verrons les dysfonctionnements dans quelques mois...

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                        • #13
                          C'est curieux :
                          .................................................. ....
                          Ce boutef n'a pas encore compris que le temps du nationalisme Fidel Castro du style " je rentre au pays pour le sauver" etc est révolu.

                          Pour moi c'est un écran de fumée pour cacher les vrais problèmes qui ont surgit au niveau de l'université et essentiellement pour endormir le corps enseignant.
                          Bonjour citoyen,

                          Voyez vous, je ne suis pas aussi cinique que cela: Je ne cherche pas à savoir ce qui motive le ministre de l'enseignement.

                          Mais je vois des possibilités: Certains membres de la diapora qui ont fait carrière à l'étranger ont souvent l'option de prendre une retraite anticipée à un âge relativement bas.

                          Qui sait, ça tenterait peut être certains de rentrer et faire une seconde carrière chez eux!
                          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                          • #14
                            Bonjour Avucic,

                            Ce n'est pas du cynisme, mais simplement du réalisme : l'option proposée arrangerait bien certains mais sous certaines conditions qui ne sont pas acceptables pour la plupart. Par ailleurs, un bon nombre d'enseignants ont également préféré faire une seconde carrière à l'étranger (qui peut s'apparenter à une retraite anticpée dans leur propre pays).
                            Je note au passage que le discours du président met l'accent sur le fait que 1000 cadres sont rentrés chez eux : parmis ceux-là, combien l'ont-ils fait parcequ'ils n'ont pas trouvé d'opportunité dans le pays d'accueil ?
                            Quoi qu'il en soit une commission est mise en place nous verrons (ou nous ne verrons jamais qui sait) les résultats de son travail.

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