Enquête sur les fortunes de 60 000 responsables L’Office central de répression de la corruption (OCRC), dont le décret a été signé avant-hier, a été annoncé officiellement hier, à l’occasion de la Conférence internationale d’Alger sur la lutte contre la corruption.
Il procédera à l’ouverture d’enquêtes qui cibleront les biens de 60 000 responsables publics, notamment les 16 000 élus locaux, dans le cadre de la lutte contre la corruption. Cette déclaration a été faite hier par le premier président de l’Office central de répression de la corruption, Ibrahim Bouzeboudjane. Il a indiqué, lors d’une allocution en marge de la Conférence internationale d’Alger tenue à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre ce phénomène, que l’OCRC s’engagera dans des enquêtes longues et approfondies qui cibleront les biens de 60 000 responsables publics, d’autant que la grande majorité de ces derniers n’ont pas encore déclaré leur patrimoine. L’Etat algérien a décidé d’engager une nouvelle «guerre» contre la corruption, avec la création de l’Office central de répression de la corruption qui a coïncidé avec la Journée mondiale de la lutte contre cette forme de criminalité. Il semble que l’Etat a tiré les leçons des récents «scandales» qui ont secoué la plus prestigieuse société publique, Sonatrach, après la localisation de plusieurs trous financiers s’élevant à des milliards de centimes, et l’arrestation de plusieurs responsables, pour passer «efficacement» à l’action contre le phénomène de la corruption.
Ainsi, ce nouvel organisme de lutte contre les pots-de-vin doté de plusieurs missions, permettra de mieux surveiller les «signes de richesse» des personnes, surtout celles exerçant dans le secteur public. Composé de six membres, l’OCRC enquêtera sur les biens des présidents d’APC, walis délégués, walis, P-DG et DG de sociétés publiques, mais également de hauts fonctionnaires de l’Etat. Ces enquêtes sur les biens de chaque responsable public concerneront surtout ceux qui n’ont toujours pas déclaré leur patrimoine (comptes, appartement, villa, lot de terrain, etc.) à la justice algérienne. «Nous avons une ‘’feuille de route’’ qui nous permettra de mieux mener nos enquêtes, car il est évident que la tâche qui nous attend sera très difficile», explique Ibrahim Bouzeboudjane, président de l’OCRC. Ce dernier révèle encore : «La corruption est une réelle menace pour l’économie nationale, la stabilité et la sécurité de l’Algérie. Nous sommes en mesure, face à cette menace, de relever les défis, de conjuguer nos efforts vu la nécessité de la situation, car les pertes causées par la corruption ne sont pas connues à ce jour. Aujourd’hui, la corruption est monnaie courante dans la société algérienne. Des pots-de-vin sont versés même au plus bas de l’échelle sociale». Quels sont les mécanismes de lutte contre la corruption ? Pour le président de l’OCRC, un plan national a déjà été entamé par l’Office. Ce plan, groupant trois actes d’action, concerne l’élaboration d’études sur le phénomène de la corruption pour mieux en connaître la situation, d’engager des bilans et surtout de passer à l’action qui s’étalera de l’année 2012 jusqu’à 2014.
Le jour d'Algerie
Il procédera à l’ouverture d’enquêtes qui cibleront les biens de 60 000 responsables publics, notamment les 16 000 élus locaux, dans le cadre de la lutte contre la corruption. Cette déclaration a été faite hier par le premier président de l’Office central de répression de la corruption, Ibrahim Bouzeboudjane. Il a indiqué, lors d’une allocution en marge de la Conférence internationale d’Alger tenue à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre ce phénomène, que l’OCRC s’engagera dans des enquêtes longues et approfondies qui cibleront les biens de 60 000 responsables publics, d’autant que la grande majorité de ces derniers n’ont pas encore déclaré leur patrimoine. L’Etat algérien a décidé d’engager une nouvelle «guerre» contre la corruption, avec la création de l’Office central de répression de la corruption qui a coïncidé avec la Journée mondiale de la lutte contre cette forme de criminalité. Il semble que l’Etat a tiré les leçons des récents «scandales» qui ont secoué la plus prestigieuse société publique, Sonatrach, après la localisation de plusieurs trous financiers s’élevant à des milliards de centimes, et l’arrestation de plusieurs responsables, pour passer «efficacement» à l’action contre le phénomène de la corruption.
Ainsi, ce nouvel organisme de lutte contre les pots-de-vin doté de plusieurs missions, permettra de mieux surveiller les «signes de richesse» des personnes, surtout celles exerçant dans le secteur public. Composé de six membres, l’OCRC enquêtera sur les biens des présidents d’APC, walis délégués, walis, P-DG et DG de sociétés publiques, mais également de hauts fonctionnaires de l’Etat. Ces enquêtes sur les biens de chaque responsable public concerneront surtout ceux qui n’ont toujours pas déclaré leur patrimoine (comptes, appartement, villa, lot de terrain, etc.) à la justice algérienne. «Nous avons une ‘’feuille de route’’ qui nous permettra de mieux mener nos enquêtes, car il est évident que la tâche qui nous attend sera très difficile», explique Ibrahim Bouzeboudjane, président de l’OCRC. Ce dernier révèle encore : «La corruption est une réelle menace pour l’économie nationale, la stabilité et la sécurité de l’Algérie. Nous sommes en mesure, face à cette menace, de relever les défis, de conjuguer nos efforts vu la nécessité de la situation, car les pertes causées par la corruption ne sont pas connues à ce jour. Aujourd’hui, la corruption est monnaie courante dans la société algérienne. Des pots-de-vin sont versés même au plus bas de l’échelle sociale». Quels sont les mécanismes de lutte contre la corruption ? Pour le président de l’OCRC, un plan national a déjà été entamé par l’Office. Ce plan, groupant trois actes d’action, concerne l’élaboration d’études sur le phénomène de la corruption pour mieux en connaître la situation, d’engager des bilans et surtout de passer à l’action qui s’étalera de l’année 2012 jusqu’à 2014.
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