Le Front des forces socialistes (FFS) fera bientôt connaître sa position concernant sa participation aux prochaines élections législatives. La décision sera prise à l’occasion de la conférence nationale prévue fin janvier 2012, a indiqué, ce samedi 24 décembre, le premier secrétaire du parti, Ali Laskri, sur la Chaîne I de la radio nationale. Une commission au sein du parti est actuellement en train d’établir son rapport sur la question. Ce rapport sera soumis à la base militante avant d’être rendu public, a précisé M. Laksri.
Interrogé sur l’appréciation du parti quant aux réformes votées par le Parlement et au contenu du dernier discours du président, Laskri a répondu : « Nous continuons à croire qu’il n’a pas de volonté politique pour aller vers une démocratie… ( )…L’ensemble du personnel qui est dans les institutions aujourd’hui ne peut produire un processus démocratique ».
Ali Laskri s’est également montré sceptique quant à la neutralité des juges censés garantir un scrutin libre et transparent. « La justice n’a jamais été indépendante et elle ne le sera pas lors des prochaines législatives. L’Algérie est en crise aujourd’hui. Elle est entre deux choix seulement, celui d’un État policier ou celui d’un État intégriste ». M. Laskri a rappelé la « mascarade électorale » de 1999 lorsque la fraude avait contraint à se retirer les six candidats à la présidentielle, laissant l’actuel chef de l’État seul dans la course : « En 1999 Aït Ahmed est rentré au pays pour contribuer à asseoir la démocratie et parce qu’il croyait que des garanties existaient réellement avant que la fraude ne commence à entacher le processus électoral quinze jours avant le jour J ».
Pour le premier secrétaire du FFS, le pays n’a pas réellement évolué depuis 1962. Selon lui, il a régressé si l’on considère que durant la décennie 1990, il y avait les réformes de Hamrouche, lesquelles avaient donné lieu à un véritable débat au sein de la société. « Aujourd’hui, le jeu politique est complètement fermé. Nous avons une Assemblée non représentative du peuple qui vient d’adopter tous les textes de lois ».
Interpellé sur le vote par le Parlement français de la loi condamnant le génocide arménien par la Turquie, Laskri rétorquera en ces termes : « L’État algérien n’est pas suffisamment fort pour exiger de la France une reconnaissance et des excuses pour les massacres qu’elle a commis contre la société civile algérienne lors des massacres du 8 mai 1945 ! ».
TSA
Interrogé sur l’appréciation du parti quant aux réformes votées par le Parlement et au contenu du dernier discours du président, Laskri a répondu : « Nous continuons à croire qu’il n’a pas de volonté politique pour aller vers une démocratie… ( )…L’ensemble du personnel qui est dans les institutions aujourd’hui ne peut produire un processus démocratique ».
Ali Laskri s’est également montré sceptique quant à la neutralité des juges censés garantir un scrutin libre et transparent. « La justice n’a jamais été indépendante et elle ne le sera pas lors des prochaines législatives. L’Algérie est en crise aujourd’hui. Elle est entre deux choix seulement, celui d’un État policier ou celui d’un État intégriste ». M. Laskri a rappelé la « mascarade électorale » de 1999 lorsque la fraude avait contraint à se retirer les six candidats à la présidentielle, laissant l’actuel chef de l’État seul dans la course : « En 1999 Aït Ahmed est rentré au pays pour contribuer à asseoir la démocratie et parce qu’il croyait que des garanties existaient réellement avant que la fraude ne commence à entacher le processus électoral quinze jours avant le jour J ».
Pour le premier secrétaire du FFS, le pays n’a pas réellement évolué depuis 1962. Selon lui, il a régressé si l’on considère que durant la décennie 1990, il y avait les réformes de Hamrouche, lesquelles avaient donné lieu à un véritable débat au sein de la société. « Aujourd’hui, le jeu politique est complètement fermé. Nous avons une Assemblée non représentative du peuple qui vient d’adopter tous les textes de lois ».
Interpellé sur le vote par le Parlement français de la loi condamnant le génocide arménien par la Turquie, Laskri rétorquera en ces termes : « L’État algérien n’est pas suffisamment fort pour exiger de la France une reconnaissance et des excuses pour les massacres qu’elle a commis contre la société civile algérienne lors des massacres du 8 mai 1945 ! ».
TSA
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