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Ali Yahia Abdenour : La grande question est de savoir comment l’armée va réagir au lendemain des élections lég

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  • #16
    T'inquiète, il y'en a assez comme toi en Algérie qui les aideront dans leur tache
    Pas à la tique ..

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    • #17
      @bel court

      cette génération algerienne regarde vers les nouveaux " Labo" , Maroc ( Hrira Palais /PJD/Makhzen ) , Tunisie ( les femmes vocifèrent ) , Egypte ( une autre histoire , islamiste contre les salafistes ) et la Libye ( déjà ça chauffe , la guerre civile en vue )
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #18
        Tu verras la suite, quand on commence on termine pas nous. On attend la mort du nain qui se dope, on reglèrera les comptes à cette mafia. Beaucoup sont bernés par le nain, ils se réveilleront, et il vaut mieux tard que jamais.
        Pas à la tique ..

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        • #19
          @bel court
          en Algerie
          un homme va un autre dur le remplace , les assisses des principes de l Algerie misent en place par le nain qui pissent loin , politiquement pas sur ses pieds ..
          M6 encore sur place jusqu a sa mort
          Dernière modification par houari16, 06 janvier 2012, 20h43.
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #20
            Dans un entretien accordé au magazine Nouvel Observateur, publié le 14 juin 2001, monsieur Aboud fera le témoignage accablant suivant : « Le général Nezzar lui-même reconnaît que la torture était pratiquée dans la caserne Sidi Fredj qui était sous le commandement de Betchine (1). Il a reconnu, aussi, que le beau-fils de Chadli, Kaddour Lahouel qui était wali [préfet] de Tipaza, y avait assisté. Aujourd’hui personne ne veut évoquer ce douloureux épisode. Car ils seront nombreux à devoir répondre de la mort de 500 jeunes manifestants. Et notamment le général Khaled Nezzar, qui sur la place du 1er-Mai ordonnait aux soldats de ne pas hésiter à tirer au canon… »


            Extraits de la traduction arabe de l’entretien de Hicham Aboud dans Der Spiegel no/03 du 12 janvier 1998.

            Un officier des services secrets algériens, accuse l’armée d’avoir soutenu au début les intégristes les plus radicaux et les GIA en faisant leur promotion. Il les accuse d’avoir dirigé délibérément le terrorisme contre la population civile. Des Spiegel Connaît l’identité de l’officier, son non reste secret pour des raisons sécuritaires et il a demandé le statut de refugié politique en France.

            Ce qui m’a poussé à renoncer aux avantages sociaux en tant que capitaine dans l’armée et fuir, c’est ce qui s’est passé un matin en 1994 à Bachjarah, un quartier périphérique d’Alger, où des passants avaient découvert des dizaines de corps jetés sur les trottoirs. Les victimes étaient des gens modestes habitant le quartier.

            J’étais dans le siège du ministère de la Défense quand j’ai assisté à un dialogue entre un informateur (ou inspecteur) et son directeur. "Que disent les gens sur l’opération ?", avait demandé le directeur. "Ils disent que ce sont les Services secrets et les hommes de la sécurité", répond l’autre. « Dit-leur que c’Est un règlement de compte entre les terroristes» rétorque le directeur.
            Sachant que cet ex-officier Hichem Aboud est en Algerie depuis près de 2 mois, sans être inquiété , ajoutons ce que dit maitre Ali Yahia ci-dessous sur elwatan du 01/01/12, je contate que la Liberté d'expression a fait un grand bond en Algerie, et je trouve que c'est positif et encourageant Bravo.


            [IMG]http://elergechergui.files.**************/2012/01/ali-yahiya.jpg?w=640&h=169[/IMG]
            Dernière modification par khaly, 07 janvier 2012, 18h35.
            Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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            • #21
              Il faut impérativement revenir à octobre 1988 pour avoir des éléments de réponse sur ce qui s’est passé en 1992. Tout d’abord, les 7 et 10 octobre 1988, Ali Benhadj a organisé une marche avec ses sympathisants à Alger. Ces deux dates marquent l’arrivée de l’islamisme politique dans le champ politique algérien. Puis, il y a eu la dissolution de l’Assemblée populaire nationale le 4 janvier 1992, qui s’est faite en totale contradiction avec la Constitution. Cette dernière stipule que le président de la République ne peut dissoudre l’Assemblée populaire qu’après avis de son président (Abdelaziz Belkhadem à l’époque) et du président du Conseil constitutionnel (Rachid Benhabylès), ça n’a pas été fait. Ajoutez à cela la réunion du Haut-Conseil de sécurité (HCS), le 12 janvier 1992, en session permanente et qui va installer le Haut-Conseil d’Etat (HCE). Du point de vue du droit, quand le Haut-Conseil de sécurité, qui n’est qu’un organisme de consultation sur les sujets de sécurité, s’érige en organisme de décision, il modifie la Constitution qui, je le rappelle, ne peut être modifiée que par le vote des trois quarts des députés ou par un référendum universel. Toutes ces remarques m’amènent à affirmer que le départ du Président a été programmé. Pour moi, au regard de la loi, il s’agit bien d’un coup d’Etat.
              faudrait savoir si "c'est pour moi" ou "au regard de la loi". je crois qu'il est temps de désactiver ce droïde de protocole. enfin, le mettre sur la touche.. à la retraite quoi.
              le DRS contrôle toute la Galaxie

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              • #22
                [QUOTEPour moi, au regard de la loi, il s’agit bien d’un coup d’Etat. ][/QUOTE]

                A chacun sa façon d'inpréter la loi.
                ci-joint la conclusion de son interview dans laquelle il désaprouve la pétition en faveur de K. Nezzard


                La Convention internationale de 1984 sur la torture fait obligation aux Etats qui l’ont ratifiée de déférer sur leur territoire en justice tout tortionnaire, quelles que soient sa nationalité et celle des victimes et quel que soit le pays où il se trouve et vit en exil doré ou est seulement de passage. L’Algérie a ratifié cette convention.

                La justice algérienne doit retrouver sa dignité et son honneur pour juger les tortionnaires

                Le Tribunal permanent des peuples (TPP) a tenu à Paris, du 5 au 8 novembre 2004 sa 32e session. C’est à Alger qu’a été adopté, le 4 juillet 1974, la Déclaration universelle des droits des peuples, qui représente le document de référence fondamental pour les délibérations de ce tribunal.
                Il a jugé les violations des droits de l’homme en Algérie pour la période 1992-2004. «Le tribunal a considéré que compte tenu de leur nature, de leur ampleur et des conditions qui les entourent, les milliers de disparitions forcées constituent des violations flagrantes du droit international général et des conventions internationales ratifiées par l’Algérie, donc des crimes contre l’humanité. Les tortures pratiquée de façon générale ou systématique en Algérie en octobre 1988 et à partir de 1992 à ce jour contre la population civile sont des crimes contre l’humanité.» Les signataires de la pétition du général Khaled Nezzar demandent aux responsables de l’Etat algérien d’intervenir auprès de la confédération helvétique pour mettre un terme à la procédure engagée.
                La confédération helvétique est un Etat de droit qui ne peut influencer sa justice, qui est indépendante. Les rédacteurs de la déclaration sur le principe de non-ingérence veulent revenir à la situation vécue par l’Algérie de 1988 à 1992, alourdie par le pesant poids des 20 années qui lui ont succédé pour créer un conflit algéro-algérien.

                La conclusion de cet article pose deux questions fondamentales : l’Algérie qui a connu, après une longue nuit coloniale, une longue dictature, prendra-t-elle le chemin d’une démocratie apaisée ? La dictature doit céder le pas à la démocratie. L’Algérie accuse un déficit républicain et démocratique. Elle est la propriété exclusive du peuple algérien et ses dirigeants ne sont que des locataires réguliers, légaux et légitimes des institutions de l’Etat, quand ils sont délégués par le peuple par des élections libres et propres, et des occupants sans droit ni titre quand ils prennent le pouvoir par un coup d’Etat, par les armes ou par les urnes. Le triptyque de l’ancien président grec Andréa Papandréou est valable pour l’Algérie : «Le pouvoir au peuple, l’armée à la nation, l’Algérie à tous les Algériens.» L’ANP suscite des interrogations auxquelles elle doit répondre.

                Des cadres d’âge moyen, politisés, reflet des divers courants d’opinion qui traversent la société, d’un niveau intellectuel et technique élevé, légalistes, sans arrière-pensée de putsch, las des privilèges qui accentuent les injustices et éloignent le peuple de l’armée, opposés aux flatteries courtisanes et à la pratique de la flagornerie à l’égard des chefs, auxquels sont sensibles nombre de leurs aînés attachés à leurs privilèges, mouillés dans les affaires et sûrs de l’impunité, souhaitent l’émergence d’un pouvoir qui se manifeste de bas en haut de manière démocratique et désirent servir, au-delà d’un homme et d’une institution, l’Algérie entière, nation et peuple. La volonté du peuple est que l’armée ne désigne plus le président de la République et lui laisse choisir, dans une compétition démocratique, un homme ou une femme d’une grande capacité de travail, cultivé(e), en mesure de dominer les dossiers et d’être à l’écoute des citoyens et non plus des sujets.

                Alger, le 1er janvier 2012

                Ali Yahia Abdenour
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