Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a annoncé mercredi 7 novembre une révision de la Constitution pour le second trimestre 2012.
Le ministre a, lors de son « audition » par la commission des Affaires étrangères du parlement français, justifié l’absence de révolution en Algérie par les nombreuses réformes politiques et économiques mises en place depuis 10 ans. «La situation en Algérie est différente des autres pays. Chez nous nous avons une presse libre, une opposition politique et une société civile active. En plus de cela, nous avons effectué des réformes économiques et sociales favorables aux citoyens algériens », a-t-il argumenté.
Evoquant le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, Medelci a émis le souhait que cet anniversaire soit un moment d’évaluation des relations entre la France et l’Algérie pour les améliorer et les densifier dans l’avenir. «Nous souhaitons regarder vers l’avenir et non pas vers le passé. Nous voulons que cet anniversaire se matérialise par la construction d’une école internationale algérienne en France et la mise en place de la maison de l’Algérie en France », a-t-il dit.
Sur le Maghreb Arabe, M. Médelci a fait savoir que l’Algérie déploiera plus d’efforts pour parachever le processus d’édification de cet espace « stratégique », indiquant au passage que Rabat et Alger se sont mis d’accord pour que la question du Sahara occidental ne soit pas un frein pour construire le grand Maghreb. «Les relations bilatérales entre les deux pays connaissent un bel essor et nous allons les développer davantage ».
Concernant le dossier syrien, Mourad Médelci a estimé qu’il faut donner plus temps à l’initiative arabe en vue de régler la crise par des moyens politiques et pacifiques. « D’une part nous exerçons une pression sur le régime syrien, d’autre part nous discutons avec l’opposition et ce dans le seul but de pousser les deux protagonistes à ouvrir un dialogue sérieux et concret devant permettre le règlement de la crise », a-t-il expliqué.
Concernant les nouveaux partis islamistes arrivés au pouvoir au Maroc, en Tunisie et peut-être même demain en Egypte, le ministre algérien des Affaires étrangères a indiqué qu’Alger reconnaissait bien évidemment ces gouvernements, car ils ont été élus «démocratiquement».
Idem aussi pour le conseil national de transition libyen (CNT) dont la visite de son président Mustapha Abdeljalil serait imminente selon toujours M. Médelci. Néanmoins, il a fait part des craintes algériennes concernant la libre circulation des armes dans ce pays et l’absence d’institutions politiques nationales capables de conduire le pays vers une transition démocratique.
El Watan
Le ministre a, lors de son « audition » par la commission des Affaires étrangères du parlement français, justifié l’absence de révolution en Algérie par les nombreuses réformes politiques et économiques mises en place depuis 10 ans. «La situation en Algérie est différente des autres pays. Chez nous nous avons une presse libre, une opposition politique et une société civile active. En plus de cela, nous avons effectué des réformes économiques et sociales favorables aux citoyens algériens », a-t-il argumenté.
Evoquant le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, Medelci a émis le souhait que cet anniversaire soit un moment d’évaluation des relations entre la France et l’Algérie pour les améliorer et les densifier dans l’avenir. «Nous souhaitons regarder vers l’avenir et non pas vers le passé. Nous voulons que cet anniversaire se matérialise par la construction d’une école internationale algérienne en France et la mise en place de la maison de l’Algérie en France », a-t-il dit.
Sur le Maghreb Arabe, M. Médelci a fait savoir que l’Algérie déploiera plus d’efforts pour parachever le processus d’édification de cet espace « stratégique », indiquant au passage que Rabat et Alger se sont mis d’accord pour que la question du Sahara occidental ne soit pas un frein pour construire le grand Maghreb. «Les relations bilatérales entre les deux pays connaissent un bel essor et nous allons les développer davantage ».
Concernant le dossier syrien, Mourad Médelci a estimé qu’il faut donner plus temps à l’initiative arabe en vue de régler la crise par des moyens politiques et pacifiques. « D’une part nous exerçons une pression sur le régime syrien, d’autre part nous discutons avec l’opposition et ce dans le seul but de pousser les deux protagonistes à ouvrir un dialogue sérieux et concret devant permettre le règlement de la crise », a-t-il expliqué.
Concernant les nouveaux partis islamistes arrivés au pouvoir au Maroc, en Tunisie et peut-être même demain en Egypte, le ministre algérien des Affaires étrangères a indiqué qu’Alger reconnaissait bien évidemment ces gouvernements, car ils ont été élus «démocratiquement».
Idem aussi pour le conseil national de transition libyen (CNT) dont la visite de son président Mustapha Abdeljalil serait imminente selon toujours M. Médelci. Néanmoins, il a fait part des craintes algériennes concernant la libre circulation des armes dans ce pays et l’absence d’institutions politiques nationales capables de conduire le pays vers une transition démocratique.
El Watan
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